lundi 27 avril 2009

OENOTOURISME AU PAYS : LE DOMAINE VIRET à St-Maurice/Eygues





Guide Inter Rhône
Avant tout départ dans le vignoble du Sud-Drôme et du Nord-Vaucluse, que l’on appelle aujourd’hui le Pays « Une Autre Provence » , il faut vous procurer l’indispensable guide édité par Inter Rhône, l‘Interprofession des vins de la vallée du Rhône intitulé « Tourisme et Vignobles en Vallée du Rhône ».

Sur la route des Vins de l'Aygues : le Domaine Viret à Saint-Maurice (26)
« Il y a dans notre pays tellement de magnifiques coins à vigne, véritable instrument de musique qui attendent simplement le retour de leurs musiciens. » C’est en ces termes que Nicolas Joly*, maître à penser de la Biodynamie s’adresse à ses amis viticulteurs. Parmi ces musiciens nous avons, dans notre région, à Saint-Maurice sur Eygues, Alain et Philipe Viret, le père et le fils, qui ont fait en quelques années du domaine qui porte leur nom et surtout des vins qu’ils produisent une référence de qualité. Et tout d’abord leur domaine a été reconnu par le bâtiment de leur cave qui se voit de loin et qui ressemble à un temple inca. Et ensuite par leur méthode de culture qu’ils ont dénommé « cosmoculture ». Nous sommes allés à leur rencontre pour découvrir leur approche de la vigne et du vin. M.Olivier




Le Domaine
Le domaine Viret est d’un seul tenant (50 ha) sur la commune de Saint-Maurice, véritable amphithéâtre de vignes (30ha), de chênes truffiers, de bois, d’oliviers et de lavandes. Orienté plein sud, face au Ventoux , ils y ont installé un véritable écosystème qui a donné sa pleine mesure dans la bouteille suite à leur départ de la cave coopérative en 1999, date aussi de leurs premières cuvées propres. Ils possèdent par exemple deux parcelles de ceps centenaires. En quelques années et en disant ce qu’ils faisaient, ce qui n’a pas manqué de les faire passer, pour le moins, pour des originaux, ils ont obtenu des résultants magnifiques.
La Cosmoculture
La Cosmoculture est une méthode d'agriculture naturelle rejoignant les principes fondamentaux des cultures biologiques et biodynamiques. Elle ouvre des horizons nouveaux sur des principes ancestraux oubliés que sont l’étude des éléments du sol ( géobiologie), la radionique, le balisage planétaire et la mémoire de l’eau* Tous ces principes sont appliqués au Domaine Viret avec des méthodes de viticulture et de conduite de vignobles plus conventionnelles (labour, enherbement naturel, palissage qualitatif, travaux en vert..).
Tout a été mis en place pour recréer un véritable biotope où la vigne retrouve ses défenses naturelles et un système immunitaire performant, afin de lutter naturellement contre les pathogènes fréquemment rencontrés en viticulture. Le retour des vers de terre et des sols moins compacts sont la preuve que cette culture est bonne pour le sol.
La Cathédrale des Vins
Bâti sur le principe du nombre d'or (règle de l'architecture des Bâtisseurs de la Grande Egypte), le chai est constitué de blocs de pierre de 3 à 6 tonnes chacun. Les formes, les volumes, les treize colonnes et le chœur ont ici un rôle bien défini qui doit permettre l’expression optimale des vins.
Photo : La cathédrale des Vins

La culture de la vigne- La vinification- Les DOLIA
Le principe qui veut que l’on doit agir en préventif sur la vigne , sans lui pulvériser des produits issus de molécules de synthèse a bien entendu amené A & P.Viret à sélectionner leurs propres ceps et ils ont sur le domaine une pépinière qui leur permet de sélectionner les variétés les plus résistantes. Pour l’instant en cas d’alerte de maladies on peut toujours traiter avec le cuivre ( max de 2,5kg/ha) . Mais en règle générale et depuis 4 ans il n’y avait eu aucun traitement de cette sorte. Cette année il a bien fallu en faire un peu sinon c’était la perte complète de la récolte. Pour aller plus loin et éviter, à terme, les traitements, ils sont en relation permanente avec des chercheurs français et étrangers pour résoudre cette équation.
Pour A & P.Viret il y a deux finalités vers laquelle ils tendent en permanence
a)Le raisin doit être sain
La finalité reste la qualité de la matière première (vendange). Le raisin doit être sain et naturel (issu d'une alimentation naturelle : celle du terroir) afin de donner des grappes mûres ayant du degré mais aussi un équilibre entre acidité, tannins, couleur…
b)Le VIN doit être bon
Ce raisin doit permettre la mise en place au chai d’une méthode de vinification qu’ils veulent avec le moins d'interventions de l’homme et sans ajout de produits œnologiques, dans le but d'offrir un vin authentique, naturel et vivant, véritable reflet des saveurs oubliées du terroir.

Toujours dans cette recherche de qualité A & P.Viret ont commencé en 2006 à vinifier dans des Dolia (amphores romaines d’une contenance de 4000 à 480 litres). Le résultat leur ayant semblé très convaincant ,ils ont décidé de passer à une échelle supérieure en commandant 20 dolia à un potier de la région. Bien que cette vinification soit plus contraignante en terme de main d’œuvre elle va leur permettre de faire au niveau aromatique un tout autre vin que les amateurs attendent déjà avec impatience.

Les cuvées du Domaine.
Les vins du Domaine Viret sont divers dans les trois couleurs en Vin de Table ( Amphora, Collection Paradis) , Vin de Pays ( cuvée Solstice) Côtes du Rhône ( Energie Yin et Yang), Côtes du rhône Villages Saint-Maurice qui se déclinent en cuvée issues de parcelles bien déterminées ( Maréolis, Colonnades, Emergence). Les ont des caractéristiques communes telles que la richesse en matière, un potentiel de garde très élevés, des composés phénoliques de deux fois supérieurs à leurs homologues, pour les rosés de la fraicheur et du parfum ; pour les blancs des saveurs éclatantes.

Seuls au Monde ?
Les Viret ne sont pas les seuls vignerons au monde à se soucier de la nature. Ils ont rejoint le groupe « Renaissance des Appellations ». Il rassemble 120 viticulteurs en biodynamie de 12 pays différents (80% de français et des Allemands, Suisses, Espagnols, Américains, Italiens, Slovènes…). Ils se déplacent de plus en plus dans le Monde. Avec eux ils sont allés à Moscou, à Tokyo ou à San Francisco. Cela leur permet aujourd’hui de vendre 60% de leur production à l’export, étant entendu que 100% de leurs vins sont vendus en bouteilles.

Adresse : 26110 Saint Maurice / Eygues
Tél : (33) 4 75 27 62 77.
Fax : (33) 4 75 27 62 31.
Email : cosmoculture@domaine-viret.com

http://www.domaine-viret.com/

jeudi 23 avril 2009

LE VIN AU FEMININ A VISAN





La 7e Journée du vin au féminin aura lieu à la Cave Les Coteaux de Visan le Samedi 23 mai 2009, à l’’occasion de la fête de la Vigne et du Vin. Elle sera Présidée par Isabelle Forêt, auteur du « Fémivin », le premier guide du vin destiné aux femmes.
Au Programme Toute la journée de 10 h à 19h :
Visite des caves avec dégustation sur fûts à la cave de vieillissement « Saint-Vincent » et initiation à la dégustation. Visite du terroir commentée par un vigneron.
Exposition « Impression de lignes » de l’artiste Anne Goyer du 1er au 31 mai, à l’Espace Dégustation AnVis.
Le matin :
Un jury féminin, composé de dégustatrices, professionnelles et amateurs, présidé par Isabelle Forêt, sélectionnera la cuvée Femmes 2008 (places limitées, sur invitation).
A midi :
Menu spécial « Journée du vin au féminin », au Restaurant « Les Troubadours ».
L’après-midi :
Animations et conférences à l’Espace Dégustation AnVis
14h30 : Martine Coutier, ingénieure au CNRS au laboratoire d’Analyse et Traitement de la langue française, présentera son ouvrage « Le dictionnaire de la langue du vin » et animera une conférence sur le thème « Des mots et des vins ».
16h00 : Isabelle Forêt, auteure du guide « Fémivin », du site Internet www.winewomanworld.com et journaliste, qui anime les accords mets et vins de l’émission « La cuisine d’à côté » sur France 3 Méditerranée, nous proposera une conférence-débat sur le vin et la santé.
Contact : Christiane Théodosiou – Cave Les Coteaux de Visan – BP 22 84820 Visan – tél : 04 90 28 50 79 – e-mail : cave@coteaux-de-visan.fr
Photos : le jury de femmes de 2008
Isabelle Forêt animera le débat.

mardi 21 avril 2009

ECRIRE AU PAYS


Ecrire au fil du vieux Rhône
Les 8, 9 et 10 mai 2009
Trois balades, carnet de notes en main, pour nous imprégner des lieux, pour aiguiser notre regard, pour capturer quelques mots nouveaux ou renouer avec les anciens : au bord de la Berre, modeste affluent du Rhône, avec les castors ; à la résurgence de Tourne à Bourg St Andéol avec le Dieu Mithra; du côté des lônes et sur l’île de la « Désirade » au confluent de l’Ardèche et du Rhône; enfin à Pont St Esprit pour l’anniversaire des 700 ans du pont et au Musée d’art sacré du Gard pour écouter l’histoire merveilleuse d’une petite vierge gothique surgie des eaux du fleuve.

Voir, sentir, écouter, noter, polir les mots, puis s’emparer des histoires locales : notre travail nous fera voyager entre prose poétique et écriture de fiction.
Les après-midi, stylos en main, se dérouleront au bord de la Berre à Valle Aurea, sous les voûtes et dans les jardins de Regarde-venir à la Garde Adhémar et dans la Maison des Chevaliers à Pont St Esprit (musée d’art sacré).

Inscription obligatoire pour recevoir le programme détaillé
Participation aux frais : 120€ - Tarifs réduits pour les jeunes et les demandeurs d’emploi
Regarde-venir, ass. loi 1901, . Rue du marquis de la Baume 26700 La Garde Adhémar propose et anime des ateliers d’écriture - 04 75 04 44 50 en Drôme provençale et ailleurs... http://ateliers-regarde-venir.blogspot.com/index.html

vendredi 17 avril 2009

DE FERME EN FERME AU PAYS


La présentation de « Ferme en Ferme » a eu lieu au Domaine Rocheville à Nyons. Etaient présents le maire de Nyons, Vice Président du Conseil Général Pierre Combes, Hervé Rasclard Conseiller Général Président du Syndicat Mixte des Baronnies Provençales et Coco Combel Maire de Cornillac et les agriculteurs qui participent activement à la manifestation qui aura lieu les 25 et 26 avril.
Tour à tour chaque participant était invité à présenter son domaine, sa ferme, signaler les nouveautés, les originalités de leur circuit du Nyonsais. Brigitte faisait un historique de ce week –end de découverte, qui permettra de venir visiter, comprendre , rencontrer pendant deux jours les agriculteurs qui pratiquent une agriculture respectueuse du milieu. Pierre Combes se félicitait de se retrouver chaque année pour une nouvelle préparation des deux jours de découverte dans le Nyonsais, il annonçait la venue président Guillaume les 25 et 26 avril pour visiter les agriculteurs. Hervé Rasclard revenait sur le projet de parc naturel qui se prépare , sur la charte qui se met en place, il voyait bien l’organisation de Ferme en Ferme intégrer le futur parc, un parc entre autre qui mettra en valeur les circuits courts de commercialisation de produits agricoles , notamment le bio. « Le projet de Parc se fera , il fera avancer le territoire avec les acteurs du territoire »
Comme il est de coutume en présence des nombreux produits du terroirs présentés , il s’ensuivait une dégustation remarquable aussi bien en tapenade, vins, fromages, biscuits tous produits avec passion sur les fermes du Nyonsais qui participent à l’opération.

Liste des participants de ‘Ferme en Ferme’et Restaurateurs – notre photo

‘Au Jardin d’huile’ à Condorcet - ‘Domaine Deurre’ à Vinsobres - ‘Domaine du Chêne’ vert à Mirabel aux Baronnies- ‘Domaine la Taurelle’ à Mirabel aux Baronnies -‘Domaine Rocheville’ Nyons ,- ‘Domaine du Rieu frais à ST Jalle - ‘Domaine Giniès à Piégon -’Mohair du Moulin’ à St Sauveur Gouvernet - ‘L’eau Claire’à ST Férréol Trente Pas -‘Ferme Monge’à Arnayon - ‘Ferme auberge Dagobert à Rochebrune - ‘Ferme Pierre Vieille’à Cornillac, Café de l’avenue à Nyons et l’Auberge du petit bistrot de Vinsobres,

mercredi 8 avril 2009

EXPOSITIONS AU PAYS




à Suze la Rousse , jusqu'au 24 mai 2009 au Chateau

- Photos de Bertrand STOFLETH et Juan ROBERT - Cette eau qui voyage commandes de la Conservation du patrimoine de la Drôme sur Le fleuve Rhône et la nationale 7
A Valréas, du 11 au 19 avril au chateau de Simiane

- Peinture : les peintres provençaux - hommage à Paula Font, Francis Eula,René Brès et invité d'honneur Guy MONTPERT

Pour figurer dans cette rubrique, veuillez nous envoyer vos dates et nom d'artistes.. à : apuap@aliceadsl.fr


ARTISANS DU PAYS : MOHAIR DU MOULIN











Dans notre série Artisans du Pays, nous sommes heureux de vous signaler Dany et Noël AUBERT qui, à Saint-Sauveur Gouvernet, ont un élevage de chèvres , produisant un mohair de haute qualité, dans des conditions de bien être animal et environnemental. Ils adhèrent en effet à la charte de qualité "Le mohair des fermes de France". Avec cette laine sont produits et vendus des articles dont le confort s'ajoute à l'authenticité et à l'élégance.En pur mohair de chevreau vous trouverez des écharpes et étoles tissées, des plaids, des couvertures , du fil à tricoter. Avec de la soie ( de 23 à 40%) des carrés tricotés, des gants, du fil à tricoter et enfin des chausssettes courtes et longues ( 78% mohair, 21%polyamide et 1% lycra).

Vous pouvez les rencontrer à leur domaine, mais vous ne pouvez pas manquer Dany et son sourrire sur tous les marchés d'artisans dans la région l'été ou les marchès de Noël l'hiver.
- La ferme du Moulin participe à l'animation "de Ferme en ferme" les 25 et 26 avril 2009

Mohair du Moulin - Le Moulin -26110 ST-SAUVEUR GOUVERNET - 04.75.27.30.65
Photos : productions de La ferme du Moulin - Dany Aubert

vendredi 3 avril 2009

LES REALISATIONS DU PAYS EN 2008


Les sceptiques sur le pays disent souvent : à quoi ça sert? Une concoférence de presse vient de faire le point sur les réalisations du Pays Une Autre Provence en 2008/2009.
Rappel – Le Pays : une stratégie politique qui rassemble les intercommunalités
Contrairement aux collectivités locales et territoriales, le Pays, territoire de projet, n'a pas de
compétences propres. Le Pays intervient dans les domaines que ses membres considèrent comme essentiels à l'avenir de son territoire : l'aménagement du territoire, la santé, les transports, l'emploi, la formation et dont les logiques dépassent l'échelle intercommunale. Il ne porte pas d'action directement sauf quand la taille ou la nature du projet rend difficile de s'appuyer sur un maître d'ouvrage pour porter le projet.
Exemples de réalisation emblématique :
- TRANSPORT : Le déploiement d'une ligne TER Nyons Valréas Montélimar et le redéploiement delignes de transport en commun des Conseils Généraux de Vaucluse et de la Drôme sur les axes EstOuest du Pays, notamment vers le Pôle emploi de Bollène. Pour la suite, un système d'informationsur l'offre de transports en commun est prévu, ainsi que la sensibilisation et l'accompagnementdes communautés de communes pour l'amélioration des gares routières.
- SANTE : Le Pays travaille à l'organisation de services et de structures de santé qui répondent auxbesoins de la population du territoire. Ce sont les observatoires Régionaux de la Santé (ORS) deRhône Alpes et PACA qui réalisent une étude quantitative et qualitative de l'offre de santé sur leterritoire. De cette étude publiée en septembre 2009 sera tiré un plan d'action.
2 – Le Pays : une action adaptée aux besoins du territoire
Pour mettre en oeuvre sa charte de développement et mobiliser des fonds, le Pays utilise certains contrats qu'il passe avec les Régions (Contrat de Développement de Pays de Rhône Alpes (5M€)et Contrat Aménagement Solidaire et de Développement Durable (1,5M€) ), le Conseil Général de Vaucluse et l'Europe à travers LEADER (Liaison Entre Actions de Développement de l'Economie Rurale -1,4M€). Grâce à ces contrats, le Pays finance des actions qui émanent directement des besoins de son territoire.
Ainsi en 2008-2009, quelques exemples d'actions soutenues par le Pays:
- Points de vente à plusieurs producteurs à Pierrelatte et à Grillon :
Le Pays s’inscrit dans le développement durable et désire soutenir les actions valorisant les produits locaux et les circuits courts. Ainsi en 2008, le Pays a accompagné la création de 2 points de vente collectifs (rassemblant des producteurs agricoles locaux) à Pierrelatte et à Grillon.
- Bistrots de Pays en Drôme provençale et bientôt Haut-Vaucluse
Le Pays soutient depuis 2007 l’animation du réseau des Bistrots de Pays en Drôme Provençale. Cette action est portée par la Communauté de communes du Val d'Eygues (CCVE).« Bistrot de Pays » est un label donné aux derniers restaurateurs ou cafetiers des villages les plus ruraux pour les aider à maintenir une activité en leur garantissant une communication à l’attention des touristes notamment. En échange les professionnels s’engagent à offrir des services : par exemple restauration pour les cafetiers ou point presse. En Drôme provençale 16 professionnels ont été labélisés. En Haut Vaucluse sous l’impulsion de l’Association pour le Développement Touristique en Haut Vaucluse (ADTHV), 4 cafetiers/restaurateurs devraient être labélisés en 2009. Le Pays a insisté pour qu'un transfert d’expérience entre la Drôme et le Vaucluse soit établi. Il soutiendra la connexion des 2 réseaux. (18 119 € subventions Rhône-Alpes)
- Couverture territoriale des Espaces Publics Internet (EPI)
Les Espaces Public Internet sont des espaces dédiés aux citoyens pour les aider à mieux utiliser Internet. En Vaucluse grâce au programme ERIC (CG84 et PACA ) l’ensemble du territoire est couvert. En Drôme, le Conseil général lance une batterie d’appels à projet visant à la création d’Espaces Publics Internet. Conscient de l’intérêt des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le Pays a décidé de soutenir cette initiative en cofinançant les créations ou le développement d’espaces. En 2008 le Pays a accompagné ASOFT, une association qui proposait déjà un espace à Nyons, dans le développement de permanences sur d'autres communes de la CCVE. (6000 € de sub RA)
- Sensibilisation à la télésanté auprès de professionnels en 2008
Le Pays a favorisé la mise en réseau des hôpitaux du territoire à travers la télémédecine. Il a accompagné l’ATRIRE dans une opération de rééducation fonctionnelle à distance et a organisé une conférence à Vaison pour les professionnels de la santé avec le CATEL (club d’usagers de la télésanté).
- Financement en 2008 de la campagne préventive sur la gestion de l'eau du CEDER
Avec le Centre pour l'Environnement et le Developpement des Energies Renouvelables (CEDER), le Pays conscient de la rareté de l’eau, a voulu sensibiliser les habitants, les entreprises et les collectivités à la nécessaire économie de cette ressource à travers une campagne de sensibilisation. Cartes postales, spots radio… (20 000 €)
- En matière culturelle le pays est très sollicité et finance beaucoup d’actions. Par exemple :
o Action de développement du cinéma itinérant autour de Buis et Sederon (Cinéma de Buis)
o Soutien au Festival de Contes et Rencontre des Baronnies
o Soutien au salon du livre jeunesse de St Paul Trois Châteaux
o Soutien au festival hors été des Sérénades Buxoises
o Soutien à la création : Théâtre école de la lance et des baronnies, Jaccottet Pétrarque
(Rousset les Vignes)
Montants des subventions régionales apportées aux porteurs de projet à travers le Pays
montant total affecté depuis la création du Pays 2006 montant affecté depuis 2008
Région Rhône-Alpes 855 137 € 616 964 € - Région Paca 247 167 € 96 696 €
D’autre part depuis la fin mars 2009, deux règlements vont permettre d'allouer directement des fondsrégionaux :
- aux sites touristiques de la Drôme provençale et du Haut Vaucluse qui souhaitent rénover leur
muséographie, se mettre en réseau et se professionnaliser.
- au maintien et à la sauvegarde du « petit patrimoine », c'est-à-dire le patrimoine lié à l'eau
comme les lavoirs, les fontaines...et le patrimoine bâti existant en pierre comme les murs de
séparation en pierres sèches, les lieux de culte... les porteurs de projet pourront être publics ou
privés à condition que les lieux soient ouverts au public.
Sites touristiques et petit patrimoine « font pays », ce sont des réalités emblématiques que l'on retrouve dans chaque ville et chaque village du territoire.
3 – Le Pays, une façon différente de décider
Elus et membres de la société civile se partagent la gouvernance du Pays. Tous sont réunis dans l'instance décisionnelle du Pays, le comité de pilotage. Ils travaillent également ensemble dans les trois commissions thématiques mixtes :
« économie emploi formation tourisme » (Elus : Florence Morales COPAVO et Jean Michel Catelinois ST-PAUL / CDP : Philippe Froment et Albert Morel
« santé transport TIC habitat logement » (Elus : Fréderic Bise/ CDP Vincent Faure)
« culture patrimoine environnement » (Elus : Jean Yves Ginel ComCom Séderon et Patrcik Adrien Enclave des Papes / CDP : Benoit Mallet)
Le 29 janvier 2009, le Conseil de Développement (CDP) a élu une nouvelle équipe présidée par Jacques Perrin.
Pour remplir sa mission d'instance participative, le CDP s'est fixé les objectifs suivants :
 s'ouvrir à tous les citoyens désireux de participer à la construction du Pays et mobiliser les
compétences exceptionnelles capables d’appuyer les initiatives des collectivités locales dans la
conduite de leurs projets
 organiser des rencontres et des débats pour promouvoir la démarche Pays
 utiliser la prospective comme un outil de développement
 placer au coeur de son action l'évaluation et la communication.
Photo : les nouveau responsable du Pays "UNE UTRE PROVENCE"

NYONS : La Foire éco-biologique NATURELLEMENT


La 18è foire éco-biologique Naturellement offrira de nombreuses nouveautés lors de sa prochaine édition les 22 au soir, samedi 23 et dimanche 24 mai à Nyons sur la promenade de la digue. De l'aménagement à la programmation, la foire est à l'écoute de son public.

Plus que jamais les questionnements sur notre quotidien, nos usages de consommation, nos déplacements devraient être au centre de ce contexte de crise mondiale. A l'heure où l'économie s'effondre et que l'être humain réapparaît comme une priorité, la foire éco-biologique continuera de s'interroger sur le mieux vivre, le mieux partager, le mieux consommer, le mieux transmettre au travers des ses animations, "causeries", débats, ateliers…

Dans sa démarche de partage d'expérience, de transmission de savoir-faire, la foire, ou l'éco-village temporaire, offre des nouveautés qui permettront nous l'espérons de la rendre toujours plus conviviale et accueillante :.
- Un espace bas aménagé avec le concours de la mairie pour plus de mobilité, un meilleur accès et un espace détente-buvette tenu par l'organisation sous le nom de "comptoir de la soif" dans un esprit toujours "village éco-bio"…
- Cet espace bordé par l'Eygues accueillera également de nombreuses structures institutionnelles qui se sont engagées dans des projets autour du développement durable et en faveur de l'environnement. Les visiteurs pourront ainsi découvrir les initiatives de collectivités, associations sous forme d'expositions, stands…
- Cette année la programmation propose des "causeries" qui remplaceront les "conférences". Elles seront des lieux de témoignages et de débats encore plus citoyens autour de sujets originaux et exemplaires… à découvrir dans le programme qui sortira le 15 avril
- Les soirées ne seront pas de reste avec le vendredi soir un débat-citoyen autour de la marche militante et le samedi une soirée en 2 parties avec théâtre d'improvisation sur l'eau et concert accoustikofestif avec GATTAKA.

Renseignements et inscriptions au CEDER au 04 75 26 22 53 ou sur le site www.ceder-provence.org

18è foire éco-biologique Naturellement le vendredi 22 au soir, les samedi 23 et dimanche 24 mai 2008 de 10 h à minuit et de 10 h à 18 h sur la promenade de la digue à Nyons;
Photo (CEDER) : Panneaux solaires

jeudi 2 avril 2009

EXCLUSIVITE APUAP : le texte remis à BENOIT XVI

Fidèles lecteurs de ce blog depuis deux ans, voici votre amour de notre pays "Une Autre Provence" récompensé par le texte intégral - que vous ne retrouverez nulle part ailleurs - des doléances remises à Benoit XVI par les ambassadeurs de l'enclave. Je vous invite notamment à lire le dernier paragraphe ( en gras). On attend le jugement du pape...

" L’enclave des Papes, une histoire d’exception"

"Repérable sur n’importe quelle carte de France, l’Enclave des Papes forme une anomalie remarquable dans le découpage départemental français. Canton du Vaucluse enclavé dans le département de la Drôme, à la jonction de deux régions administratives, l’Enclave demeure le témoin et le marqueur d’une époque révolue. En 1229, le Traité de Paris[1] stipule que les possessions du comte de Toulouse située en terre d’Empire –et désignées comme terres au-delà du Rhône : « terram autem quae est in Imperio ultra Rhodanum » - seront abandonnées en perpétuité à l’Eglise romaine. Ces possessions comprennent le marquisat de Provence, ou terre de Venaissin, démembré de la Provence en 1125 ainsi que la moitié d’Avignon qui n’est cependant pas mentionnée dans le traité. Ce n’est qu’en 1274 que le pape Grégoire X récupère effectivement la terre de Venaissin[2]. Les limites des nouvelles possessions pontificales, qui comprennent alors une soixantaine de communautés, sont assez précises au sud, à l’est et à l’ouest mais il en va tout différemment au nord. La souveraineté pontificale ne consiste qu’en quelques droits éparts, contestés et enchevêtrés avec ceux des dauphins du Viennois, des Montauban et parfois des Templiers sur Valréas[3] et Grillon[4]. Peu après l’installation du siège pontifical en Avignon (1309), le pape met en place une politique de consolidation du territoire[5].
L’abolition de l’ordre des Templiers (1312) fournit une occasion unique d’accroissement territorial : l’ordre détenait en plus de quelques commanderies, dont la plus célèbre est celle de Richerenches, de nombreux droits seigneuriaux sur plusieurs lieux des environs. Les biens, confisqués, passent dans un premier temps à l’ordre hospitalier de Saint Jean de Jérusalem puis au Saint-Siège[6]. Richerenches intègre alors le patrimoine de Saint Pierre. La donation comprend également les droits des Templiers sur Grillon et Valréas. La souveraineté pontificale n’est pourtant pas encore établie définitivement sur ces deux lieux ; elle l’est deux mois plus tard, quand le 30 août 1317 Jean XXII achète des droits des Dauphins du Viennois sur Valréas pour 16.000 livres petits tournois[7]. L’intégration de Grillon au Comtat est légèrement antérieure : la communauté a dû contribuer à l’achat de Valréas[8]. Dès lors, la papauté semble entrer dans une politique d’extension du territoire comme le dénote l’achat en 1344 de la ville de Visan, ancien atelier monétaire des Dauphins. Il est vrai que cette acquisition rapprochait les enclaves du nord du reste du Comtat. L’échange en 1383 de Grillon contre une moitié de Montélimar marque une réelle volonté d’agrandissement territorial vers le nord. Cet échange n’est annulé qu’en 1451 sous la pression du dauphin Louis, futur Louis XI. A cette date, les souverains pontifes renoncent définitivement aux droits qu’ils prétendaient détenir sur les localités septentrionales et l’enclave de Valréas, devenue frontalière du Royaume, trouve ses limites qui resteront effectives pendant presque 350 ans. Cette enclave[9] résulte donc d’une stratégie de consolidation et de sécurisation de la souveraineté pontificale doublée à partir de 1320 d’un désir d’agrandissement territorial. En 1481, la situation des Etats pontificaux des bords du Rhône change considérablement : l’annexion de la Provence achève de les enclaver totalement au cœur d’un royaume en voie d’unification.
La Révolution française amène le trouble dans les deux Etats pontificaux : si les Avignonnais sont largement favorables à un rattachement à la France, les Comtadins, bien au contraire, manifestent vivement leur attachement à la papauté. La situation se radicalise en 1790 quand les districts d’Avignon délibèrent à l’unanimité leur réunion à la France. Les armes de France sont arborées, le vice-légat quitte la ville le lendemain pour Carpentras. Dans un premier temps, les Comtadins restent toujours fidèles au Pape. En janvier 1791, la municipalité d’Avignon a constitué une armée, l’armée des « braves brigands », qui prend d’assaut Cavaillon, pille la ville et assassine quelques habitants. Quand on apprend que l’armée remonte vers le nord du Comtat, les Comtadins s’affolent et pour éviter de subir le même sort que Cavaillon, s’empressent d’arborer les armes de France. A la fin du mois de janvier, la municipalité avignonnaise envoie une circulaire à toutes les communautés du Comtat les invitant à se rendre à Avignon pour y former une fédération. Par peur des représailles, la plupart des communautés y répondent favorablement. Seuls les habitants de l’enclave de Valréas osent braver l’armée avignonnaise :« Messieurs et chers compatriotes, (…) liés par un serment solennel de fidélité à notre Saint Père le pape, notre souverain, nous n’avons point arboré les armes de France. Nous ne nous sommes point réunis à l’empire français mais comptants sur la générosité de nos bons voisins et de tous les Français, pour lesquels nous sommes prêts à verser la dernière goutte de notre sang, nous nous sommes mis sous la protection et sauvegarde du département de la Drôme qui nous a assuré tous les secours nécessaires en cas de besoin » [10].Effectivement, pour pouvoir attaquer Valréas, l’armée avignonnaise aurait été obligée de passer sur les terres françaises. Parce que la situation d’enclave territoriale protège ses habitants, ceux-ci peuvent afficher clairement leurs opinions. Cette première résistance en entraîne une autre : la création de l’Union de Sainte-Cécile, une armée destinée à lutter contre celle d’Avignon et qui rassemble toutes les communautés du haut Comtat. Cette armée est écrasée par l’armée avignonnaise en avril 1791. Carpentras, la capitale du Comtat Venaissin est alors assiégée. Les Français se décident à envoyer des médiateurs et, à la demande des Avignonnais, organisent en août et septembre 1791 une consultation générale pour savoir si les sujets du pape veulent le rester ou souhaitent être rattachés à la France. C’est ainsi qu’est né le premier référendum de l’histoire et que l’on invente, pour l’occasion, une nouvelle notion : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Malgré la médiation des français, la menace avignonnaise n’a pas disparu et c’est sans doute pour cela que l’on observe un fort clivage entre le sud du Comtat (qui se prononce plutôt favorablement au rattachement) et le nord du pays qui y est opposé. Les habitants des enclaves, protégés par leur position territoriale, votent massivement non à ce référendum. Et combien nous les comprenons ! D’une part, les Comtadins, placés sous la domination du « plus doux des souverains », comme ils aiment à le rappeler, ne paient aucun impôt direct tandis que les habitants des enclaves ont su habilement exploiter leur situation géographique si particulière[11].

Pourtant le rattachement à la France est prononcé le 14 septembre 1791 par l’Assemblée Nationale[12]. C’en était fini du Comtat[13] mais pas encore de l’enclave. Dans un premier temps, l’ancien Comtat est scindée en deux, la partie nord intègre le département de la Drôme, la partie sud les Bouches du Rhône. En 1793, sous la pression des Avignonnais qui refusent l’autorité de Marseille, le département de Vaucluse est créé. Valréas, Visan, Grillon, Richerenches et Bouchet choisissent d’y être rattachés. Les autres communes de l’ancien haut Comtat (Solérieux, Rousset, Saint-Pantaléon, Aubres, Les Pilles, Eyroles et Valouse) restent intégrées au département de la Drôme. Le nouveau département de Vaucluse comprend l’ancienne principauté d’Orange et les anciens villages dauphinois de Suze et Tulette, son territoire est donc contigu. En 1802, les communes de Suze-la-Rousse, Tulette, Rochegude, et Bouchet veulent être rattachées au département de la Drôme. Valréas, Visan, Grillon et Richerenches demeurent dans le Vaucluse dont elles forment, à nouveau, une enclave !

Depuis l’enclave constitue une identité forte pour ses habitants[14] qui préfèrent subir quelques tracasseries administratives plutôt que de renoncer à cette anomalie territoriale. La dénomination actuelle d’enclave des Papes est une occasion pour ses habitants d’affirmer leur identité particulière tout en rattachant ce territoire à son histoire exceptionnelle. Aujourd’hui, les vignerons de Châteauneuf-du-Pape attaquent en justice leurs cousins et amis de l’enclave pour des raisons bassement commerciales et prétendent interdire à quiconque d’apposer le glorieux mot « pape » sur une bouteille de vin ! Puisque nous sommes restés plus longtemps sujets pontificaux que citoyens français, nous venons présenter notre cas auprès de Sa Sainteté. Et il nous semble juste que ce soit au pape lui-même de décider qui peut ou ne peut pas associer sa sainte fonction au produit de la vigne."



[1] Archives nationales, désormais A.N., J/331 3..[2] A.N. J 697/34, bulle signée à Orvieto le 28 avril 1273 réclamant le Comtat Venaissin.[3] U. CHEVALIER, Inventaire des archives des Dauphins du Viennois à Saint-André de Grenoble en 1346, Paris-Lyon, 1871.[4] H. DUBLED, Histoire du Comtat Venaissin, op.cit., pp. 12-13.[5] Comme le dénote l’achat de Monteux en 1313, Les Clefs et les lys, ,France, Avignon, Comtat XIIIème siècle – 1791. Catalogue de l’exposition tenue aux Archives Départementales de Vaucluse, 6 novembre 1991-6 janvier 1992, pp. 24-25.[6] Donation de juin 1317 ratifiée en 1320. “ Trovasi pure in questo archivio camerale, che dopo l’accennata estintione dell’ordine de Templai essendo beni posseduti da medessimi nel Venaissino passati all’ordine Gerosolimitano, e da quest’ordine alla Santa Sede per donatione fatta alli 25 X.mbre 1320 a favore della medessima”,. Mémoire pour lutter contre l’usurpation de terres comtadines par le royaume, s.l.n.d. (1693), Archivio di Stato di Roma, Camerale III, BB 332 f°9.[7] Il s’agit du document dont une copie vous a été remise.[8] Marc CHOQUET, Grillon sous les papes et la révolution, histoire chronologique et anecdotique d’un village du haut Comtat, Cavaillon, Mistral, 1947, p. 11.[9] Le Comtat comprend d’autres enclaves, beaucoup plus petites et situées majoritairement dans les Baronnies.[10] A.C. Valréas, BB 20, f°127, conseil du 1er février 1791.[11] Voir Sophie BENTIN, Les enclaves du haut Comtat à l’époque moderne (1560-1791), thèse de doctorat soutenue en janvier 2007 à l’université de Provence.[12] A.N. AE II 1617, Décret de l’Assemblée Nationale portant réunion d’Avignon et du Comtat à la France, 14 septembre 1791.[13] Le pape renonce définitivement à ses anciens Etats le 19 février 1797 par le traité de Tolentino.[14] Voir Sophie BENTIN, L’identité de l’enclave de Valréas, mémoire de D.E.A. sous la direction du professeur Madeleine Ferrières, Université de Provence, 2000.

Et après on dira que je galèje.....


Certains amis qui lisent ce blog et qui me font l'amitié de croire en principe les informations que je diffuse depuis 35 ans que je suis dans la presse ont cru déceler dans ma rubrique d'hier des relents de pêche telle qu'on la pratiquait à la Coronne dans ma jeunesse ... Ils ont, pour le principal, eut raison..

Certains plus vindicatifs m'ont répondu qu'ils commençaient à ramasser quelques légumes pour lui assurer une sortie de Grenoble lors de sa venue...

Enfin une de nos fidèles lectrices a voulu en avoir le cœur net et a appelé la cure de Valréas. Et que croyez-vous qu'on lui a répondu : " Non le père Olivier Dalmet n'est pas là.. il est à Rome ..où il doit remettre au pape un Mathusalem du vin de l'Enclave des papes !"
Et ce n'était ni un poisson d'avril , ni un pseudo voyage de Pâques... la preuve la voici, parue ce jour dans la Tribune de Montélimar page 8 (cliquer sur la photo pour mieux lire).

Merci à Geo Chabert de confirmer que les valréassiens ont bien invité le pape à venir dans l'enclave ( en confirmant l'invitation de Patrick Adrien notre vice-légat), pour le reste... on a bien le droit de rire un peu une fois par an, surtout quand c'est aux dépens des vignerons récalcitrans de Chateauneuf-calcernier!!

Photo : article paru ce jour

mercredi 1 avril 2009

BENOIT XVI DANS L’ENCLAVE DES PAPES : C’EST OFFICIEL






















A la suite de son voyage en Afrique (17 au 23 mars), le prochain voyage connu de Benoit XVI était jusqu’à ce jour, celui qu’il doit effectuer en Terre Sainte du 8 au 15 mai . Notre Agence de Presse est heureuse vous annoncer en exclusivité, et ce grâce à nos sources - qui nous avaient déjà permis de nombres scoops (voir Interview Jean XXII), que le prochain voyage de Benoit XVI sera un voyage éclair le Dimanche 2 aout 2009, à Valréas dans l’Enclave des papes.
N’ayant pu s’arrêter malgré l’invitation l’an dernier lors de son apparition à Lourdes en septembre, il avait promis que dès que l’occasion se présenterait il viendrait saluer la ténacité et la fidélité des habitants de l’enclave des papes et déguster le fameux nectar qui guérit en 1316 son prédécesseur Jean XXII. « Bonum vinum gaudeat cor hominis ! »( le bon vin réjouit le cœur de l’homme) a-t-il ajouté.
Et cette occasion c’est le 700ème anniversaire de l’installation des papes en Avignon qui la fournit , suite aussi à une invitation faite dès son élection au siège de président de la communauté de communes de l’enclave des papes (une sorte de sous-pape) par Patrick Adrien, le dynamique président qui n’oublie pas l’objectif fixé de 2017, date du 700ème anniversaire de l’achat de Valréas par les papes , à laquelle doit aboutir le processus de qualification de l’Enclave en vue de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco .

Pourquoi l’Enclave et Pourquoi le 2 août ?

L’enclave et ses habitants ont toujours été de fidèles et loyaux sujets du pape. En 1791, lors du référendum du rattachement à la France, les votants (les chefs de famille) avaient voté à l’unanimité ( sauf 13 abstentions) contre ce rattachement , en criant haut et fort leur attachement à la papauté.*
C’est donc normal qu’une telle fidélité soit récompensée !
Ensuite ce dimanche 2 août 2009 ce sera la fête des Vins de l’Enclave des papes, l’occasion donc de faire bénir et de faire déguster au nouveau pape ce vin qui guérit son prédécesseur et que certains vignerons mal léchés de Châteauneuf-calcernier veulent empêcher qu’il soit nommé ainsi ! Preuve sera ainsi faite que le vin « Enclave des papes » a le soutien du Vatican !
Le pape aurait bien pu aller à la fête de la véraison à Chateauneuf huit jours plus tard , mais une fois de plus ce sera un acteur qui défilera dans les rues déguisé en pape , alors qu’à Valréas ce sera le vrai huit jours plus tôt.

Mais une autre annonce qui , en d’autres temps, aurait illuminé l’horizon économique toujours défaillant de l’enclave vient de tomber sur les téléscripteurs, et elle compromet dores et déjà la venue du pape.
En effet , suite à la crise qui frappe le secteur économique, et notamment le secteur automobile, on vient d’apprendre que la société ERVAF, sous traitant de l’industrie française, qui fabrique depuis 30 ans des enjoliveurs et autres pare-chocs en plastique vient d’être rachetée par « SSL International plc » , une multinationale propriétaire de la marque de préservatifs DUREX qu’elle envisage de faire fabriquer à Valréas, profitant de la proximité de la société Packart pour faire les boîtes. Tout emploi sauvé étant bon à prendre on se doute que les valréassiens ont accepté dans l’enthousiasme.
« Durex sed lex », aurait chuchoté Benoit XVI en apprenant cette nouvelle mais en annonçant qu’il ne pouvait cautionner une telle implantation dans l’Enclave !
C’est sûr que s’ils doivent choisir entre la tiare et la capote le choix des valréassiens va être cornélien

· On peut commander le livre sur le rattachement à : M. Olivier BP14 – 84601 Valréas au prix de 10€ franco de port


Photos : Jean XXII- L’usine Ervaf à Valréas– l’objet du délit
Benoit XVI

mercredi 4 mars 2009

SEMAINE DE L'EAU AU PAYS


Une semaine de l'eau est organisée par le CEDER dans le cadre de la journée mondiale du l'eau du 23 au 30 mars en Drôme provençale et haut Vaucluse. Un programme inédit avec des ateliers, ciné-débats, dégustation d'eau et achat groupé de matériel hydroéconome.

L'eau, ou l'or bleu, représente aujourd'hui, au niveau planétaire, un enjeu majeur et fondamental. Elle n'est pas seulement un besoin primaire inégalement réparti et distribué, elle est également au cœur d'une crise qui touchera les populations de manière inégale.
Cette année le thème de la journée mondiale est "Que nous soyons en amont ou en aval, nous sommes tous dans le même bateau". En effet, dans certaines régions la disponibilité en eau douce de bonne qualité a été réduite à cause de la pollution due aux déchets humains, à l’industrie et à l’agriculture. Plusieurs pays doivent déjà faire face à une pénurie en eau croissante. Nous partageons tous la responsabilité de la gestion des eaux pour les générations actuelles et à venir.

Dans ce cadre, le CEDER offre des approches différentes de la thématique. Ainsi un programme original est proposé pour échanger, débattre, agir…concrètement et à son échelle.
Un programme varié et original
- Ciné-débat "Un monde sans eau" de Udo Maurer - Débat avec des invités spécialistes du sujet : Charles GUEYTE et Nathalie MOUDOUX de hydraulique sans frontières
Lundi 23 à 20 h 30 cinéma le Florian Vaison la Romaine - Av. J. Ferry
Lundi 30 à 20 h 30 cinéma l’Arlequin Nyons - Pl. de la Libération (Tarifs habituels des cinémas)
- Ateliers “le cours d’eau”
Mercredi 25 : 9 h 30 au CEDER 14 h 30 médiathèque Montélimar
Jeudi 26 : 9 h 30 salle du conseil municipal Vaison la Romaine 14 h 30 salle municipale Bollène
Mises en application du matériel et apprentissage aux réparations avec un professionnel, sensibilisation aux économies d’eau dans la maison,
-Dégustation d’eaux
Samedi 28 à 18 h à Montélimar sur réservation uniquement en partenariat avec le Musée de l'eau de Pont en Royans : une dégustation originale ! L'eau, vecteur de saveurs insoupçonnées : découverte et surprises sur le goût selon sa provenance...
-Achat groupé de matériel hydroéconome : passer à l'acte
Le CEDER dans ses actions en faveur de l'eau a rencontré un vif succès lors de la première proposition d'achat groupé de matériel hydroéconome. Pour permettre de se procurer du matériel qui se fixe sur les robinetteries existantes à moindre coût, le CEDER réitère son opération à l'occasion de la manifestation.
Réducteurs de débit pour robinets et douches seront proposés à des tarifs préférentiels. Commandes au Ceder du 23 au 30 mars
Cette manifestation est soutenue par l'Agence de l'eau et la SAUR.
Photo : dégustation d'eau un exercice interressant

samedi 28 février 2009

1309-2009 ....IL Y A 700 ANS LES PAPES A AVIGNON




En 2009 la Ville d’Avignon fête le 700° anniversaire de l’arrivée des papes à Avignon. Dès mars et tout au long de l’année, de nombreuses manifestations seront organisées pour commémorer cet événement qui a changé radicalement le destin de la ville. Les premières festivités seront lancées les 7 et 8 mars prochains.
Clément V fut le premier pape à faire son entrée solennelle à Avignon, le 9 mars 1309. Il inaugurait la présence de la papauté à Avignon pour environ un siècle et plaçait cette ville sur la voie d’une destinée exceptionnelle.C’est afin de fuir les troubles qui divisaient l’Italie et de pacifier les relations de l’Eglise avec le roi de France, que les cardinaux réunis en conclave à Pérouse, l’élurent le 5 juin 1305. Il était archevêque de Bordeaux et à ce titre, vassal du roi d’Angleterre et sujet du roi de France. Le nouveau pape se refusa à rejoindre Rome et décida finalement de demeurer en France.
Il s’achemina par étapes successives vers Avignon, ville pacifiée et surtout propriété du comte de Provence, son fidèle vassal. Placée au carrefour de grandes voies de communication qui la mettaient en relation avec l’Europe entière et possédant un pont sur le Rhône, cette petite cité présentait aussi l’avantage d’être voisine d’un état qui appartenait au Saint-Siège depuis 1274 : le Comtat Venaissin.
Le programme
Samedi 7 mars 12h30 : soupe médiévale servie au public au Palais des papes et visite du monument gratuite jusqu’à 18h pour l’occasion. De 15h à 17h : visites guidées de la cathédrale des Doms (départ toutes les demi-heures).De 10h à 18h : animations médiévales par «la Cour Pontificale» sur la place du Palais des Papes. 17h : conférence « pourquoi Avignon ?» par Jean Favier, à la salle des fêtes de la Mairie.
Dimanche 8 mars10h : messe solennelle à la métropole des Doms15h : concert sur l’orgue doré16h : vêpres pontificales.
Pendant les 2 jours, un bureau de poste provisoire sera mis en place au Palais des Papes avec le lancement d’un timbre spécial à l’effigie du monument.


Photos :  
- Clément V, le vigneron du Château pape Clément

- Jean XXII son successeur qui acheta Valréas en 1317 et hérita de Richerenches, bien des Templiers....

vendredi 20 février 2009

OENOTOURISME AU PAYS : DE BOLLENE A VINSOBRES : Route des Vins et des Châteaux

Nous vous proposons cette route qui, outre dans les meilleurs caves et appellations, vous conduira, en suivant la vallée de l’Eygues vers des lieux où la culture le dispute à l’histoire, le plaisir des yeux à celui de la dégustation. En un mot dans un des plus beaux coins de notre « PAYS » avec ses meilleurs vin.
 Marc Olivier

Le Guide Inter Rhône

Avant tout départ dans le vignoble du Sud-Drôme et du Nord-Vaucluse, que l’on appelle aujourd’hui le Pays « Une Autre Provence » , il faut vous procurer l’indispensable guide édité par Inter Rhône, l' Interprofession des vins de la vallée du Rhône, intitulé « Tourisme et Vignobles en Vallée du Rhône ». Indispensable, car répertoriant sur 464 pages les routes touristiques de chaque appellation mais aussi les adresses des caves, des offices de tourisme, des festivités et des hôtels et restaurants. Une bible que l’amateur se doit de posséder dans sa boite à gants, dans sa sacoche de vélo ou dans sa musette de randonneur…Il y trouvera tous les producteurs des communes que nous allons traverser.

Photo : le guide Inter Rhône

La Route des Châteaux et de la Vallée de l’Eygues

Le point de départ de toutes les excursions, que l’on vienne du Nord ou du Sud est incontestablement Bollène. Partons donc à la découverte de ces châteaux qui baignent dans toutes ces appellations. A la sortie de Bolléne sur la D94 prendre à droite la D8 pour rejoindre Rochegude (1 ), notre premier château , hôtel (4*)- restaurant de renom, ancienne forteresse du XIème siècle dominant les vignobles des côtes du Rhône, remaniée à la Renaissance. On peut y poser ses valises. Départ vers Suze la Rousse (2) , haut-lieu de tourisme vitivinicole, avec son jardin des cépages au pied, son université du vin et siège de la Commanderie des Côtes du Rhône . On le visite et l’on bénéficie de la plus belle vue sur le vignoble jusqu’au Mont Ventoux et aux dentelles. Par la D251 on rejoint Bouchet (2) et sa célèbre Abbaye avant de rejoindre Tulette (2) et la vallée de l’Eygues. 

A Tulette pas de château mais le siège de l’Union des vignerons de Côtes du Rhône et sa célèbre marque Cellier des Dauphins (photo).
On traverse l’Eygues pour passer à St-Roman de Mallegarde et l’on rejoint Buisson par la D51. De Buisson on retraverse la rivière pour aller vers Saint-Maurice (3) où l’on s’arrête à la cave des Coteaux (et sa cuvée Château Sainte Anne) ou à la cathédrale dans les vignes du Domaine Viret. Adeptes de la cosmoculture, leur cave ressemble à un temple inca, château original de notre périple s’il en est. On continue la vallée bordée de vignobles en amphithéâtre et l’on arrive à Vinsobres (4), le premier – et seul- Cru des côtes du Rhône en Drôme provençale . On continue vers Nyons (5) et sa tour Randonne (sur un rocher cet édifice d'architecture médiévale servait à la fois de donjon et de prison militaire au château) . Nyons où, dès l’arrivée, on est saisi par ce paysage où les oliviers alternent avec la vigne. A la cave « la Nyonsaise », dégustation des vins mais aussi des olives et huiles AOC qui sont la fierté de cette commune. Nous sommes arrivés au point le plus éloigné de la Vallée du Rhône et nous rentrons plan-plan, par le chemin de Venterol (D538) qui nous amène à Saint-Pantaléon les Vignes et Rousset les vignes(6) , deux villages charmants dont les patronymes disent bien quelle en est l’activité principale. Arrêt à la cave et départ en face du Sentier des terroirs qui vous fera tout découvrir de la viticulture, de la flore et de la géologie. Guide à prendre sur place.

On arrive ensuite en suivant la D941 à Valréas (7) , capitale de l’Enclave des papes dont les vins sont renommés depuis 700 ans et l’achat en 1317 par le pape Jean XXII( guéri par le vin de Valréas!) . Arrêt au château de Simiane (photo) propriété de la petite fille de Madame de Sévigné , Pauline de Simiane et visite, halte au caveau Saint-Jean de la cave la Gaillarde. On peut faire un crochet par Visan (8) et son château delphinal dont il ne reste que peu de vestiges.  Départ de Valréas par la D941 vers Grignan. 


On arrive à Grignan (9) avec une vue extraordinaire sur ce qu’un auteur a appelé « le  Mont-St-Michel de Provence », Grignan (photo), le village blotti au pied de son château, célèbre par la Marquise de Sévigné et théâtre tous les étés des « Fêtes nocturnes », soirées enchanteresses à la lueur des étoiles. Siège du syndicat de l’appellation  Grignan-les Adhémar  il offre un point de dégustation incontournable pour découvrir toute l’appellation , le Caveau des Vignerons, animé par un sommelier-conseil© .

On rentre par la route des Grignan-les Adhémar : (9) Réauville , Roussas, Donzère, La Garde Adhémar et Saint-Paul trois Châteaux ( malheureusement il n’y en pas de châteaux !) et Bollène (10) et son Château de la Croix Chabrière ( cave particulière), terme de notre route au cours de laquelle on aura dégusté 3 appellations, 1 Cru et 7 Côtes du Rhône Villages Communaux et vu une dizaine de châteaux.
Appellations traversées :
(1) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Massif d’Uchaux et Rochegude
(2) Coteaux du Tricastin, Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages,
(3) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Saint-Maurice sur Eygues
(4) Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Villages et Cru VINSOBRES
(5) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages,
(6) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : saint-Pantaléon les Vignes et Rousset les vignes
(7) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Valréas
(8) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Visan
(9)  Grignan-les Adhémar
(10) Grignan-les Adhémar et Côtes du Rhône / Côtes du Rhône Villages

jeudi 29 janvier 2009

LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L'ENCLAVE DES PAPES ENTRE DANS L'HISTOIRE


La communauté de communes de l'Enclave des papes a , avec l'accord des maires des 4 communes, modifié ses stauts pour renforcer ses compétences ( eau, ordures ,tourisme.... ) et instaurée la TPU ( Taxe professionnelle unique). Mme Agnès Pinault, sous préfète de l'arrondissement est venue solenellement remettre les arrétés préfectoraux qui entérinent ces modifications. A cette occasion, Patrick Adrien, président de la Communauté a demandé à Sophie bentin , historienne d'être le témoin de ces changements historiques. Elle a notamment dit :

"Je suis ici à la demande de Monsieur Patrick Adrien afin de donner mon sentiment d'historienne de l'enclave sur cet événement qui nous rassemble aujourd'hui à savoir le renforcement des compétences de la communauté des communes de l'enclave des Papes.
En tant qu'historienne, je serais bien évidemment tentée de revenir sur l'histoire de l'enclave des Papes, une histoire exceptionnelle à divers titres. Exceptionnelle d'abord par sa longévité : c'est au 13e siècle que les souverains pontifes prennent possession des premières communes de ce qui allait former le Comtat Venaissin et c'est en 1451 que les quatre communes de l'enclave actuelle sont intégrées toutes ensembles au sein de l'enclave de Valréas. Une histoire exceptionnelle aussi par la situation géopolitique de ces communes qui se retrouvent enclave d'une autre enclave -le Comtat- aux limites de deux provinces françaises mais aussi limitrophes de la principauté d'Orange. Or. cette situation territoriale si particulière engendre de nombreuses difficultés douanières. Et la meilleure réponse à ces difficultés réside dans la cohésion qui caractérise les relations entre les communes de l'enclave. Qu'il s'agisse de libérer un contrebandier malchanceux ou de défendre les droits de l'enclave devant le pape ou le roi de France, les communes peuvent compter les une sur les autres : les intérêts particuliers s'effacent toujours devant celui de l'enclave. Car avant de se définir par ce mot d'enclave -qui est finalement plus récent qu'on ne le pense-, les communes s'intitulent elles-mêmes : les communautés intéressées. On n'a pas besoin de préciser par quoi elles sont intéressées, c'est évident puisqu'il s'agit de l'intérêt de l'enclave. Et pour pouvoir faciliter la tâche des communes de l'enclave, les autorités pontificales leur accordent notamment le droit de s'assembler sans permission préalable. Autrement dit, l'enclave est une entité tellement forte, tellement évidente, qu'on lui reconnaît une représentation politique extraordinaire dotée d'une certaine indépendance vis-à-vis des institutions étatiques. Or l'action de ces communes s'articule autour de deux points principaux : l'économie et le territoire. L'économie parce qu'il faut trouver une solution particulière aux difficultés douanières et le territoire parce qu'il faut sans cesse lutter contre les voisins français qui cherchent à empiéter le territoire pontifical, notamment en dérivant les cours d'eau. La cohésion des communes de l'enclave se manifeste encore de manière probante lors de la révolution française. A la question, posée lors du premier référendum de l'histoire: «voulez-vous être rattachés à la France?», l'enclave répond par un "NON"unanime et sans appel. Pourtant, le Comtat Venaissin est bel et bien intégré à la France et l'enclave est absorbée par le département de la Drôme. On aurait pu croire que l'histoire de l'enclave s'arrêterait là. Mais non, deux ans plus tard, on crée un nouveau département : le Vaucluse, qui reprend plus ou moins les limites des anciens Etats pontificaux. Bien évidemment l'ancienne enclave veut en être. Et quand, en 1802, Tulette et ses voisines demandent leur rattachement au département de la Drôme, l'enclave retrouve sa forme première !
La communauté des communes de l'enclave des Papes apparaît aujourd'hui comme l'héritière directe de cette ancienne enclave de Valréas qui avait déjà éprouvé, il y a presque 400 ans, tout l'avantage d'un regroupement de compétences infra communal. Aujourd'hui, le renforcement des compétences de la communauté des communes ouvre une nouvelle page de l'histoire de l'enclave. Et puisque le rôle d'un historien est aussi de retenir les leçons du passé afin de mieux préparer l'avenir, je me permets de rappeler aux acteurs de l'enclave actuelle les deux buts primordiaux des enclavés d'autrefois : défendre l'exceptionnalité de leur territoire tout en recherchant sa meilleure intégration possible au sein de l'espace administratif. Et puisque ces objectifs sont toujours d'actualité, je crois qu'il nous faut garder en mémoire la recette inventée et éprouvée par ces anciens enclavés à savoir la cohésion sans faille de nos quatre communes. "
Photo : S.Bentin et les maires des 4 communes de l'Enclave

TOURISME AU PAYS







FAIBLESSES ET POTENTIALITES



La matinée de restitution de l'étude des 76 sites du Haut Vaucluse et de la Drôme provençale a
rassemblé de nombreux professionnels du tourisme, des gestionnaires de sites comme la Ferme
aux crocodiles (Pierrelatte) ou le parcours sensoriel de Cairanne, les directeurs d'offices du
tourisme de Vaison Mikaël Shellard et de Nyons Virgnie Martinez, Christine Jarnias chef du service tourisme du Conseil Général de la Drôme, Pierre Combes maire de Nyons président du Comité départemental du tourisme. Plus de 80 personnes étaient réunies autour du Pays Une Autre Provence, de l'ADTHV présidée par Maryse Peyronnet et du Comité d'expansion de la Drôme provençale (CETEDP) dont les deux coprésidents Jean-Jacques Montpeyssen et Thierry Cornillet étaient présents. Celui-ci a rappelé que ce diagnostic œuvrait à la nécessaire prise de conscience par les professionnels des faiblesses et des potentialités de leurs sites afin de bâtir un plan d'action susceptible de répondre aux nouvelles demandes touristiques. Les pouvoirs publics seront prêts à soutenir certaines actions quand les gestionnaires de site auront démontré leur volonté de s'engager dans un processus d'amélioration. Au nom du Pays, Jean-François Siaud son Président a précisé qu'il accompagnerait dans la mesure de ses moyens le plan d'action découlant de l'étude.
Etude financée par les régions PACA et Rhône-Alpes, par le biais du Pays Une Autre Provence.
Remarques sur la demande des visiteurs et sur l'offre actuelle territorial e
Isabelle Grégoire, chargée de mission au CETEDP, a cité les quatre grands changements
dans le mode de consommation touristique : l'importance d'internet, outil de décision avant le
départ ; l'allongement du temps libre hors période estivale ; la baisse du pouvoir d'achat et ses
effets : réduction des dépenses et augmentation des demandes d'activités gratuites ; la
multiplication des déplacements à la journée pour découvrir le territoire
Julien Goget, l'auteur de l'étude, est revenu sur les objectifs de sa mission menée d'avril à
août 2008 sur 76 sites touristiques : faire un état des lieux pour connaître l'offre des deux
territoires et anticiper les évolutions futures, favoriser la mise en réseau des sites et les actions
collectives, inciter les sites à qualifier leur offre. Il a livré les conclusions les plus significatives
de son diagnostic, par critère :
● sur l'accessibilté
● sur la muséographie
● sur la demande et les besoins
● sur la promotion et la communication
● sur la présence
● sur la mise en réseau
● pour 2009, améliorer la qualité de l'offre par la mise en place d'un guide des bonnes pratiques par exemple, la possibilité d'approfondir et d'individualiser le diagnostic muséal pour les sites demandeurs (en s'appuyant sur des professionnels), des formations à l'accueil du public, l'optimisation de la présence touristique. ● 2010 verrait la mise en réseau des acteurs des sites touristiques, par un programme de fidélisation étendu aux deux territoires, la mise en place d'outils de promotion communs, des formations sur la médiation culturelle et le marketing.Enfin, Pierre Combes, maire de Nyons et vice-présiednt du Conseil général de la Drôme, pose les deux questions cruciales : comment augmenter la notoriété et améliorer l'image des deux territoires ; comment augmenter le nombre de visiteurs sur les « ailes de saison » , les mois d'avril, mai, juin, septembre, octobre.

Photos : les participants- P.Combes - J.J.Monpeyssen et G.Mochot

jeudi 22 janvier 2009

A ST-RESTITUT : "JUSTE A TEMPS" - expo cartier bresson



















EXPOSITIONS du 22 janvier – 1er février -JUSTE a temps ! mon cahier de mots, mon cahier de photos - Henri Cartier Bresson ( editions autrement) *
Edition a partir des travaux d’ecriture realises d’apres des photos du celebre photographe Henri Cartier Bresson. Présentation du livre et des photos autour desquelles les enfants ont travaillé.Les éditions Autrement présentent une collection de livres d'art ludiques, pour initier les enfants à la lecture de l'image et leur faire découvrir les plus grands photographes de l'agence Magnum. A chaque double page, une photographie forte, intrigante, touchante. En face, des paroles d'enfants, issues des ateliers d'écritures réalisés à St Paul Trois Châteaux et à St Restitut sous la direction de Marie Houblon, responsable de cette collection et Nikos Stathis. Descriptives ou fantaisistes, amusantes ou étranges, ces phrases proposent une autre façon de lire l'image. Pour finir, le jeune lecteur est invité à s'exprimer : à lui maintenant d'interpréter, d'imaginer et de décrire ce qu'il voit.

LES MOTS TOQUES - Valerie Dumas, - ILLUSTRATRICE
Dans le cadre de la vingt cinquième fête du livre de jeunesse de Saint Paul Trois Châteaux La maison de la cure de Saint Restitut présente, en plus du travail autour de Cartier Bresson, les illustrations originales que Valérie Dumas a réalisé pour les éditions du Ricochet à propos du livre de Françoise Laurent « Les mots toqués »
Peintre avant tout, Valérie Dumas constate depuis plusieurs années déjà que ses pinceaux s'embarquent gaiement sur les voies de l'illustration. Elle aime cet équilibre entre l'univers intimiste de ses peintures et le monde fantasque qui s'invente dans les pages des livres. Depuis plus de 10 ans elle vit de sa peinture. Au fil du temps, l'illustration s'est immiscée dans son travail de peintre (créations pour des affiches, des livres d'artistes puis les albums jeunesse). Son univers, plutôt intimiste et exclusivement féminin, se découvre au fil des projets, de nouveaux territoires à inventer. Photo : Illustration de V.Dumas
Textes de Françoise laurent - EDITIONS DU RICOCHET, NICE
Au menu une belle pagaille chez les volailles ! presentation des dessins originaux de Valerie Dumas. Maison de la Cure - Centre d’art contemporain
3 passage de la cure- 26 SAINT–RESTITUT -
ouvert tous les jours sauf le lundi de 15h à 18h et sur rdv.
samedi, dimanche : 10h /12H - 15H/18h
tel : 04 75 01 02 91 - mail : lithos@wanadoo.fr

* Henri Cartier-Bresson est un des photographes les plus réputés au niveau international. Né en 1908, il se passionne tout d’abord pour la peinture. Il fréquente l’atelier du peintre André Lhote à Paris, ainsi que certaines des réunions d’écrivains, peintres et poètes dits surréalistes. Il commence à photographier à la fin des années 1920 et entreprend de nombreux voyages en Afrique, en Europe et au Mexique. Il refuse toute mise en scène et prône le noir et blanc car ses reportages sont la simple représentation de la réalité prise sur le vif. Il est considéré comme un photographe humaniste. Pour lui « photographier, c’est une attitude, une façon d’être, une manière de vivre ». Il expose deux fois à New York avant de se consacrer au cinéma à partir de 1936. Il réalise quelques films et devient l’assistant du célèbre réalisateur Jean Renoir. Prisonnier pendant la guerre, il s’évade après trois tentatives et réalise en 1945 son film Le retour, documentaire sur la réintégration à la vie civile des prisonniers de guerre. Une grande exposition au Musée d’art moderne de New York en 1947 consacre son travail. Avec la création de l’agence Magnum en 1946 avec Capa, Seymour et Rodger, il reprend la photographie, passe trois ans en Asie avec son Leica et publie à son retour Images à la sauvette, ouvrage déterminant pour la suite de sa carrière. A partir des années 1970 il se consacre essentiellement au dessin. En 2003 il crée avec son épouse et sa fille la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris, « une porte ouverte » comme il le souhaitait, dans le même esprit d’indépendance qui l’accompagna toute sa vie. Il meurt en 2004 dans la maison familiale du Sud de la France.

mardi 13 janvier 2009

LA MESSE DES TRUFFES A RICHERENCHES












La Messe des Truffes a toujours lieu le troisième dimanche de janvier. La prochaine se déroulera donc le dimanche 18 janvier 2009. Cette messe traditionnelle en provençal a pour objectif de rendre hommage à Saint-Antoine, patron des trufficulteurs et de vénérer le Diamant Noir. L'évé­nement attire de plus en plus de visiteurs venus par­fois de fort loin, même de l'étranger ainsi que les mé­dias dans ce charmant vil­lage provençal de l'Enclave des papes en nord-Vaucluse, au passé prestigieux puisqu'il fut, au Moyen-Âge le siège de la première commanderie du renommé et parfois redouté Ordre du temple.
Déroulement
- La messe commence vers 10h00 mais mieux vaut y être un peu plus tôt pour avoir une place à l'intérieur ! Cette dernière sera célébrée par le père Olivier Dalmet. Un écran géant est, de toutesfaçons, installé à l'intérieur à proximité de l’église. La particularité de cette messe est le moment de la quête : ceux qui le peuvent donnent une truffe au lieu de la traditionnelle pièce de monnaie.
- Après les chants religieux d'une chorale venue pour l'occasion, les membres de la Confrérie du Diamant Noir et de la Gastronomie (dont le siège se trouve à Richerenches), tous en costume d'apparat, sortent de l'église, suivis de l'assistance et se dirigent vers la place de l'Hôtel de Ville où a lieu la vente aux enchères des truffes récoltées lors de la quête. Les sommes récoltées reviennent alors à la Paroisse (qui a ainsi pu rénover entièrement l'église en 1994). Après cette vente aux enchères, un apéritif est offert à tous puis a lieu le grand repas entièrement aux truffes proposé par la Confrérie. Ce repas est trèsapprécié mais chaque année, les places sont limitées; aussi, il faut se renseigner très tôt.
La manifestation a su conserver son caractère traditionnel, ajou­tant à la connotation religieuse, au cérémonial, une bonhomie de bon aloi accompagnée d'une note gastronomique affirmée.
A NOTER ! Il n'y a pas de marché aux truffes le jour de la Messe des Truffes; aussi, pour les personnes désireuses de participer à la Messe des Truffes et voulant acheter des truffes, il est nécessaire de venir tout le week-end (samedi pour le marché et dimanche pour la messe). Il reste, malgré tout, la possibilité de les acheter lors de la vente aux enchères, mais attention aux prix !
Renseignements : Point-Tourisme 84 600 Richerenches Tél : 04 90 28 05 34 / Fax : 04 90 28 02 41 et mail : point-tourisme@wanadoo.fr








Photos : pour la quête de dimanche..... Le confrérie de la Tuffe noire

mardi 6 janvier 2009

AVEC DES VOEUX D'ESPOIR POUR 2009



Que l'année 2009 soit, pour les habitants de notre PAYS, celle où il deviendra incontournable dans leur vie quotidienne, pour leur santé, pour leur travail, pour leur culture!

Sur la carte de voeux il est écrit :

" Sur la terre, deux choses sont simples : raconter le passé et prédire l'avenir.
Y voir clair au jour le jour est une autre entreprise" - (Armand SALACROU)

Nous comptons sur vous tous en 2009 pour nous éclairer chaque jour.Les lumières de chacun ne seront sertainement pas de trop !

Marc Olivier

jeudi 18 décembre 2008

UNE IDENTITE VITICOLE




S’il est une manifestation où l’on sent bien l’identité de l’enclave des papes c’est la fête organisée chaque année pour la sortie du primeur. Et l'on comprend mieux lorsqu'on y assiste pourquoi les habitants sont tant attachés à leur vin "Enclave des Papes " que Chateauneuf veut leur interdire d'utiliser !
Et la Communauté de communes de l’Enclave des papes qui cherche à qualifier cette réalité aurait une bonne idée de s’inspirer de ce que cette fête porte en elle de symboles et ce que peuvent réaliser les vignerons quand ils veulent la jouer collectif. Deux confréries, trois primeurs à déguster (Valréas, Visan et Richerenches-Grillon) et un seul petit Saint Jean pour bénir le tout. Rajoutez à cela des centaines d’habitants de l’Enclave réjouis par la dégustation d’un des meilleurs mets (avec la truffe) de leur canton.

Photo1 : plusieurs symboles de l'enclave réunis sur la même photo.


Photo 2 : des élus motivés pour défendre le vin de l'enclave.