jeudi 11 mars 2010

GRILLON A LA TELE AMERICAINE ?

UNE EXCLUSIVITE APUAP




LA TELE AMERICAINE DANS LES COTES DU RHONE
Inter-Rhône, l’Interprofession des vins de la vallée du Rhône a établi un partenariat avec l’émission de Téléréalité « The Wine Makers », dont la saison 1 a été diffusée sur la chaîne publique PBS ( PUBLIC BROADCASTING SERVICE) de septembre à décembre 2009 aux Etats-Unis. La série relate le quotidien de 12 candidats s’affrontant autour de défis liés à la vigne et au vin. Pour cette première saison, un spot publicitaire consacré aux vins des Côtes du Rhône était diffusé au début et à la fin de chaque épisode. Cette année, le partenariat a été renforcé et la saison II aura pour cadre principal la Vallée du Rhône. Le tournage aura lieu dans la région au mois de mai prochain et se diffusion est prévue pour l’automne 2010. Le producteur de la série, Kevin Whelan, sera dans la région entre le lundi 15 mars et le vendredi 19 mars pour effectuer des repérages et la sélection des lieux visités avec pour objectif principal de faire évoluer et d’enrichir le scénario.
Le principe de l’émission :
Chaque épisode fonctionne autour d’un défi sur un thème lié au vin (connaissances générales/vinification/dégustation) et d’un quizz , les candidats devant répondre individuellement à une série de 10 questions portant sur la thématique du défi. Les membres du jury évalueront leur performance et détermineront les éliminations. En marge de ces épreuves, les candidats seront filmés dans leur quotidien (dans leur maison, au marché, au restaurant, lors de visites touristiques ou de réceptions officielles etc.).
GRILLON CHOISI ?
C’est ici que le village de Grillon risque d’être sélectionné pour l’épisode 6 intitulé « Wine&food Pairing Challenge » ( Challenge accords Vin et Nourriture) qui commence par une partie de pétanque réunissant candidats et producteurs de la région autour d’un apéritif. Et il se pourrait bien que la partie de pétanque soit jouée – et filmée – sur la place de la Bourgade de Grillon qui est vraiment l’archétype de la place provençale pour les américains avec ses platanes, sa fontaine, ses deux bistrots, bref une vraie carte postale …..La réponse est imminente…..
Espérons pour les vins de l’Enclave qui ont besoin d’être connus et de ne pas perdre leur nom « Enclave des papes » , qu'ils sauront profiter de cette exposition médiatique aux USA pour augmenter leur ventes dans ce Pays, grand consomateur de vin.
Photo : la place de Grillon est sous la neige pour l’instant……
LOGOS DE P.B.S

vendredi 19 février 2010

PRIX ECO REPORTAGES 2009 : Un Drômois lauréat



Le Club de la presse Drôme-Ardèche qui est toujours à la pointe en ce qui concerne l’environnement et le développement soutenable a créé en 2009, avec le soutien entier et motivé de la CCI de la Drôme, un prix « Eco-reportages » conçu et initié pour inciter les journalistes francophones à s’intéresser à des réalisations, évolutions et évènements qui témoignent de la mise en œuvre d’un développement plus soutenable pour la planète. L’objectif final étant de stimuler la représentation du terme complexe de « développement durable » de façon accessible et vivante dans les medias et d’encourager une information de qualité sur cette thématique. La remise des prix de la première édition s’est donc déroulée le vendredi 12 février dans le bâtiment INEED à Alixan en présence d’une centaine de personnes, journalistes et élus, membres du jury, chefs d’entreprises et adhérents d’associations qui œuvrent pour ce développement dans notre région.
Notre région - au sens large - était bien représentée par des journalistes du "Pays", de la Drôme et de l'Ardèche. C'est d'ailleurs un drômois, pour un article dans Libération, qui a gagné le premier prix.....
Le jury était composé de 9 membres (des journalistes spécialisés dans l’environnement et l’écologie, des experts et élus) dont Michèle Rivasi , députée européenne, présente à la remise des Prix qui s’est félicité d’une telle création et de la qualité des articles et émissions en compétition.
Trois prix ont été remis à des journalistes parmi une vingtaine de candidats originaires de l’Hexagone, mais aussi d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe) et d’Haïti.

Yves Sciama, journaliste pigiste domicilié dans la Drôme a obtenu le premier prix Eco-reportages 2009 pour son article publié dans le quotidien Libération le 16 septembre 2008 : « Bonne pioche au Sahel »
Le prix a été remis par Hélène Margaron présidente et Louisette Gouverne vice-présidente du Club de la presse 26/07 en présence de Michel Magnan directeur d’ ERDF-GRDF Drôme Ardèche et Alain Fabre, vice-président Energie SDED, les partenaires de ce prix

Robin Charbonnier, journaliste au Dauphiné Libéré, s’est vu décerner le second prix Eco-reportages et entreprises pour la page publiée dans le quotidien du 17 octobre 2009 : « Ces entreprises qui misent sur le vert ».
C’est Joël Roques trésorier de la CCI de la Drôme, parrain de ce prix qui l’a remis au journaliste.

Sébastien Daycard-Heid, jeune journaliste, a été sélectionné pour le troisième prix « Eco-reportages 2009 » catégorie pigiste pour son récit publié le 31 octobre 2009 dans le Monde Magazine : « Colombie, la fièvre de l’or équitable ».
Le prix a été remis par les conseillers généraux Jean-Claude Tournayre pour l'Ardèche et Christine Christine Priotto pour la Drôme en charge de la culture .

mardi 16 février 2010

EXPOSITION A ST RESTITUT : CLIN D'OEIL POUR UN COUP DE POUCE



CLIN D’ŒIL POUR UN COUP DE POUCE….
3 FILLES POUR UN GARÇON A LA MAISON DE LA CURE DE SAINT RESTITUT….
Antoine Blachon, graphiste de métier, réalise essentiellement des affiches pour le milieu du sport. Actuellement il utilise l’acrylique et le pastel sur un support atypique de bois de palettes qu’il assemble et peint. Yasmine Chettouh surprend également par le support de sa performance et la présentation qui en a été faite à Lithos le jour du vernissage. A découvrir sur place !... Marthe Lazarus, qui a eu les honneurs de Canal plus vendredi dernier présente un ensemble de photos montages dont elle est le principal personnage. Enfin, plus classique, Julia Scalbert, par le jeu de transparences subtiles nous transporte dans un univers d’objets non identifiables, qui nous rappellent quelque chose de familier qui pourrait appartenir à la réalité. Une exposition à découvrir jusqu’au 7 mars.
EXPOSITION JUSQU'AU AU 7 MARS
Ouverte tous les jours de 15h à 18h sauf le lundi et sur rendez- vous. Samedi et dimanche de 10h à12h et de 15h à 18h.
Entrée libre et visites commentées. Ateliers scolaires sur RDV.
Tel : 04 75 01 02 91 – mail : lithos@wanadoo.fr
Photo (de g à d) : Marthe Lazarus, Jean Pierre Delay, Christine Forot adjointe représentant le maire, Antoine Blachon, Yasmine chettouh

jeudi 28 janvier 2010

LES VINS DE L'ENCLAVE DES PAPES





GRILLON, RICHERENCHES, VALREAS, VISAN

Au cœur du pays « Une Autre Provence » il existe une entité où la viticulture est une passion, le vin une religion : L’Enclave des Papes . Grillon, Richerenches, Valréas, et Visan, sont les 4 communes qui produisent deux Côtes du Rhône Villages Communaux (Valréas et Visan), des Côtes du Rhône et des vins de table…..
Marc Olivier

Histoire
L’histoire de l’Enclave des Papes est intimement liée à la papauté d’Avignon et à son Vin. Rappelons-en la légende : « lorsqu’en 1317 le Pape Jean XXII , très malade, après son élection à Lyon rejoignait Avignon, il goûta, lors d’une étape, le vin de Valréas (du piquepoul). Il s’en trouva fort ragaillardi…et même très vite guéri ». Aussi, pour en disposer à sa convenance, il acheta la cité au Dauphin du Viennois ». A Visan, sous l’impulsion des Seigneurs puis des Templiers, la viticulture prend son essor. Le vin de Visan était déjà célèbre au XIIème siècle en atteste la présence de la Chapelle « NOTRE DAME DES VIGNES ». En 1475, les vignerons de Visan, avaient fondé une confrérie vineuse dédiée à Saint Vincent, patron des vignerons. C'est une des premières confréries de la région et de France et elle avait la particularité d'être mixte. Elle a été réactivée en août 1978. Cette enclave permettait surtout au Pape de posséder une place-forte au sein des Etats du Dauphiné mais aussi à assurer, comme avec les autres enclaves, le ravitaillement et la richesse. Ses vignerons allaient continuer par delà les siècles et les régimes à produire des vins de qualité dans les trois couleurs. Depuis 1974 le Cellier de l’Enclave des papes (entre Valréas et Visan) commercialise les vins de ses adhérents au rang desquels on compte notamment la Cave La Gaillarde de Valréas, le Cellier des Templiers de Richerenches et de nombreux domaines de l’Enclave (http://www.enclavedespapes.com/ ). Il appartient maintenant au Cellier des Dauphins (siège à Tulette). L’été l’œnotourisme et la culture y font bon ménage, comme le sentier des 4 domaines depuis 4 ans, animations autour de l’artisanat, les arts et le vin.

GRILLON ET RICHERENCHES
Ces deux communes n’ont pas leur nom associé à leur vin. Cela ne les empêche pas de produire d’excellents vins fruités et légers (Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages), ils sont notamment vinifiés par le Cellier des Templiers à Richerenches. Une cave particulière à Grillon (F. Mura) et deux caves particulières à Richerenches (Domaine Saint-Alban et Domaine de la Giberte) complètent les producteurs de vins des deux communes. La surface en vignes est de 290 hectares sur Grillon et 310 sur Richerenches en Côtes du Rhône et 20ha en vin de table.
Le Cellier des Templiers.
Cette cave coopérative présidée par André Lambert est la dernière cave construite dans les Côtes du Rhône. Elle vient de rentrer sa 40ème récolte. Ce ne sera pas la plus volumineuse puisque produisant en moyenne 45.000 hectolitres de vin, elle sera cette année, à cause de la grêle et du mildiou à 10.000 hectolitres de moins. Mais avec une nouvelle équipe motivée autour de Clémence Monteillard son maître de chais et Julien Parache son technicien vignoble et qualité elle a produit cette année 22.300 hectolitres de Côtes du Rhône ,7.400 hl de Coteaux du Tricastin et 1200 hl de Côtes du Rhône Villages. La qualité des vins 2007, notamment les rouges en fait des vins très fruités, très tendance, qui vont plaire. Adhérente du Cellier de l’Enclave, elle commercialise une grande partie de ses vins par celui-ci ainsi que 10% au Caveau toujours très accueillant. Nous y avons dégusté la cuvée « La Commanderie », un Côtes du Rhône Villages rouge 2005, au nez de cassis très bien structuré et long en bouche qui vaut le déplacement (Prix caveau : 4.85€) . Site : http://www.lecellierdestempliers.com/

VALREAS
Le vignoble s´étend sur la commune de Valréas sur des coteaux en terrasses d´argile rouge, plus ou moins caillouteux. Le climat est comme pour les autres communes de type méditerranéen modifié par le vent (Mistral). Le vin de Valréas a été classé Côtes du Rhône Villages en 1966 pour ses vins rouges, blancs et rosés. Ils sont cultivés sur 2.060 hectares et la production annuelle est de 98.335 hectolitres en 2006, à plus de 90% de rouges (dont 16 760 hectolitres de Côtes du Rhône Villages « VALREAS » rouge). Issus d'un terroir unique (latitude, altitude, sols, exposition et climat), les vins de Valréas allient harmonieusement la puissance à la distinction et le corps à l'élégance. Ils sont produits par des vignerons (une cave coopérative La Gaillarde et 19 domaines), tous très fiers de leur histoire, de leur patrie et de leurs savoirs. Déjà au 18° siècle le cardinal Maury, académicien de Valréas disait : « Pour voir la vie en rose, il faut la mirer dans un verre de Valréas.. » Tout un programme.

Cave La Gaillarde :
La cave « La Gaillarde » a été fondée en 1928 et c’est une alerte octogénaire qui est forte de ses 400 vignerons qui apportent du raisin de l’Enclave mais aussi de la Drôme (25%). Elle produit notamment le fameux Côtes du Rhône Villages « Valréas » (11.000 hectolitres en 2007). Les vins sont déclinés en cuvées variées, vendus dans un caveau accueillant et très fréquenté. Ce sont notamment : Cuvée en Côtes du Rhône - Estimeurs (Rouge), Fleur d'Amandier (Blanc), Pied Vaurias (Rosé), Mistral Coquin (Rosé), en vin de Pays - Gaillardises Chardonnay, Gaillardises Merlot - des vins légers, frais, fruités et conviviaux. Hautes Terres de Polidon (Rouge), Les Tours (Rouge), Saint-Jean (Rouge) : trois Côtes du Rhône de terroir qui vous permettront de surprendre et de ravir vos invités.
Domaine de la Belaise (Rouge), Bornes Papales (Rouge), Valréas Village (Rouge) : trois « Valréas » Côtes du Rhône Villages issus de grands terroirs naturels.
http://www.cavelagaillarde.com/fr/accueil
Photo : la cave » La Gaillarde » à Valréas

Dégustation et consommation des Vins de Valréas
A l´œil : les rouges présentent une belle teinte parfois frangée de violet. Les rosés, sont de teinte soutenue. Les blancs, ont des reflets légèrement verts.
Au nez : les rouges ont un bouquet de fruits rouges, framboises, groseilles, cassis. Rosés et blancs, fruité et vanillé.
En bouche : les rouges sont de puissance moyenne et équilibrée, bien ronds. Saveur de fruits rouges assez persistante. Les rosés sont très fruités et acidulés.
Les blancs sont secs, vifs et aromatiques.


VISAN
Le Vignoble est situé en entier sur la commune de Visan, sur des sols argilo-calcaires rouges caillouteux. Visan est l'un des porte-drapeaux des Côtes du Rhône Villages communaux. Depuis 40 ans Visan a droit à l’appellation communale En 1966, Visan fut classé en Côtes du Rhône Villages pour ses vins rouges, blancs et rosés. Sur une superficie du vignoble de 2.200 hectares , 8 caves particulières, 1 cave coopérative « Les Coteaux » produisent annuellement 14 510 hectolitres de Côtes du Rhône Villages VISAN (2005). Le vignoble fait la part belle aux rouges (85 % rouge, 10 % rosé, 5 % blanc).
Photo : Vignes entre Visan et Valréas, avec vue sur le Ventoux
Cave Les Coteaux : 70 ans de qualité !
La cave (fondée par Ferdinand Delaye en 1897, devenue coopérative en 1937) a apporté au vin de Visan, notoriété et reconnaissance dans tous les milieux grâce à une démarche qualité constante et rigoureuse (sélection parcellaire, investissements importants) qui s’est perpétué sous tous les présidents et directeurs successifs. BP 22 - 84820 Visan Tél. : 04 90 28 50 80 - Fax : 04 90 28 50 81- site : www.coteaux-de-visan.fr Email : cave@coteaux-de-visan.fr

Les Caves Particulières
Elles sont au nombre de huit, certaines depuis quelques années seulement ( Domaine de Lucéna). Différents, mais complémentaires, ces vignerons mettent en scène leur terroir, leur histoire et leur savoir-faire avec talent. Leurs vins ont comme dénominateur commun la finesse et l’élégance, typique de ce terroir. Mais au-delà, chacun d’eux imprime à ses vins sa touche personnelle qui confère à ce vignoble une richesse inouïe. Ici et là, on découvre une gamme de vin aux accents subtils et variés où l’élégance se combine tantôt à la puissance, tantôt à la douceur ou encore à la fraîcheur et au fruit. Un régal pour les papilles, une invitation à la découverte : Domaine de Coste Chaude, Domaine de Lucena, Domaine La Florane, Domaine La Fourmente, Domaine des Grands Devers, Domaine La Guintrandy, Clos du Père Clément, Domaine Roche-Audran
Dégustation et consommation
Derrière leur robe rubis, les vins de Visan dévoilent un joli tempérament rythmé par la finesse, l’élégance et le fruit. Au nez, ils évoquent la palette des fruits rouges : myrtille, mûre, cerise et s’enrichissent de notes minérales et de cuir, dénominateurs communs aux vins de l’appellation. Avec le temps, ils gagnent en générosité et prennent des accents de réglisse, d’épices, de poivre et de truffe. Les rosés, aux couleurs éclatantes, sentent la fraise, la framboise et la cerise. Frais, élégants et joyeux au palais, ils se distinguent par leur nature doucement poivrée. Les blancs vifs et frais séduisent avec leurs arômes d’agrume, de pêche et d’abricot.
A table !
Les vins de l’Enclave mettent naturellement en valeur la cuisine ensoleillée faite avec les meilleurs produits du terroir de la Provence. Des condiments, herbes et légumes : huile d’olive, thym, romarin, laurier, ail, tomates, courgettes, aubergines …sans oublier les mets à base de truffe. Richerenches est le cœur des meilleures terres de la truffe du Tricastin !… Les rouges et les rosés accompagneront les plats à base de légumes farcis, de ratatouille, et autres aubergines. Les rouges s’harmonisent avec le gibier et les viandes, sans oublier le fromage : canards aux olives, daube de bœuf, épaule ou gigot d’agneau, lièvres et grives, picodon… Les rosés avec la charcuterie et les viandes blanches ou en grillade. Les blancs de l’apéritif aux rougets à la tapenade ou aux poissons grillés….
Photo : L’agneau de l’Enclave est l’accord parfait avec les vins rouges de l’Enclave

lundi 18 janvier 2010

QUI ETAIT FERDINAND REVOUL ?





Pour certains un coiffeur, un commerçant,un génial inventeur,un valréassien de souche, pour moi l'arrière grand-père de ma mère, pour nous tous celui qui a amené la prospérité pendant plus de 100 ans à Valréas avec le cartonnage.Venez en apprendre un peu plus sur sa vie , son oeuvre....M.Olivier

L’association « Audaces » et le Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie vous proposent le vendredi 22 janvier 2010 une causerie autour de la vie de Ferdinand Revoul, personnage qui a marqué l’histoire industrielle de notre ville. Au milieu du 19ème siècle, sous l'impulsion d'industriels spécialisés dans le commerce de la soie, un artisan de Valréas, Ferdinand Revoul, décide de mettre au point une boîte en carton destinée au transport des œufs de bombyx (vers à soie).
Fort de son succès, il monte sa propre entreprise de production industrielle de boîtes qui connaîtra un essor grandissant dans la région, non seulement auprès des producteurs de soie mais des pharmaciens, bijoutiers …
Quelques années plus tard, Valréas devenait la capitale mondiale de l'industrie du Cartonnage.
C’est Magali Baussan, conservatrice du musée, qui animera cette causerie historique, qui s’inscrit dans la série des veillées « Les petites histoires de l’Enclave » initiée par « Audaces ». La première de ces soirées a eu lieu avec succès le mois dernier à Richerenches, animée par Lulu Arnavon. D’autres suivront, à Grillon et Visan.Comme l’échange se veut participatif, mais aussi convivial, il sera suivi d’une galette des rois et du verre de l’amitié.
Vendredi 22 janvier à 20h30 –Musée du Cartonnage –
Légende Photo : Ferdinand Revoul – Boites crées par F.Revoul puis exposés au musée de Valréas - Magali Baussan

dimanche 3 janvier 2010

BONNE ANNEE 2010





Faudra voir à ce qu'elle ne soit pas pire que 2009 .....

et ça c'est l'affaire de tous !

Marc OLIVIER

mercredi 16 décembre 2009

PHOTOS D'ACTUALITES A ST-RESTITUT


Bénédicte KURZEN : De la photo dite d'actualité à la photo documentaire.

Intéressée par les manifestations anti-globalisation, Bénédicte Kurzen prenait toujours son appareil photo ce qui en fait l’a conduit à la photographie. C'était l'époque de Gène, de Bruxelles, Genève et de toute cette série très médiatisée de manifestations qui devenaient violentes. Entre le cocktail Molotov et l'appareil photo elle a vite fait mon choix. Sa façon de vivre ces soulèvements populaires était de les documenter. Quelques années plus tard, elle s’est retrouvée basée a Gaza pendant plusieurs mois. La frénésie s'acheva lorsqu’un ami lui confia un Rolleiflex et un autre lui proposa de participer à un projet intitulé " violence contre les femmes", auquel participaient de grands noms de la photographie aux quatre coins du monde. Elle a travaillé un mois sur ce sujet. Ca lui a semblé être une éternité, mais en réalité, c'était très peu pour capter l'intimité de ces femmes et les situations humaines qui n'avaient pas leur place dans l'espace public, celui de la rue.
Une fois qu’elle eut goûté a cette façon de travailler, les enjeux et surtout la puissance d'un reportage photo lui semblèrent évident. Elle a ensuite pas mal traîné : en Irak, au Liban, en Egypte. Puis vint le moment en 2005 ou elle déménage en Afrique du Sud. Elle travaille toujours de la même façon. Son Rolleiflex autour du coup.
Le projet qui est exposé à Saint Restitut n'est pas un reportage de guerre. Ou plutôt c'est un reportage sur une guerre passée, et une guerre présente mais intime
C'est ça aussi la vocation d’un journaliste : transmettre des informations et donner une forme visuelle à une réalité fuyante.


PARENTHESE 2009 en résonance avec la biennale de Lyon 2009 jusqu’au 3 janvier 2010 à la Maison de la Cure à St-Restitut avec Matthias BRUGMANN, Galerie Polaris
Jérôme DELAY, Associated Press,Grand prix photo humanitaire 2009, Grand prix du public Bayeux 2009
Bénédicte KURZEN, VII mentor - Noël QUIDU, Agence Gamma, 3 fois World Press
Anthony SUAU, World press 2009

mardi 1 décembre 2009

UNE VALREASSIENNE AU BURKINA FASSO


Joëlle Cayla, opticienne à Valréas, n’a pas hésité à laisser mari et enfants, amis et clients pour quelques jours afin de se mettre au service de ceux qui ont plus besoin que nous. Volontaire pour une opération lancée par son enseigne elle est partie pur le Burkina-Faso mettre ses compétences au service d’enfants qui n’ont pas l’accès aux soins que nous avons la chance de connaitre chez nous. Profitant du déplacement, elle a mis à profit le voyage pour également apporter des livres et notamment des dictionnaires aux enfants du pays. Car s’il est bien de leur permettre d’y voir clair , il est encore mieux de leur donner la possibilité d’avoir accès à l’éducation et à la culture , c’est ainsi qu’ils pourront accéder plus vite à une vie meilleure. Bravo et merci à Joëlle d’avoir été l’ambassadrice de l’Enclave dans ces terres lointaines.Connaissant ses qualités de photographe, que l'on peut déjà apprécier sur : http://photoevasion-jo.blogspot.com/ , nous ne doutons qu'elle va aussi , avec de nombreuses histoires à nous raconter, ramener de magnifiques photos !!!
Photo : Joëlle Cayla

jeudi 26 novembre 2009

ARTISANS DU PAYS : TOILETTAGE A DOMICILE


Dans notre série : Artisans du Pays
Cécile Koehlofer est toiletteuse d’animaux à domicile. Habitant à Malaucène, elle parcourt le Pays allant jusqu’à 60 kilomètres de sa base. Elle a commencé son activité il y a bientôt 4 ans et elle a su fidéliser de nombreux clients à tel point que maintenant il faut prendre rendez-vous des jours à l’avance….
Elle a eu l’idée d’aménager un camion qui comprend tout son nécessaire et quand elle arrive chez son client , elle n’a qu’une manipulation, mettre le courant avec une rallonge chez celui-ci.
Munie d’un CAP de toilettage canin elle peut bichonner tous les animaux de compagnie, du chien au chat en passant par le lapin, ou le furet. Son camion est équipé pour recevoir tous les animaux même des gros chiens….
Son idée originale a même fait l’objet d’un reportage à l’émission 30 millions d’amis, la référence en matière d’animaux…
Ah oui on allait oublier son enseigne c’est Snoupi, tellement connue qu’on l’appelle maintenant cécile snoupi, c’est plus simple….et son tel 06 68 36 71 78
Photo : Cécile dans son camion

Voir aussi : Mohair du pays
Tabliers du Pays

mercredi 25 novembre 2009

OENOTOURISME AU PAYS : LES NOUVEAUX CAVEAUX






Les NOUVEAUX CAVEAUX


L’oenotourisme commence au caveau, il semble que les vignerons aient fait leur cette évidence. C’est en effet un élément incontournable de la rencontre entre le vigneron et son public. C’est pourquoi l’on assiste depuis quelques années, malgré la crise, à la modernisation des caveaux existants pour les grandes unités comme pour les domaines particuliers. Mais pour attirer le touriste il ne suffit pas de mettre un panneau sur la route et d’attendre le chaland. Il faut proposer des animations et relancer sans cesse l’intérêt. Et là il y a encore des progrès à faire…..

Pour ne parler que de l’ année 2008, la cave de Rasteau a inauguré, au cœur du vignoble, un nouvel espace en parfaite harmonie avec l’environnement , puis en juin la cave de Cairanne se dote d’un nouveau caveau baptisé « Camille Cayran » , en juillet à Vinsobres deux nouveaux caveaux ( Domaine Peysson et Domaine Autrand), en aout c’est Le Bois des Muses à Piégon qui ouvre le sien….Et pour novembre 2008 l’ouverture par la cave « la Nyonsaise » d’un nouveau caveau assez extraordinaire de même qu’un peu plus tard en juillet 2009 aux Pilles et fin 2009 le caveau du domaine La Grand’Ribe à Ste Cécile… .

RASTEAU
Situé en face des locaux de la cave, au pied du village, il est parfaitement intégré dans son environnement paysager et viticole. Il allie en effet l’authenticité des pierres sèches et la modernité dans son aménagement intérieur et extérieur. Le nouveau caveau, ouvert 7 jours/7, représente un formidable outil commercial dans une région tournée vers le tourisme. Et comme l’a dit le directeur de la Cave, Jean-Jacques Dost : “Notre objectif est ambitieux : le caveau apportera de l’image et de la notoriété à nos vins. Les attentes sont grandes : économiquement, c’est un outil qui va nous permettre, avec un réel développement de l’œnotourisme, d’augmenter le chiffre d’affaires de la vente directe de 1,5 million d’euros (CA 2007) à 2,5 millions d’euros en cinq ans. L’investissement (durée des travaux et agencement : 16 mois) représente 1 650 000 euros pour une superficie totale de 600 m2 (vente 400 m2, stockage 200 m2). Six personnes travaillent sur place. Parmi elles, Charlotte Laé, nouvelle responsable du développement de l’œnotourisme et de la clientèle internationale.
le caveau de Rasteau (photo Christophe Grilhé )

CAIRANNE
La Cave de Cairanne est un acteur important de l’oenotourisme de la région depuis l’ouverture du lieu d'accueil original qu’est « le Parcours sensoriel ». Le nouveau caveau : “C'est un petit supplément d'âme, où convivialité, chaleur humaine, ambiance lumineuse et cadre contemporain s'harmonisent”, a souligné Pascal Valadier, le président de la Cave, lors de l’inauguration. . Le concepteur en est l’architecte Éric Ordener (également de celui de Rasteau et de Visan). Il met en valeur les vins et offre une belle vue sur les chais. L'aménagement fonctionnel a été étudié pour être une passerelle avec le parcours sensoriel. Au rez-de-chaussée, un vaste comptoir en bois clair permet la dégustation. La Cave continue d'accueillir de plus en plus de visiteurs dans de meilleures conditions : 12 000 visiteurs par
an au minimum. Le Caveau est ouvert sept jours sur sept de 9 h à 19 h.

Le caveau de Cairanne

ANIMATION
Avoir un caveau de vente , accueillant pour une cave c’est un plus. Le but est d’atteindre le label 3 feuilles attribué par InterRhône ( voir encadré). Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Encore faut-il l’animer pour créer du flux permanent de visiteurs. L’art participe beaucoup à ces animations avec la gastronomie. A la Vinsobraise (Vinsobres) les peintres se succèdent aux cimaises du caveau et de la salle de dégustation attenante . C’est aussi le cas à La Gaillarde à Valréas, dont le caveau a inauguré en 2008 un espace rénové et des nouveaux présentoirs réservés aux produits d’excellence du terroir de la région. Le lieu continue d’être un rendez-vous permanent d’expositions de peinture avec une exposition nouvelle par trimestre et ce, depuis fort longtemps. De plus le caveau est régulièrement le point de ralliement des amateurs de vieilles voitures.
L’Art, la gastronomie, le sport semblent être pour l’instant les animations les plus fréquentes des caveaux. Bien d’autres viendront compléter l’offre jouant sur le goût, la mémoire populaire, le métier de vigneron…. Alors l’oenotourisme aura pris possession de toute notre région.
Photo : caveau La Vinsobraise peinture - Ste Cécile - motos
INTER RHÔNE
La charte Vallée du Rhône, Terroirs d'Accueil
Le guide Inter Rhône présente une sélection des meilleurs lieux d'accueil dans le vignoble de la Vallée du Rhône. Tous ces caveaux de dégustations sont labellisés par la charte de qualité d'accueil "Vallée du Rhône, Terroirs d'Accueil".Les caveaux de dégustation, répondant aux critères de la charte, sont classés selon 3 échelons, identifiables par des feuilles de vignes :
1 feuille : Un accueil de qualité
Le caveau est aménagé et équipé pour recevoir les touristes, la dégustation est proposée sans obligation d'achat et réalisée dans les meilleures conditions, le caveau est ouvert à horaires fixes...
2 feuilles : Un accueil de qualité supérieure
En plus de l'échelon 1, le personnel d'accueil vous informe sur la gastronomie locale, les lieux touristiques...
3 feuilles : Un accueil d'excellence
En plus de l'échelon 2, vous pouvez déguster dans des verres en cristal, le caveau est accessible aux personnes à mobilité réduite, et vous propose l'expédition de bouteilles en France pour un minimum de 24 bouteilles...
Comment reconnaître un caveau labellisé ? Une plaque en émail, apposée à l'entrée de chaque caveau labellisé, vous garantit le respect de la charte.
Comment se repérer dans le vignoble ? Treize routes des vins ont été créées pour faciliter votre parcours à travers l'ensemble des domaines viticoles de la Vallée du Rhône. Suivez les panneaux signalétiques au bord des routes, ils vous emmèneront directement au cœur des vignes.

vendredi 20 novembre 2009

UN G7 DES OFFICES DE TOURISME DU PAYS


LE G7 DES OFFICES DE TOURISME S’EST CONSTITUE

Les présidents des 7 Offices de Tourisme du Pays suivants se sont réunis au Château de Suze-La-Rousse afin de présenter le regroupement informel des 7 Offices de Tourisme pour une nouvelle approche touristique de tout le territoire : Tricastin - Pays de Grignan - Enclave des Papes. Ce sont M. BESSON Dominique, Pays de Grignan, Mme CHALON Betty, Tulette, M. DE ZARZECKI Pascal, Pierrelatte, M. MICHEL Claude, La Garde-Adhémar,M. PAULIN Claude , Saint-Paul-Trois-Châteaux, M. PERROUX Marc, Suze-La-Rousse, et M.TAILLAND Alain, Valréas-Enclave des Papes
Ils ont , suite à leurs réunions préparatoires conclu que le temps était venu de répondre aux attentes :
1/ Du touriste internaute dans son salon en lui proposant une véritable offre touristique territoriale qui lui donne idée de tout ce qu'il pourra faire, c'est le cas du portail commun aux 7 Offices de Tourisme qu’ils veulent établir.
2/ Du touriste automobiliste, (plus de 99%des touristes ) en lui proposant des documents suffisamment variés et riches pour le retenir plus longtemps sur le territoire. La carte touristique est un début. On ne peut pas remettre à un touriste qui reste 15 jours, une carte de 2 ou 3 communes.
3/ Les professionnels recherchent des partenaires performants. Aujourd'hui, beaucoup adhérent à 1, 2, 3 ou 4 Offices de Tourisme. Nous devons raisonner à mutualiser les adhésions avec des services différents. Comme : adhésion simple, adhésion + guide, adhésion + guide + internet + Portail Internet + salon... Nous devons aussi raisonner à demain, comment créer un produit package et comment le promouvoir et le faire acheter... ?
En conclusion ils sont conscients que d'autres points sont à regarder, et que la tâche est immense mais le constat unanime est que la volonté de travailler ensemble, la cohérence du territoire et son prolongement à l'Enclave des Papes, le volume de l'offre touristique et la masse critique que représentent les 7 Offices de Tourisme donnent un levier et un moyen fort de booster notre économie touristique dans un monde concurrentiel de plus en plus aiguisé.

jeudi 19 novembre 2009

ENCLAVE DES PAPES : UN VIN A DEFENDRE



Si Chateauneuf persiste dans sa volonté d'interdire le vin "Enclave des papes" d'être vendu il faudra encore attendre pour crier Victoire.
Car les Vignerons ne se satisfont point , comme on aurait pu s'en douter, des décisions d'une justice qui par cousinage n'ose pas froisser un voisin vinicole alors que les tribunaux plus éloignés n'ont pas toujours donné raison à Chateauneuf...
Il y aurait donc deux sortes de justice en France, une près de Chateauneuf ( Nîmes) et une plus éloignée ( Lyon,Paris). Les vignerons ont donc bien raison de continuer à se battre pour faire valoir leur identité qui est autant valable que celle de Chateauneuf-calcernier qui ne veut pas de la sienne, historique pourtant.
Posons donc la question aux chateaunevois s'ils veulent changer de nom et revenir à celui qui était le leur jusqu'en 1790.... Et bien la réponse est la même que celle des vignerons de l'Enclave des papes.....
En attendant donc que Chateauneuf essaye d'interdire à tous ceux qui produisent et vendent du vin "Enclave des Papes", faisons comme d'habitude , continuons de l'apprécier, de le déguster, de le faire découvrir à nos amis, à nos hôtes lors de nos déplacements afin qu'il ne devienne jamais un "collector" mais le véritable ambassadeur de la vraie nature des vignerons de l'Enclave, bien différents de certains autres avec leurs qualités propres à l'Enclave : la tolérance, la charité,l'amour du prochain et l'envie de le voir heureux et prospère.
Photo : les vignerons iront en cassation c'est sûr
L'enclave des papes : une histoire, un territoire,des produits ,un Vin ....

vendredi 13 novembre 2009

SUPERVUES 2009 A VAISON



Supervues 2009 - Une petite surface de l’art contemporain
11, 12, 13 décembre – Vaison la Romaine -
Durant trois jours, le Burrhus est fermé en tant qu’hôtel, inutile donc de chercher à réserver une chambre. Pourtant il affiche complet et ses hôtes sont cette fois les galeries, les institutions, les artistes et les associations qui relèvent le défi de présenter leur travail dans une chambre d’hôtel. L’hôtel prend des allures de mini-foire d’art contemporain, où le public est invité à visiter 35 mini-expositions qui présenteront autant d’artistes. Trente cinq façons d’exprimer une vision de la création dans un espace donné avec les contraintes qui sont celle d’un lieu habité.
Supervues est une offre de rencontre entre des individus curieux, collectionneurs ou non, des artistes, des institutions, des galeries et des associations.
L’idée de réunir au cœur de l’hôtel Burrhus, un ensemble d’artistes et de galeries est le prolongement naturel du projet que Laurence et Jean-Baptiste Gurly poursuivent depuis de plus de dix ans, en exposant régulièrement des créateurs.
Détail de l’exposition :
35chambres occupées à découvrir 33 artistes, un collectionneur et une chambre de projection.
33 Artistes/ Galeries, institutions ou associations : Hélène Agniel / Lithos - Remy d’Allalglio / La Vigie - Olivier Bedu – Grégoire Bergeret – Damien Berthier – Caroline Blin Dominique Castell / Voyons Voir - Jean-Marc Champoulie - Christine Crozat / Galerie Martagon - Gérard Depralon / Galerie Eric Linard - André Forestier / Galerie le Réverbère - Paul Armand Gette /Galerie Porte Avion - Jean-Baptiste Ganne / La Station - Olivier Grossetête / Frac Paca - Benjamin Hugeard / La maison- Galerie Singulière – Rémy Jacquier /Urdla -Ingrid Luche – Richard Monnier - Thiery Mouillé - Ann Puig Rosado / Angle art contemporain - Lucja Ramotowski- Brunet / I .A.C. Rhône Alpes- Sophie Urbani / Galerie du Tableau - Eric Watier et d’autres encore….
Site : http://www.supervues.com/

lundi 26 octobre 2009

LES MOTS DU VIN


Un Atelier d’écriture sur « Les mots du vin » aura lieu le Samedi 14 novembre 2009
L ‘atelier les « Mots du vin » propose de relier l’usage de la langue - qu’elle soit Classique ou argotique - aux plaisirs sensoriels qui nous relient au monde. Il démarre par une lecture de textes sur le vin, un regard sur son vocabulaire et tous ses « délires » possibles: des « arômes de fleurs d’été et d’entrailles animales » (commentaire de dégustation relevé dans le magazine Gault et Millau) à l’invraisemblable expression qui qualifie un nectar de « petit Jésus en culotte de velours »…. Enfin, plus simplement, le vocabulaire de la dégustation sera mis en pratique, verre en main, en compagnie d’un vigneron-œnologue. L’après-midi sera consacré à l’écriture et à la recherche de formes adaptées à l’évocation de nos souvenirs autour du vin. Colette sera notre guide, avec ses écrits autour de la cave paternelle, puis son amour des grands crus et, enfin, ses plaisirs simples au cœur de l’été, en Provence. Aucune compétence particulière, ni en écriture, ni en dégustation, n’est requise pour participer à cette journée animée par Anne Simonet-Avril, formée par Aleph. Inscription obligatoire 14 novembre, de 10 à 18 heures - Participation aux frais, Adhérents : 50 € Non adhérents : 60 € - Arrhes : 20 €.Jeunes et demandeurs d’emploi, nous consulter. Regarde-venir, rue du marquis de la Baume ass. loi 1901 26700 -La Garde Adhémar propose et anime des ateliers d’écriture - Blog :http://ateliers-regarde-venir.blogspot.com

lundi 12 octobre 2009

CA TOURNE A VISAN




Ce n'est ni un film, ni une émission de télévision mais samedi 10 Octobre à Visan on tournait un roman-photo.
Les fidèles lecteurs de ce blog avait eu l'info il y déjà trois mois, mais cette fois-ci , toute l'équipe de tournage était au rendez-vous que leur avait donné l'homme orchestre du tournage, du scénario, de l'impression et de la diffusion de ce qui doit être le seul roman-photo de France.. YVES FURIC !
Commençé devant et dans la cave des Coteaux à Visan , l'histoire va permettre au lecteur de suivre les héros récurents Joss Fuchel, le jeune journaliste et Charles de Saint-Roch, l'aristocrate cultivé dont les connaissances encyclopédiques sont d'un grand secours pour la résolution d'énigmes qu'Yves Furic batit à partir de l'histoire authentique de chaque lieu. C'est ainsi qu'à Visan il sera question du Marot mais ..... n'en disen pas maï !



A bientôt dans les kiosques du Pays



Photo : lors du tournage à Visan !

MATERNITE DE VALREAS : PREMIERE VICTOIRE


Première victoire au procès en référé à Nîmes.
Enfin un juge qui en a ....C'est si rare que cela mérite d'être souligné.
Cette victoire en appelera d'autres !
Comme disait Ernesto "Hasta la victoria sempre!"
Pour rappel les attendus du jugement :

Article 1er -.L'intervention du comité de sauvegarde et d'amélioration de l'hôpital de Valréas est admise en ce qui concerne les conclusions dirigées contre la décision du ministre de la santé et des sports du 31 août 2009,
Article 2 : II n'y a pas lieu à statuer sur les conclusions de Mme BARTHELEMY et autres tendant là la suspension de la décision de la commission exécutive de l'agence régionale d'hospitalisation de Provence Alpes côte d'Azur.
Article 3 : L'exécution de la décision de ministre de la santé et des sports en date du 31 août 2009 est suspendue.
Article 4 : L'injonction prononcée par le juge des référés du tribunal de céans le 26 août 2009 est assortie d'une astreinte de 100 euros par jours de retard à la charge de l'Etat à l'expiration d'un délai de 8 jours à compter de la notification de la présente ordonnance.
Article 5: L'Etat versera la somme de 500 euros en application des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative au CENTRE HOSPITALIER DE VALREAS et à la COMMUNE DE VALREAS.

Photo : Pour une fois Valréas a été entendu !

jeudi 8 octobre 2009

L'EAU EST TOUJOURS RARE AU PAYS


A L'AUTOMNE, LA SECHERESSE GUETTE ENCORE

Le CEDER, en partenariat avec le Pays Une Autre Provence, a lancé depuis le 20 juillet une campagne de sensibilisation aux économies d'eau au quotidien : "Chaque goutte compte". La campagne se terminera qu'à la fin de l'automne quand la menace de sécheresse sera atténuée.

La diminution de la ressource en eau est un symptôme du changement climatique avéré et confirmé par de nombreux scientifiques. La gestion de cette ressource, partiellement renouvelable mais pas inépuisable, devient un enjeu mondial. Sa préservation touche particulièrement, et notamment cet été, le nord Vaucluse et le sud Drôme au climat généralement sec et chaud.
C’est pourquoi, le CEDER en partenariat avec le Pays Une Autre Provence proposent la campagne « Chaque goutte compte » juqu'à la fin de l'automne pour sensibiliser aux économies d'eau et aux éco-gestes. Cette campagne à destination du grand public souligne l'importance de rester vigilant sur notre consommation d'eau potable pendant l'automne tant que les nappes phréatiques ne se sont pas rechargées.

Situation encore alarmante
La situation est toujours préoccupante. Les années consécutives de sécheresse sur notre territoire non pas été compensé par les gros orages de ces dernières semaines. Les déficits se confirment... Les précipitations d’août ont été relativement peu abondantes. En conséquence, la situation des cours d’eau se dégrade, avec des écoulements qui restent faibles à très faibles pour la saison. La tendance générale des nappes est également à la baisse avec une dégradation continue des niveaux et la confirmation de situations localisées parfois inquiétantes. Le département la Drôme, conserve les mesures de restrictions des usages de l’eau. Dans le Vaucluse, les apports des pluies ont été inégalement répartis : certains débits de cours d’eau restent faibles et l'état de vigilance est décrété. Il paraît donc particulièrement important de surveiller notre consommation d'eau jusqu'à l'hiver, période habituelle de recharge pluviale.

Ne pas relâcher les efforts
Les arrêtés préfectoraux sont donc toujours d'actualité surtout en Drôme. Pour répondre à l'urgence et à la gestion de la ressource en eau, il est important de réduire notre consommation d'eau et de l'optimiser.
Aussi, les arrêtés soulignent l'interdiction de laver sa voiture, l'arrosage des jardins en dehors des heures les moins chaudes entre 19 h et 8 h pour éviter toute évaporation inutile, le remplissage des piscines.
Des astuces simples peuvent aider à réduire notre consommation d'eau : penser à réutiliser l'eau des légumes pour laver les sols ou arroser les plantes...

Prolongation de l'achat hydroéconomes pour les retardataires
Dans ce contexte délicat, si le bon sens rappelle de prendre des douches économes plutôt que des bains, de fermer le robinet lors du rasage ou du lavage des dents… Il est également possible grâce à un investissement minimum de diminuer sa consommation d'eau. Suite au succès de l'achat hydroéconome de septembre, nous proposons un nouvel achat jusqu'au 26 octobre. Nous savons que ce matériel est parfois difficile à trouver dans le commerce il vous vous est proposé à tarif préférentiel.
- Réducteur de débit pour robinet réduisant de 50 % le débit initial (de 12 l. à 6 l/mn.) : 3 €
- Réducteur de débit pour douche réduisant de 50 % le débit initial (de 12 l. à 6 l/mn.) : 6 €
Pour toute commande contacter Romain FAVIER au CEDER au 04 75 26 22 53 ou renvoyer complété le bordereau de commande disponible sur le site www.ceder-provence.org

"Si seulement 10 personnes réduisaient le débit de leur robinet de la salle de bains à 5l/mn il y aurait une économie d’eau d’environ 420 litres par jour, c'est-à-dire, 153 300 litres par an.
De quoi approvisionner 5 personnes économes en eau pendant un an…"
Crédit photo : CEDER(c)
Renseignements au CEDER au 04 75 26 22 53 ou sur le site www.ceder-provence

jeudi 1 octobre 2009

A CARCASSONNE LE 24 OCTOBRE



La manifestation de Carcassonne sera sans aucun doute sympathique et colorée mais elle sera revendicative avant tout

La situation dans laquelle est maintenue la langue d’oc est scandaleuse, indigne et donc inacceptable. Elle est scandaleuse au regard des déclarations et promesses qui ont été faites mais aussi au regard de l’introduction de l’article 75-1 dans la Constitution en juillet 2008.
Nous avons le sentiment que la reconnaissance des langues dites régionales comme patrimoine de la France risque de déboucher sur un enterrement.
Si ce patrimoine linguistique n’a aucune valeur alors pourquoi s’occupe-t-on du patrimoine matériel ? Est-il plus utile ?
Un patrimoine linguistique cela s’entretient par une politique linguistique ambitieuse.La loi promise par le gouvernement n’arrive pas. Nous n’avons aucune nouvelle positive de la part du ministre en charge du sujet.
Nos députés, nos élus dans les collectivités locales doivent intervenir auprès de l’Etat pour qu’il tienne ses promesses.
A Carcassonne, ceux qui viendront interrogeront l’Etat par leur présence mais aussi les élus locaux et les parlementaires. Être à Carcassonne sera une façon de demander à ces élus de faire la pression nécessaire pour que l’avenir de la langue d’oc, patrimoine commun à tous ceux qui habitent en Pays d’Oc, soit assuré et que la langue fasse l’objet d’une politique de la part de l’Etat.
Mais la loi future n’est pas notre seule préoccupation.
Des choses nous inquiètent beaucoup dans plusieurs domaines :
1) L’enseignement de l’occitan-Langue d’oc dans les établissements publics est sinistré. Dans les collèges et les lycées tout d’abord, rares sont les endroits où l’offre est vraiment organisée. Prétendre que la demande baisse est un argument fallacieux surtout quand tout est fait pour empêcher son expression ou pour la décourager.L’enseignement de l’occitan-Langue d’oc est systématiquement dévalorisé.
Cela fait peser un risque mortel sur le reste de la filière. Comment peut- on former des enseignants de langue d’oc si la source qui permet d’alimenter l’université est asséchée ? La mort de l’enseignement de l’occitan-langue d’oc serait-elle programmée ? Il faut que les élus des collectivités interviennent pour arrêter le massacre. La mise en place de classes bilingues dans l’enseignement public est trop compliquée et ne tient pas assez compte de la demande des parents qui doit être l’élément déclencheur de la création de ces classes. Trop de mécanismes permettent à divers niveaux de l’institution de bloquer le système.
L’information donnée aux parents est largement insuffisante pour ne pas dire souvent inexistante. Pour les écoles associatives «Calandreta» qui enseignent par immersion, chaque jour nous amène des exemples de difficultés qui entravent leur développement. !Combien de temps va-t-on laisser des individus soucieux de l’enseignement qui est donné à leurs enfants se heurter à des murs de préjugés et de mauvaise foi ? Il faut que les élus prennent conscience qu’ils doivent aider ces initiatives et faire en sorte que l’inertie de l’Etat n’entrave pas la montée d’une demande sociale.
2) Dans les médias de l’audiovisuel publics rien n’a changé en trente ans !
La télévision publique accorde moins d’une heure à la langue d’Oc par semaine dans le cas de la région la plus favorable.
Dans certaines régions il n’y a rien ! La radio publique supprime régulièrement des émissions en langue d’oc. On en arrive aujourd’hui à compter le temps consacré à notre langue sur les antennes de Radio France (France Bleu) en secondes/jour parfois en minutes, dans de rares cas. NOUS ne VOULONS PLUS de ce SERVICE qui n’est PAS UN SERVICE PUBLIC mais un service qui raisonne sur la base de préjugés. Chaque fois que des émissions ont été mises en place elles ont trouvé leur public. Pourtant on les supprime. Le service public ne fait rien non plus pour aider à la formation de professionnels des médias en langue d’oc. Il prend ensuite prétexte de cela pour dire qu’il lui manque des gens capables de répondre à ses critères de qualité.
Que dire de la diffusion des artistes s’exprimant en langue d’Oc sur ce service public ? Qui décide qu’il ne faut plus programmer de chansons en langue d’oc ?
Nous demandons donc la création d’une télévision de service public en langue d’Oc et d’une radio de service public dans la langue.
Que les élus de nos régions trouvent avec l’Etat un accord pour la création de cette télévision et de cette radio de service public en langue d’oc.
Mais les institutions d’Etat ne sont pas seules en cause.
Si certains élus locaux, certaines collectivités ont commencé à faire un peu pour la langue d’oc nous leur disons que c’est bien, mais que ce n’est pas assez. D’autant plus qu’au regard de certaines promesses et déclarations nous sommes loin du compte.
ILS DOIVENT FAIRE PLUS que ce soit dans les communes, les départements ou les régions. La politique pour l’occitan-langue d’oc ne peut se résumer à une maigre ligne budgétaire. S’ils ont commencé à faire un peu, ils sont sur la bonne voie mais il est clair qu’ils doivent être beaucoup plus ambitieux et volontaristes.
Quant aux autres, ceux qui n’ont pas encore commencé à faire ; il est temps qu’ils s’y mettent. Ils sont en retard, ils sont à côté de la plaque.
Partout les enquêtes montrent l’attachement de la population à la langue et le désir de la voir s’épanouir. Ne pas répondre à cette demande est une erreur. C’est prendre un retard qu’il faudra rattraper un jour ou l’autre, c’est ne pas comprendre les enjeux culturels, sociaux de la globalisation dont certains parlent tant .
Il faut que les régions d’oc se regroupent pour la mise en place d’une politique inter régionale en faveur de la langue d’oc et qu’elles travaillent avec les voisins de la Région Piémont et du Val d’Aran.
La politique en faveur de la langue d'Oc nécessite que l’Etat prenne sa part de responsabilités et que les collectivités en fassent autant. Mais il est du devoir des élus des régions, des départements et des communes et des parlementaires de faire la pression nécessaire sur l’Etat. Ils doivent aussi faire la pression sur les partis pour que le sujet ne soit plus l’objet de sarcasmes, de déclarations insultantes, de fantasmes ou d’amalgames d’un autre temps.
Il y aurait bien d’autres sujets à aborder comme par exemple ces ridicules résistances à la création de crèches bilingues. Il faudrait se demander pourquoi la langue ne peut apparaître dans la vie publique (signalisation bilingue, publications, etc). Parmi ceux qui organisent la manifestation de Carcassonne, il y a des associations, des spécialistes de tous ces domaines. Nous avons fait des propositions aux diverses collectivités et à l’Etat . Que les responsables politiques à quelques mois des régionales nous disent ce qu’ils ont fait, qu’ils nous disent surtout ce qu’ils vont faire et qu’ils le fassent !Ceux qui seront à Carcassonne attendent autre chose que des déclarations de sympathie. Dire que l’on aime la langue et ne rien faire ensuite c’est insulter l’avenir. Donner un avenir à la langue passe par une volonté politique, par la construction d’un projet. C’est ce que nous voulons pour notre pays d’oc , pour ceux qui y vivent et pour l’ensemble de ceux qui peuplent cette planète …

La Lengo que parlan es patrimòni de l’umanita !

COUOURDINACIOUN « ANEN O !» Coumita d’ourganisacioun de la manifestacioun dóu 24 d’óutobre de 2009 à Carcassouno -www.manifestarperloccitan.com - www.felibrige.org

COMMENT Y ALLER ? Un car partira de la Calandreta d'Orange à 9H du matin.
Retour : départ de Carcassonne : 18H Pour vous inscrire, téléphonez à la Calandreta ( 04 90 34 94 47 demandez Chantal ou Caroline)
Il reste encore quelques places.Dépêchez vous! Prix: 25 € pouradultes 15 € pour les moins de 20 ans.

Photo : Jean-Marc Courbet (Baile du Félibrige), Isabelle Mejean (I.E.O Drôme) et Jean-Pierre Belmon, trois défenseurs de la langue.

VAQUI SUR FR3 PARLE DU PAYS





VAQUI – FR3 PARLE DU PAYS

Jean-Pierre Belmon, producteur d’émissions en provençal et en occitan depuis longtemps a FR3 Méditerranée, a réussi à réunir en ce temps de vendanges, deux choses qui se complètent bien : le vin et la langue occitane. Il a réussi aussi a mobiliser présentateurs et équipes de Bordeaux, Montpellier et Marseille- ce qui n’est pas un mince exploit- pour préparer trois sujets sur le Goût, la vigne et le vin. De Villeneuve lez Avignon à Suze la Rousse en passant par Beaumes de Venise il a réuni les acteurs de cette filière vin, la condition n’étant bien entendu qu’ils s’expriment en provençal.
C’est ainsi qu’à Suze , il a pu notamment interviewer Max Feschet, maire de Bouchet et vigneron, Isabelle Méjean de la chambre d’agriculture de la Drôme et une étudiante de l’université du vin, une polonaise, qui sera donc la seule personne de l’émission à parler français ! Les sujets seront projetées le samedi 10 octobre sur FR Marseille le samedi 10 septembre à 10h20 dans l’émission « Vaqui » et le dimanche 11 octobre à 11h40 sur FR3 Languedoc-Roussillon dans l’émission « Viure al Païs ».
Présentée par Lisa , jeune fille du Pays – de Baume de transit- qui prouve qu’on peut-être jeune et parler couramment le provençal sans être ringard ( ce que pensent de nombreux jeunes) , VAQUI est la dernière émission en occitan qui perdure, bouroulée au gré des grilles et des années du samedi au dimanche, elle risque un jour de disparaître si la langue n’obtient pas son statut et sa reconnaissance par la loi. C’est aussi le sujet de la manifestation de revendication du 24 Octobre à Carcassonne.

Photos : l’équipe de tournage – les 3 présentateurs – J.Avril ( Université du Vin),I.Mejean et J.P.Belmon ( au centre) - le tournage

mercredi 30 septembre 2009

OENOTOURISME : LE JARDIN DES VIGNES DE SUZE LA ROUSSE





LE JARDIN DES VIGNES DE SUZE LA ROUSSE

Le château de Suze-la-Rousse, classé monument historique, trône sur son promontoire rocheux au cœur du vignoble des Côtes du Rhône. Cet édifice, témoignage exemplaire de l'architecture médiévale et Renaissance en Provence, est depuis 1965 propriété du Conseil général de la Drôme.Il propose de découvrir ce site patrimonial à travers des visites assurées par ses guides et son service pédagogique ; le château est également animé par des expositions d'art et de photographie, qui sont l'occasion de mêler patrimoine et création actuelle. Depuis 1978, une partie du château abrite l'Université du vin.

UN JARDIN AMPELOGRAPHIQUE

Celle-ci y développe des actions de sensibilisation et de formation à l'œnologie, notamment depuis 1989 par la création d'un jardin ampélographique sur un terrain municipal mis à disposition au Syndicat des vignerons de Suze. Ce Jardin des Vignes est accessible librement soit à pied par la porte des Flamands soit du château en traversant La Garenne * jusqu’au Jardin des Vignes où sont plantés les principaux cépages de la viticulture contemporaine. Tous sont aisément identifiables et leurs différence se voient à l'œil nu : dans la taille, la couleur et la forme des feuilles comme celle des grappes. L'objectif scientifique du jardin ampélographique fut de constituer une collection accessible par tous.
Outil pédagogique pour les professeurs, la collection est accessible aux étudiants et amateurs qui peuvent suivre les stades phrénologiques, s'entraîner à reconnaître les caractères morphologiques des variétés ils pourront comme le vigneron observer la vie du jeune rameau, la forme de la baie, surveiller les premiers bourgeonnements….
Grâce a un étiquetage soigné, les 23 cépages des Côtes du Rhône : viognier , syrah, grenache, mourvèdre, cinsault... mais aussi ceux du Bordelais ,du Jura ou encore d'Italie. Au total 69 cépages les plus utilisés dans le monde pour faire du vin.
La Bibliothèque et la Librairie complèteront utilement cette découverte
Depuis 1991 , au pied du Château du Suze-la-Rousse, dans les anciennes écuries restaurées et baptisées "Espace Médicis" , des salles de cours , de réunion et d'analyse sensorielle complètent les installations du Château
Les Laboratoires d'Oenologie et d'Agronomie contribuent par leurs analyses et leurs conseils à la qualité des Vins élaborés dans la Vallée du Rhône.

*La Garenne
Ce parc de 23 hectares est appelé la Garenne, un terme médiéval qui évoque les plaisirs de la chasse……Le parc est composé principalement d'essences méditerranéennes (chênes verts, pins parasols, chênes pubescents, érables de Montpellier, lauriers-tins...), cet espace naturel recèle aussi des vestiges historiques très intéressants : une glacière enterrée de conception antique, un jeu de paume édifié au XVIème siècle à l'occasion d'une visite du roi Charles IX, une chapelle construite au XVIIème siècle, un pigeonnier ancien. L'agrément d'une promenade ombragée se double du plaisir de découvrir ces trésors dont certains sont bien cachés. La population locale, comme les touristes de passage, cèdent volontiers à cet écrin de verdure. L'approche patrimoniale se prolonge naturellement par les sentiers de la Garenne..