jeudi 4 avril 2013

L'AVENIR DU VIN DANS L'ENCLAVE DES PAPES


L'avenir de l'eau dans l'enclave des papes peut donner lieu à quelques interrogations ( voir ICI) , celui du vin peut sembler quant à lui plus radieux que ce qu'il a connu ces 20 dernières années......
Si le vin «  Enclave des papes » qui n’a jamais été qu’une marque – n’existe plus – ce que l’on peut toujours regretter  car c’était un formidable ambassadeur du territoire ( le canton de Valréas), il ne faut pas croire que l’on a arrêté de faire du vin dans l’enclave des papes .Que ce soit à Valréas, à Visan ou à Richerenches ( et Grillon) les viticulteurs n’ont pas encore tout arraché et ils entendent bien continuer à produire leur vin et à lui donner encore plus de notoriété car ils savent que sa qualité est connue depuis bien longtemps, bien avant le plus célèbre vin du Vaucluse puisque le Valréas avait guéri le pape Jean XXII en  1316. Si le passé est connu l’avenir du Vin de l’Enclave des papes est comme l’un  d’entre eux : rose ! 
A Valréas
Emmanuel Bouchard avait prévenu l’an dernier lorsqu’il avait été élu président du syndicat des vignerons de Valréas : il n’avait pas accepté le poste pour faire de la figuration. Il fallait avancer, proposer , donner de l’espoir aux vignerons.
Et bien  le cheval est lancé au galop et pour sa première assemblée générale comme président  il a prouvé, qu’avec les vignerons motivés du bureau , ils avaient  su donner  un nouvel élan à un syndicat qui depuis de nombreuses années avait eu  l’obligation de régler les problèmes qui se présentaient mais n’avait pas pu se projeter dans l’avenir. Il faut dire que ceux-ci ont durement influencé l’enthousiasme des responsables : défense du terroir (Barriol) , situation économique dégradée, procès à rallonge avec les vignerons de Châteauneuf, les soucis n’ont pas manqués et il y a encore des séquelles (notamment avec le nom « pape »). Beaucoup d’énergie avait été dépensée dans toutes ces luttes et l’avenir du produit Vin de Valréas était passé en deuxième ligne. Or c’est ce qui fait vivre le vigneron : la vente du vin. Pour le vendre il faut qu’il soit bien identifié( donc vendu en CdR Villages « Valréas »), qu’il est un goût bien défini, qu’il raconte une histoire, que son terroir  ,  sa géographie miss en avant, bref il faut  de l’identification, de la production de haut niveau qualitatif, de la commercialisation et de la communication et surtout l’ambition de le faire. Bref tout ce qui manquait aux vignerons de  Valréas !
Et bien alors l’année 2012 restera donc comme un tournant important dans les orientations prises par les vignerons. Pour Emmanuel  Bouchard lors de l’assemblée générale il était temps de dévoiler ce qui était le but de la soirée et pour lequel avaient été invités Philippe Pellaton président du syndicat et Jean-Michel Guiraud d’Inter Rhône :   le projet « VALREAS 2021 » . 
Le bureau toute l’année et  une douzaine de vignerons pendant 4 journées de stage ont réfléchi et identifié les problèmes du Côtes du Rhône Villages Valréas. Parmi ceux-ci la part trop importante des replis, le nombre insuffisant de vente en bouteilles, le manque de notoriété, la communication, l’identification des caractéristiques d’un Valréas. Pour construire ensemble un projet valorisant les vins et réglant les problèmes identifiés, le bureau a donc demandé à l’assemblée de valider un projet qu’il a détaillé point par point. Parmi les actions retenues la mise en place d’une communication identitaire (dépliant, logo, dossier de presse, site internet etc….), l’adoption d’une charte paysagère, la mise en place d’actions collectives permettant de fédérer les vignerons et ceci pour monter un dossier de demande d’accession en appellation locale VALREAS (Cru) . Pour ce faire les vignerons vont se donner les moyens de leurs ambitions en embauchant un animateur, en augmentant progressivement les cotisations, en impliquant toute la population, les associations ( tourisme, patrimoine, animation culturelle), les élus locaux et régionaux, les services de l’état.   Un nouveau  vent souffle sur Valréas, celui de l’espoir dans le vin de Valréas
Celui pour lequel le Cardinal Maury, seul valréassien académicien français de l’histoire disait :
« Pour voir la vie en rose , il faut la mirer dans un verre de Valréas.. ! ».
A suivre……..
Photo : le bureau et les invités  J.M.Guiraud et P. Pellaton


A Visan

A Visan l’avenir ne s’écrit plus de la même manière qu’il y a un an. En effet alors que l’on avait vu un certain enthousiasme mis par les vignerons à se regrouper, à communiquer, à faire des manifestations qui semblaient aller dans une démarche de demande de Cru , il semble qu’à l’heure actuelle on ait mis un peu la pédale douce. Des nouvelles sont attendues sur le sujet.

Photo : les femmes et le vin ont une grande place à Visan

A Richerenches

Si l’on ne peut pas prétendre produire un Côtes du Rhône identifié par le nom de la commune les vignerons réunis dans la cave coopérative du Cellier des Templiers ont décidé de jouer depuis 3 ans l’identification par le nom de la Cave. Avec la prise de conscience collective des vignerons et  l’arrivée d’un nouveau directeur en 2010 Frank Lacombe les vins du Cellier des Templiers ont trouvé une nouvelle notoriété, basée sur la qualité obtenue de manière continue depuis cette date. D’autre part nul doute que le nouveau et jeune  président Christophe Charransol montrera autant d’enthousiasme que celui qu’il a montré avec les J.A du Vaucluse dont il est président.
Photo : Le Cellier des Templiers







mardi 2 avril 2013

L'AVENIR DE L'EAU DANS L'ENCLAVE DES PAPES


De mars à juin 2013, le CEDER lance un diagnostic participatif autour de l'eau dans l'Enclave des Papes. En plus de la réalisation d’un état des lieux, de nombreuses animations sont proposées pour en savoir plus et imaginer ensemble des solutions concrètes sur ce sujet délicat.

"Les messages sur les économies d’eau et les pollutions foisonnent et je connais, tous ces éco-gestes individuels que l’on m’invite à adopter pour préserver la planète. Mais mon rôle s’arrête-t-il là ?
Ais-je bien conscience de tous les enjeux de la ressource en eau sur mon territoire ? En quoi me concernent-ils ? Comment et dans quel cadre partager mes questions avec d’autres ? Quelles actions mettre en place pour moi, dans mon quartier, ma structure, ma ville ? Comment agir collectivement ?"
Autant de questions auxquelles cette démarche citoyenne, initiée par le CEDER, souhaite répondre.

Des animations innovantes…
Depuis quelques années, le CEDER se penche sur les techniques d'éducation populaire et en applique progressivement les méthodes dans ses activités et sa mission de sensibilisation. Pour donner un sens humain et participatif à ce diagnostic, le CEDER a choisi quelques outils pour faire remonter les attentes des citoyens sur l'eau : porteurs de parole, théâtre forum, diagnostic partagé, ateliers débat…

Un stage de théâtre forum ouvert à tous…
Le théâtre forum a été créé dans les années 60 par le brésilien Augusto BOAL pour débattre et chercher collectivement des réponses aux questions difficiles de nos sociétés. Il consiste à mettre en scène des situations problématiques de la vie quotidienne. Ensuite les spectateurs sont invités à réfléchir ensemble et tenter d’améliorer les choses en montant sur scène pour tester des changements possibles. Aucune compétence en théâtre n’est nécessaire pour s’inscrire.
Le stage de théâtre forum proposé dans le cadre du diagnostic eau du CEDER sera animé par Raphaël FAURE de l’Atelier du Déclic, compagnie de théâtre professionnelle, basée en Ardèche. Il se déroulera à la Maison Familiale et Rurale de
Richerenches les 21 avril, 19 et 20 mai et 22 et 23 juin. Une représentation grand public sera programmée fin juin, à l’occasion d’une journée de restitution festive.
Une simple participation aux frais logistique est demandée (30 €). Places limitées, inscrivez-vous vite auprès du CEDER.
Diagnostic participatif sur l'eau de mars à juin avec le CEDER dans l'Enclave des Papes
Renseignements auprès du CEDER au 04 90 36 39 16

photo : l'Herein entre Visan et Valréas - y a du boulot !




POISSON D’AVRIL MAIS PAS QUE…


Evidemment que l’article paru hier sur notre blog était un poisson d’avril ! Mais il arrive souvent que les poissons se changent en réalité à terme… voir celui sur la suppression du tabac dans les lieux publics d’il y a 30 ans !


Car de nombreuses choses sont vraies dans l’article et l’on peut notamment s’étonner
   -  Que le Maire de Vaison, président  de la COPAVO et Conseiller Régional PACA démissionne du Pays alors qu’il en est un des deux financeurs (via la Conseil Régional). Que doivent en penser les deux autres communautés de PACA faisant aussi partie du Pays ( Enclave et Bollène) ?
-    Que cette décision- pour le moins étonnante -n’ait fait, à notre connaissance, l’objet d’aucun commentaire ni de prise de position des autres présidents de Communauté de Communes ni de membres de la société civile du Pays ! Tout le monde donc s’en fiche !
-  Que les élus de la majorité présidentielle de Nyons, Rémuzat, Buis les Baronnies  se désolidarisent du Pays à ce point en faisant le choix du Parc ? Sont-ils déjà au courant, avant nous, de la future loi et anticipent-ils sur des décisions que nous ne connaissons pas ?
- Il est d’ailleurs étonnant que le préfet de la Drôme ( avec celui du Vaucluse)  ait fait preuve de zèle en accélérant et soit  passé outre pour obliger l’Enclave – Grignan – et la C .C de Grignan à fusionner et ne dise rien  à Nyons, Buis et Rémuzat qui font les morts et jouent la montre (faire une étude étant le meilleur moyen de repousser aux calendes grecques une décision!) . Deux poids, deux mesures ? Faut-il être du bon coté du manche ?
-   Que le maire de Taulignan, président du Pays, se retrouvant ainsi désavoué se pose à un an des municipales la question de savoir s’il se représente ou pas ( D.L du 2.04)alors qu’il a un boulevard devant lui.

On le voit il y a le poisson mais derrière il y a de vraies questions qui se posent et auxquelles pour l’instant personne dans le Pays ne peut fournir de réponse.  Comme dit un proverbe africain «  nous étions au bord du gouffre et nous avons fait un grand pas en avant ! « 
A suivre …..

lundi 1 avril 2013

FIN PROGRAMMEE DU PAYS … RETOUR DU COMTAT ET DE TRICASTIN.. EMERGENCE DU PARC DES BARONNIES ...


Pour une fois , cette chronique fera la part belle à la Géopolitique locale. 
2013 va être pour notre Pays Une Autre Provence une année cruciale... l'année de tous les dangers! Celle du stop ou encore. Dores et déjà la commune de Mollans a quitté la communauté de communes de Buis les Baronnies -on verra plus loin pourquoi - et dans la foulée les communes de la Copavo ont décidé de quitter le Pays (voir DL du 21.03). 
On le voit le Pays Une Autre Provence est déjà mis à mal au Sud par cette annonce.Mais d'après ce que nous savons c'est loin d'être fini. En effet mécontents des promesses faites par les socialistes qui nous avaient dit : " votez pour Hollande , vous n'aurez pas la réforme territoriale de Sarkozy.." de nombreux élus ont décidé de changer de casaque au point que l'équilibre et même l'existence du Pays est en cause. Les préfets de Hollande agissent comme ceux de Sarkozy et passent outre aux désirs des populations et - pour une fois - les élus  ont réagi.
C'est ainsi que le sous-pape Patrick de l'Enclave des papes, revigoré par l'arrivée du nouveau pape François a décidé de rejoindre Vaison et la Copavo. Ce que voyant les anciennes enclaves des papes Les Pilles ( et son maire Michel Tache qui veut exister au milieu de la CC des bords de l'Eygues), Eyrolles et Vallouse mais aussi Bollène puis Bouchet , Saint Pantaléon et Rousset les Vignes, ont,  comme en 1790 et comme un seul homme rejoint leur ancienne judicature majeure - Valréas - pour recréer 220 ans plus tard le Comtat Venaissin que Mollans voulait intégrer lui aussi…Il n'y a donc plus de vauclusiens - et donc plus de provençaux au Pays !!
Ce que voyant Saint-Paul et Pierrelatte ont décidé de quitter eux aussi le Pays pour rejoindre un entité qui s’appelle maintenant le Tricastin à laquelle Grignan a tout de suite adhéré car sentant que les vins portant son nom allaient reprendre leur ancien nom Coteaux du Tricastin ( à la grande joie du Maire de St-Paul) comme il y a 10 ans à peine ! C’est Rodolphe Bringer qui aurait été content.
Les cantons de Buis, Nyons, Rémuzat en ont fait de même en proclamant haut et fort ( D.L du 30 mars que l’avenir c’était le futur parc de baronnies qui existe déjà ( tout au moins dans leurs têtes) ." seul dispositif capable de doter les communes de moyens..."


Au Pays il ne reste plus donc que Taulignan avec son maire-président du Pays et quelques communes du canton , les autres s’étant éparpillées "façon puzzle" un peu partout. Nous laissons à chacun le soin de tirer les conséquences de ces cascades de décisions, mais à notre avis l’an prochain pour les municipales il y en a surement quelques uns qui vont en payer les conséquences.
Un fois de plus vous me direz que j’ai encore fauté par péché de présomption ! c’est vrai je suis un grand pêcheur, mais comme dit A.Artaud :

« J’ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi ! ».

BON LUNDI DE PÂQUES ( les cloches sont revenues hier !)

Photos articles du D.L t carte du Pays ( en noir ce qu'il en reste !!!)



mercredi 27 mars 2013

UN PRIX René RENOU 2012 BIEN MERITE

J'ai participé ce week-end à la remise du Prix René Renou que j'ai fondé il y a quelques années avec des amis journalistes de la FIJEV et avec les élus du Vin. L'occasion de vérifier qu'avec de la volonté et de l'imagination on pouvait faire venir des milliers de personnes dans un des coins les plus reculés du Gers pour écouter une musique qui n'est pas spécialement issue de la tradition (le Jazz) et faire de l'oenotourisme en dégustant des vins qui ne sont pas parmi les plus connus de France (Pacherenc du Vic-Bilh, Saint-Mont, Côtes de Gascogne..). La preuve que quand on veut : on peut!
Que tous nos responsables du Pays s'inspirent de ce qui se fait ailleurs est un de nos voeux les plus sincères pour le Tourisme ( et l'Oenotourisme ) au Pays !
L’Association Nationale des Elus de la Vigne et du Vin* (ANEV) et la Fédération Internationale des Journalistes et Ecrivains du Vin & des Spiritueux (FIJEV) ont créé il y a 5 ans le Prix René RENOU. Ce prix est appelé René Renou en hommage au vigneron et ancien président du Comité Vins de l’INAO (1952-2006). Il récompense la collectivité « ayant le mieux œuvré  au cours de l’année écoulée pour la défense et la promotion du patrimoine culturel lié à la viticulture ». 
Le Lauréat 2012 a été la Commune de MARCIAC dans le Gers.
Le trophée qui récompense le gagnant (sculpture en verre de Frédéric Morin  de Saillans dans la Drôme) a été remis ce samedi 23 mars 2013 au maire de Marciac Jean-Louis Guilhaumon, vice-président du Conseil Régional Midi Pyrénées par Roland Courteau coprésident de l’ANEV et sénateur de l’Aude en présence de nombreux élus et vignerons parmi lesquels le conseil général de Marciac , Francis Daguzan, Marie-Hélène Fabre, députée de l’Aude et vice-présidente de l’ANEV, le président des Vignerons de Plaimont , Joël Bouielh. Dans son discours le coprésident de l’ANEV a félicité les élus de Marciac – et leur maire – pour avoir su défendre et promouvoir le patrimoine important de leur région (cépages, appellation, paysages) en associant le festival Jazz in Marciac aux vignerons de Plaimont et vice-versa.

La Fijev était représentée par Marc Olivier, directeur honoraire de l’ANEV et les partenaires ( dont l'Agence de Presse Une Autre Provence) par André Deyrieux (winetourisminfrance.com). Depuis 35 ans, le village de Marciac accueille chaque été les plus grands noms du jazz. Devenu capitale du Jazz en France, ce Grand Site de Midi-Pyrénées est également la porte d'entrée géographique de l’appellation SAINT MONT.
L'aventure « Jazz in Marciac » est née sous l'impulsion de Jean-Louis Guilhaumon qui, entouré de quelques bénévoles, a organisé en 1978, une série de concerts pendant deux ou trois jours... Aujourd'hui, le Festival s'étend sur 15 jours, accueille les plus grands artistes et reçoit près de 200.000 visiteurs venus des quatre coins du monde. Les vignerons de Plaimont Producteurs, acteur  majeur du Sud-Ouest, sont associés depuis l’origine à cet évènement incontournable de leur région, d’une envergure devenue internationale.
Photo1  : (de g à d)  Francis Daguzan, Marie-Hélène Fabre, Jean-Louis Guilhaumon, Roland Courteau,   Marc Olivier ,   André Deyrieux et  Joël Bouielh.  

Photo 2 : dégustation de vins et de produits du terroir dans les 11 communes du canton en même temps





mardi 19 mars 2013

RECORD BATTU !


Ce mois-ci le record de fréquentation du Blog de l'Agence de Presse vient d'être battu !
Avec plus de 3200 visiteurs depuis le 18 février soit une moyenne de plus de 100 visiteurs par jour cela fait plaisir de voir que les habitants du Pays n'ont pas complètement perdu le besoin d'information.Surtout qu'avec ce blog ils ont la chance de trouver une information variée, touristique, politique et gustative.Ce sont d'ailleurs les derniers articles sur le chocolat qui font le plus recette.....
Mais la politique n'est pas loin derrière, on sent que les élections municipales approchent et qu'il ne va pas  se dire que des conneries....il va s'en écrire aussi !
Moi le premier !

BILAN DE 5 ANS DE TOURISME A VALREAS : UN CHAMP DE RUINES....



A quelques jours de l’assemblée générale de l’office de Tourisme de VALREAS et de l’Enclave des papes et à quelques mois d’une élection municipale il est temps de faire un bilan des actions touristiques  initiées par ceux qui sont aux rênes de notre ville depuis 5 ans.
Et bien la chèvre est maigre et souffreteuse… que l’on en juge.

- En cinq ans on n’a vu, en matière de Tourisme, aucune ligne directrice, aucun cap n’a été fourni, on a fait du coup par coup. Monsieur  G. Morin, qui  claironne  à cor et à cri  que Valréas est une ville d’Art et d’Histoire, a trouvé une ville sans âme il la rend telle quelle. Ce n’est pas tout de le dire encore faut-il le faire savoir et cela passe par une qualification. Ça tombe  à pic il existe bel et bien un label «  Ville d’Art et d’Histoire » : il irait comme un gant à Valréas. Encore que je ne sais pas si le mieux ne serait pas "Valréas, ville d’histoires..."  
-Tout d’abord on a eu le fameux livre sur Valréas. Pourquoi un livre ? Pour dire quoi ? Un début de communication positive sur la ville ? Sûrement une promesse de campagne … à la journaliste ? À l’éditeur ? On cherche toujours les réponses. Un retentissant flop avec dès le départ la grosse erreur d’avoir confié la rédaction à quelqu’un du monde du vin de Châteauneuf   ! Dans le genre provocation alors que le vignerons étaient en procès avec leurs homologues de Châteauneuf Calcernier on fait guère mieux! Et puis le livre est sorti, et puis plus rien !!!
-Il y a eu ensuite le scandale de La Maison des Terroirs que personne n’a voulu exploiter mais qui en est bien un. Pensez-que le Pays « Une Autre Provence » a alloué plus de 20.000 euros pour financer  une étude qui là encore n’a pas tenu compte de la population locale. On s’en est servi d’abord pour traiter de nul et non avenu des projets œnotouristiques présentés à toutes les communes (dont Valréas). On a dépensé des milliers d’euro  pour venir expliquer qui nous sommes. Et encore à ceux qui auront eu la chance de la lire…car ni les vignerons, ni les responsables culturels, touristiques, ni la population n’ont eu droit à la restitution du travail ni à la justification de l’argent dépensé. J’ai entendu le maire (lors des voeux à la population) dire que le Pays allait payer à Valréas une maison des Terroirs à Simiane ! Et puis quoi encore : un musée des illusions ? Le Pays a fait une bonne action car il n’y avait pas eu de dossier de subvention alloué à Valréas depuis longtemps et il a acheté le silence des élus pour mener d’autres actions ailleurs. Du temps où je siégeais au Pays il était souvent question d’évaluation des sommes distribuées !! Et bien là je dis : Chiche !  Evaluez-nous ça objectivement.je me propose même de vous aider !
-Il y a eu aussi l’achat d’Incarvau qui était un corollaire puisque la maison des Terroirs devait se faire à Simiane et donc la mairie devait déménager ! Là c’est le naufrage complet et on en reparlera car en plus cette grande opération immobilière va plomber les finances locales pendant des décennies !!
- Il y a eu enfin les grands travaux ! En effet chaque élu, qu’il soit maire, président de Communauté, de Département, de Région ou de la République tient à laisser des traces tangibles de son passage. De la Bibliothèque de F. Mitterrand, au Musée des arts premiers de J. Chirac en passant par le palais de Région de G. Frêche ou l’auditorium du Thor de J. Garcin, on a connu ça. Guy Morin lui a lancé plusieurs travaux.
- les entrées de ville : c’était un grand projet visionnaire. Il faut reconnaître que celle venant de Grillon a été travaillée et réussie : siège du rugby, centre médical et fresque sur le mur de l’école sont de bonnes réalisations. Mais le parking -qui devait être un des axes de pénétration piétonnier de la ville - est inaccessible quant on vient de Grillon et ne sert que de sortie aux parents d’élèves (excessivement accidentogène par ailleurs) ! Les autres entrées n’ont pas changé d’un pouce : quand on vient de Nyons on a le fameux M qui pourrait faire croire qu’on arrive à Montcuq ( Monteton ou Monfroc !)  et le rond-point du Cartonnage (Valréas capitale) ! quand on vient d’Orange on a d’abord le fameux radar tronçon  ( le seul du Vaucluse !) puis l’arrivée majestueuse – façon Champs Elysées-  avec l’enfilade de toutes les marques automobiles ! Quand on vIent de Vinsobres on a les poubelles.
-Et puis il y a -bien sûr- la place de la Mairie dont on se demande toujours à quoi servent ses travaux –pharaoniques ( il n’y a pas d’autre mot) – qui vont bloquer la ville pendant 6 mois (minimum) et qui , une fois finis ne feront pas venir une personne de plus à Valréas, qui auront permis de couper des arbres centenaires, de vider le centre ville , de fermer des commerces ( le premier fermé n’a-t-il pas été celui du maire lui-même ?) et de laisser les commerçants, le centre ville exsangue ! A part dépenser de l’argent que l’on n’a pas et faire plaisir au Pharaon je ne vois guère d’autre réponse.
Comme je le disais le bilan est maigre. En parlera-t-on à l’assemblée générale de l’OTSI ? Je ne sais, je n’y serais pas.
Mais me direz-vous on ne vous pas demandé votre avis, vous!
Bientôt ici même nous tenterons aussi un bilan économique, un bilan sanitaire, un bilan éducatif, un bilan culturel, un bilan sportif …il y a donc du pain sur la planche.
Tous ceux qui ont quelque chose à dire sur ces sujets n’ont qu’à me le faire savoir à : apuap@aliceadsl.fr

samedi 16 mars 2013

PORTES OUVERTES SUR LA GOURMANDISE...

Nous vous l'avions annoncé les Journées Portes Ouvertes du Comptoir de Mathilde (à Tulette)  promettaient des surprises .....elles ont eu lieu et il vous reste encore 24 heures pour y aller.....cliquez sur les photos pour les agrandir...

1 - L’extérieur
Bien que pas encore terminé il laisse déjà entrevoir ce que sera l'espace une fois fini...

2 - La serre tropicale : très instructive pour les enfants sur le cacao et son environnement...

 

3- L’intérieur du magasin de vente... magnifique avec ses milliers de cadeaux, ses boutiques....

                           



4- L'atelier
exceptionnellement ouvert ce jour pour les enfants ...là où tout commence...



Un dirigeant heureux : Richard Fournier





jeudi 7 mars 2013

REVUE DE PRESSE DU PAYS 2





Indignez-vous, Journée de la femme .... ICI 

mercredi 6 mars 2013

UNE CHANCE SUR 100

Il y a 100 radars tronçons en France ( à peu près un par département).
Donc un dans le  Vaucluse  ; où croyez-vous qu'ils sont allés le mettre ? Entre Visan et Valréas !

Je sais pas ce que l'on a fait mais alors les 10 plaies d'Egypte comparé à ce qui nous tombe sur la tête depuis quelques années , c'est de la roupie de sansonnet. ( fermeture des usines, fermeture de la maternité, interdiction d'appeler le vin Enclave des papes et depuis peu , sur la place de la Mairie de Valréas, la guerre des tranchées ?).
On avait déjà un radar vers Montélimar, un autre vers Orange et voilà que si vous êtes pressé de rentrer à "l'oustau",  il faudra patienter...bobonne attendra !!!

Mais c'est quoi un radar tronçon ?

La vitesse moyenne de circulation sur routes ou sur autoroutes est contrôlée par des radars d'un nouveau genre, les "radars tronçons". Il s'agit de radars automatiques qui contrôlent la vitesse moyenne de circulation des véhicules sur une distance plus ou moins longue.


Le fonctionnement du radar tronçon est très simple. 

Tout d'abord, une première caméra enregistre le passage de toutes les voitures à l'entrée du tronçon contrôlé  Un ordinateur reconnait automatiquement la plaque d'immatriculation et enregistre l'heure exacte de passage au dixième de seconde près. 

Il en est de même à la sortie du tronçon, une autre caméra enregistre le passage des véhicules et l'ordinateur enregistre la plaque et l'heure. 

Enfin, comme la distance entre les deux caméras est connue, l'ordinateur calcul la vitesse moyenne de circulation sur le tronçon. Par exemple, si la voiture a mis 5 minutes et 45 secondes pour parcourir 12.8 km sur une autoroute, sa vitesse moyenne est de 133.6 km/h au lieu de 130 km/h reglementaire. 

Comme ce système ne fait pas appel à une mesure de vitesse instantanée, il ne devrait pas y avoir de marge de tolérance comme pour les autres contrôles radars. Si vous êtes controlé pour une vitesse de circulation de 133.6 km/h au lieu de 130 km/h, vous recevrez votre contravention par La Poste.
Merci qui ? 


Photo : Un beau radar à l'entrée de Valréas

REVUE DE PRESSE...

Nous aussi on a de bonnes nouvelles par la Presse.... mais pas que....

Comme son nom l'indique....






D'eau et de feu...


Evidemment...


Honni soit.....


Un peu vieux....






samedi 2 mars 2013

TOURISME ET ENCLAVE DES PAPES : DE L'IMMOBILISME AU DECLIN....

A l'occasion du renouvellement du Bureau de l'OTSI , j'ai décidé de quitter mon poste de vice-président pour des raisons touchant   au présent et à l'avenir du Tourisme dans l'Enclave. Je m'en explique auprès du Président.

Lettre ouverte au Président de l'Office de Tourisme Valréas et de l'Enclave des papes

Monsieur le Président,

Comme j’ai eu l’occasion de vous le dire de vive voix, je ne solliciterais pas le renouvellement de mon mandat d’administrateur ( vice-président) de l’Office de Tourisme de Valréas , non parce que je me désintéresse du développement du Tourisme dans l’Enclave ( bien au contraire) mais pour les raisons suivantes que je vous livre  et dont je  me permettrais de leur donner  la  diffusion la plus large possible avant  l’assemblée générale sous forme de lettre ouverte. 

Lorsqu’il y a 3 ans j’ai  demandé d’entrer au Bureau, j’étais en pourparlers avec la Communauté de Communes de l’Enclave des papes ( à  la demande des élus) pour mener avec elle quelques projets ( dont j’étais le porteur d’idée) qui tournaient principalement autour du goût, des produits et du terroir. C’est en effet la Communauté de Communes de l’Enclave des papes qui a compétence sur les questions de Tourisme.

Parmi ceux-ci l’identification « Enclave des papes » autour d’une marque ombrelle pour les produits, manifestations et associations se réclamant de cette  appellation. La première étape de ce travail devant être la création de la semaine du Goût au niveau de l’Enclave des papes. D’autres pistes avaient été défrichées qui dépendaient de cette orientation (oenotourisme, mention sommellerie au LEP, label de qualification..).
Comme vous le savez j’ai mené à bien – bénévolement cette tâche – puisque la première semaine du goût a eu lieu en 2010 et que d’entrée  elle a pris une dimension importante avec l’organisation d’une exposition (avec des œuvres  issues de musées nationaux), d’une séance de cinéma avec des films primés au niveau national. Déjà cette semaine a été plus ou moins suivie par les élus qui -soi-disant - la finançaient mais de plus cela n’a débouché sur rien de plus ni au niveau touristique ni au niveau de l’avancement des propositions en cours. C’est pourquoi je n’ai plus voulu m’impliquer dans la réalisation de la deuxième puis  troisième semaine du goût  en 2011 et 2012.

Ensuite j’ai voulu une fois de plus défendre le nom Enclave des papes en demandant à l’Office de se positionner – puisque les élus ne faisaient rien – pour la défense de notre identité. On m’a rétorqué que ce n’était pas le rôle de l’OTSI de prendre position. Alors qui le peut ? On voit où en est le dossier de fusion des intercommunalités et je persiste à dire que dans peu de temps il n’y aura plus grand-chose qui portera ce nom d’Enclave des papes  qui est pourtant la plus  grande invention depuis 60 ans initiée justement par le syndicat d’initiative de l’époque ( et plus précisément par le Docteur A. Gras).

Sans remonter aux calendes grecques je tiens à rappeler aux adhérents de l’OTSI et aux membres du bureau que j’ai proposé - en vain - à Valréas et à l’Enclave des papes( directement aux élus) , l’installation du Village Provençal (que j’ai finalement mis à Grignan), du musée des arts et traditions populaires ( qui de Visan est allé à Donzère), du Musée de la soie (à Taulignan), d’une fête décennale du Rattachement de l’Enclave des papes à la France, d’une zone touristique mixte autour du lac de Valréas, d’un projet œnotouristique impliquant les 4 communes de l’Enclave . Et surtout de l’inscription de l’Enclave des papes au Patrimoine de l’Unesco,  qui passait par les phases suivantes (demander le label « Enclave : « Pays d’Art et d’Histoire© »  puis « Enclave : site classé », puis « Enclave : Grand Site de France » et  enfin « Enclave : au Patrimoine Mondial de l’UNESCO »). Si on m’avait un tant soi peu suivi je ne sais pas où l’on en serait mais on aurait fait au moins avancer un peu la qualification de l’Enclave. C’est vrai que, comme l’a dit un grand homme politique de notre commune, député-maire puis ministre, « Valréas n’est pas touristique…. » (Deo gratias !). Mais on pourrait peut-être essayer de la faire devenir….


J’ai, d’autre part, bien compris que le Tourisme et la Culture faisaient – dans l’Enclave - l’objet de pouvoirs (ou contre pouvoirs) qui avaient des intentions électorales sous jacentes empêchant tous les participants de prendre des décisions et de trancher ( élus ou futurs élus issus des bureaux de tous ces organismes). Le jeu «  tu me tiens, je te tiens par la barbichette .. » a en fait bloqué depuis 40 ans toute initiative d’importance , l’alternance en fait n’a rien apporté puisqu’une fois élu chaque municipalité n’a  pas pris en compte l’intérêt général ( de Duffard à Morin en passant par Jacquier ou Mariani) . Ce n’est pas mon cas aussi ma place au sein de l’OTSI ne se justifie pas. Mieux vaut la donner à d’autres qui ont ces ambitions. Quand y aura-t-il un seul Office de Tourisme cantonal, qui osera prendre les décisions pour l’imposer ? Réponse : personne et jamais !

J’avais enfin le projet – mais je n’ai jamais eu l’occasion de le développer – de demander de rattacher l’Enclave des papes au niveau touristique à l’entité Drôme provençale, rattachement qui avait du sens puisque c’est l’Enclave qui donne à ce territoire sa légitimité du nom de « provençale » et qu’il y a  une cohérence  économique, touristique et de communication. Je pensais, de part mes contacts, être un facilitateur de ce rattachement, ce ne sera pas le cas...

M.OLIVIER
Photo : le tourisme c'est d'abord l'accueil...... Y a du boulot en perspective.....



                 
                                 

jeudi 28 février 2013

VINSOBRES QUI L'EÛT CRU....

L’association « Vinsobres, qui l’eût cru! » accueillera les 6 & 7 juillet 2013 la 11ème Rencontre nationale des Noms de Villages burlesques, pittoresques et chantants. C’est au cours du Salon de l’Agriculture en 2006 que des jeunes d’Arnac-la-Poste découvrent  le village sur le stand de La Vinsobraise (cave coopérative) et  proposent de participer à la prochaine Rencontre des « Communes aux noms burlesques et chantants ». Cette association nationale fondée en 2003 regroupe des communes rurales ayant des noms évocateurs prêtant à sourire et dont la musicalité est porteuse de pittoresque.
La commune de Vinsobres adhère depuis cette date à ce groupement dont le but est de valoriser l’image de ces villages et de promouvoir leur patrimoine architectural, culturel, gastronomique ou historique. Vinsobres prend part aux festivités annuelles se déroulant dans un village différent chaque année.
Seule commune du Sud-Est de la France et représentant la Provence, Vinsobres s’est engagé à organiser les rencontres de ces communes les 6 et 7 juillet 2013. L’association « VinSobres, qui l’eût cru ! » a vu le jour en mai 2010 afin de mener à bien cet ambitieux projet.
Au-delà de l’organisation de ces rencontres, outil de promotion du territoire et de ses nombreuses richesses,  c’est un moyen de fédérer l’ensemble des Vinsobrais autour d’un évènement unique et permettre une mise en valeur de l’héritage commun du  village.


« Convivialité, Échange, Authenticité, Partage et Festivité » sont les maîtres mots qui animent l’ensemble des membres de l’association pour la réussite de cette manifestation.
Vous pouvez consulter le site de l’association nationale pour connaître de plus amples informations : http://communes-aux-noms-burlesques.fr

 La Cuvée Spéciale« Vinsobres, qui l’eût cru ! »A l’occasion des 11ème rencontre des communes aux  noms  burlesques,  pittoresques ou chantants, l’association!«VinSobres, qui l’eût cru » a créé une cuvée  Spéciale dédiée à l’événement. Les vignerons de Vinsobres se sont  montrés   créatifs et originaux pour présenter leur savoir/faire aux 15 000  visiteurs  issus  de  la  France  entière  attendus durant  le  week-end.  Douze domaines  ou caves ont répondu favorablement à ce beau projet, ambitieux et fédérateur.!! Pour! Pascal Monier, Directeur! de la cave coopérative la Vinsobraise et Responsable de la commission vin «"Cette" bouteille résume toute la Symbolique de  cette grande fête. Nous avons soumis l’idée aux différents  Domaines  de  l’appellation  qui ont manifesté un grand enthousiasme à l’égard de cette participation. Le millésime de la cuvée est un 2011, superbe millésime sur le fruit avec des tanins soyeux. Cet assemblage sera  l’expression  de différents terroirs de la commune de Vinsobres ainsi que  différents  coups " de " mains de vinificateurs. » Près de 2. 000  bouteilles  seront  produites  et  seront  servies  lors  des différents repas durant la fête. Les visiteurs retrouveront ce délicieux! «VinSobres» aux différentes buvettes  du marché des terroirs. Les Domaines ou Caves ayant gracieusement participé l’élaboration de cette cuvée sont :
Domaine Chaume/Arnaud, Domaine Jaume,  Domaine de Deurre, Domaine le  Mirabeau,  Domaine Autrand, Domaine Peysson, Château de  Rouanne,  Domaine du  Moulin,  Cave  La Vinsobraise, Domaine La Bataille  des Anges, Domaine l’Ancienne Ecole, Domaine la Péquelette.

PROGRAMME COMPLET DES MANIFESTATIONS SUR : www.vinsobres.fr

lundi 25 février 2013

DU BEAU ET DU BON AU PAYS : LE COMPTOIR DE MATHILDE

Installés en 2007 à Tulette, sur la zone d’activités du grand Devès, Richard Fournier et son épouse Marielle ont fondé l’entreprise « Le Comptoir de Mathilde ».
Elle n’a cessé de grandir pour se sentir, en 2011 déjà, à l’étroit dans ses murs. Une nouvelle unité, celle là de plus de 2.600 M², a été construite tout à coté en bordure de la D.94. Elle est déjà opérationnelle et sera inaugurée d’ici deux mois. Le Comptoir de Mathilde, du prénom de la grand-mère de Richard Fournier le gérant, est en effet une entreprise fabricante de chocolats et de produits d’épicerie fine. Fils et petit fils de chocolatier, cet entrepreneur d’origine stéphanoise après quelques autres expériences de production est venu au chocolat avec plein d’idées en tête et une volonté : « Faire beau et bon … ».  Il est en train de les mettre en pratique avec succès…
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Résultat : un chiffre d’affaire en hausse due à l’ouverture de boutiques à son enseigne (voir ci-dessous) , un développement des ventes dans une trentaine de pays à l’export et une transformation de 150 tonnes de chocolat par an avec trente salariés à Tulette. Une nouvelle usine qui va permettre de rentrer dans le clan très fermé (une petite dizaine) des chocolatiers de haut renom qui torréfient eux-mêmes leurs fèves de cacao ( dont 5 en Rhône-Alpes : Valrhona, Morin, Pralus, Bernachon, Bonnat).
Le grand public pourra découvrir les nouveaux ateliers et le nouveau magasin (surprises à attendre…) les 16 et 17 mars lors des Journées Portes Ouvertes avec visite des laboratoires, des chaînes de production, dégustation des produits et ateliers pour enfants…et une nouvelle serre tropicale où l'on pourra découvir la faune et la flore ainsi que le trajet de la fève de cacao de la plante à la tablette.....

                                                    


*L’entreprise regroupe maintenant 13 Boutiques ( dont 5 en franchise) à  TULETTE, à AVIGNON  , à SAINT ETIENNE, au  LAVANDOU, à  ANNECY, à NYONS ,à VAISON LA ROMAINE ( 2), à  VALLON PONT D'ARC , à FONTAINE DE VAUCLUSE, à  SAINTE MAXIME, à CAVALAIRE, à  CHALLANS....et bientôt à PARIS


 Photo : Richard Fournier et son épouse Marielle dans la nouvelle serre , contigüe l’espace de vente.

TOURISME AU PAYS : LE PASS PROVENCE



Lancement de la 3ème édition du PASS PROVENCE !
Le Jeudi 21 février 2013 à 17h30, les Présidents de l’ADT Haut Vaucluse et du Comité d’Expansion Touristique et Economique de la Drôme Provençale  ont présenté  la toute nouvelle édition du Pass Provence* 2013, à la Cave Balma Venitia de Beaumes de Venise, partenaire de l’opération  et l’une des bonnes adresses avec son caveau accueillant du Haut Vaucluse ! Pour cette troisième édition  ont peut noter comme évolution : 10 nouvelles activités et visites guidées,  11 boutiques et fabriques locales, 60 bons plans en Haut Vaucluse et Drôme Provençale et un design encore plus attractif !
La découverte alliée aux bons plans...
Gratuit, Le Pass Provence permet de bénéficier de cadeaux, de gratuités ou réductions (plus de 234 € cumulés au total) sur de nombreuses visites et sur l’achat de vin et de produits locaux. A l’intérieur, autant de sites et d’activités que d’envies : sites Antiques de Vaison la Romaine, château de Grignan, découvertes insolites et curieuses des insectes du Naturoptère ou de la ferme aux crocodiles, savoir-faire et artisanat, visites historiques, culturelles, activités autour du terroir et balades à cheval.
*Né il y a 3 ans, l’objectif du Pass Provence était double : favoriser l’itinérance des touristes entre les sites du Haut Vaucluse et de la Drôme Provençale et apporter une solution aux visiteurs de plus en plus exigeants, et sans cesse à la recherche de bons plans. Ce fut possible grâce au Pays Une Autre Provence, organisme qui soutient et coordonne des projets sur ces 2 territoires.Aujourd’hui, le Pass génère 4.5 visites par détenteur, les sites et utilisateurs sont satisfaits, et le succès avéré puisque les retours de coupons ont été multipliés par 2 en 1 an !En 2013, le graphisme a été amélioré, et des présentoirs, vitrophanies et posters seront diffusés. Distribué à 70 000 exemplaires, le Pass sera disponible dès mars chez les 60 sites participants et les 26 Offices du Tourisme de Haut Vaucluse & Drôme Provençale, ainsi que chez de nombreux autres prestataires touristiques des 2 territoires...
Liste complète des sites du Pass Provence sur www.hautvaucluse.com

Photo : accueil à Balma Venitia par le Président Claude Chabran 

mercredi 23 janvier 2013

R.BRINGER , LE PÈRE DU TRICASTIN

A l'occasion du 70ème  anniversaire de sa disparition ....


L'Université Populaire Tricastine organise le Lundi 4 février 2013 à 18 h 30 à la MJC de Saint-Paul Trois Châteaux  une causerie sur Rodolphe Bringer, le père du Tricastin par Marc Olivier, journaliste honoraire.

Rodolphe Bringer ( 1869-1943) est un immense auteur, méconnu dans notre région.C'est portant lui qui fut "l'inventeur" du Tricastin. Il donna à son Pays une géographie, une histoire  une gastronomie, il le fit connaitre et reconnaître par le Président de la République Albert Lebrun en 1939 !

Rodolphe Bringer était un auteur connu et reconnu à Paris durant les années 20. Il avait été l'un des fondateurs du Canard Enchaîné ( avec Jeanne et Maurice Maréchal) en 1916.Il était rédacteur en chef de la revue Le Pélican où écrivait Tristan Bernard et où débuta Marcel Achard. Chaque semaine il publiait un conte dans le Canard qui était attendu par ses fidèles lecteurs dont Anatole France qui se faisait un plaisir de le lire à voix haute à ses amis....

En 1925 il revient au pays et s'installe à Pierrelatte et fonde les amis du Tricastin tout en continuant de publier dans la France entière...

Il est le père du Tricastin . La causerie montrera comment il a - avec ses amis-  défini ce Pays ( histoire  géographie,culture) entre Provence et Dauphiné.

Photo : Livre* sur R.Bringer et Cuvée** de La Suzienne




** cuvée épuisée
* Le livre "Le Tricastin de Rodolphe Bringer "  est toujours disponible - Préface et conditions : ICI 

vendredi 18 janvier 2013

2013 : 40 ANS DE LA COMMANDERIE DES COSTES DU RHÔNE


 La Commanderie des Côtes du Rhône tiendra son prochain Chapitre le 15 février prochain à Rochegude , là où tout a commencé…. L’occasion de faire un petit historique, d’établir un bilan d’étape et de proposer des perspectives .Depuis 1973 la Commanderie des Costes du Rhône qui représente l’Appellation toute entière , de Tain à Avignon est un outil de promotion institutionnelle,  enraciné, validé, renouvelé, évolutif, au service de toute l'Interprofession et ce en France mais aussi dans le monde entier.

Des racines profondes
« La Commanderie se place, à bon droit, comme l'héritière des anciennes confréries vigneronnes en Côtes-du-rhône. Car dès le XIIIe siècle, dans toutes les paroisses de la région, les vignerons étaient groupés autour de la bannière de leur saint protecteur.Les confréries de l'époque veillaient à la qualité des vins, fixaient la date du ban, défendaient les intérêts de la profession, réglaient les litiges et portaient secours aux vignerons en difficulté. Ces confréries furent supprimées à la Révolution et la plupart des archives détruites. »

 La Renaissance
Un groupe de vignerons, autour de Max Aubert, décida de reconstituer sous un seul vocable les confréries paroissiales du passé. Le 5 février 1973 naissait officiellement, au château de Rochegude, la Commanderie des Costes-du-Rhône qui réunissait alors une cinquantaine de Commandeurs composant le Grand Conseil.   La Commanderie des Costes-du-Rhône, plus qu'une création, est donc une renaissance. Son but, comme le définissent ses statuts est « de défendre et de faire respecter les grandes traditions vinicoles des vins des Côtes-du-rhône, renforcer, diffuser et étendre leur renommée, veiller à leur bon aloi, promouvoir leur développement par la qualité, et généralement organiser toutes fêtes, réunions, publicités propres à atteindre les buts précités. »
Le 11 mai 1973 avait lieu au château de Rochegude le chapitre inaugural de la Commanderie qui faisait revivre pour quelques heures des fastes dignes du Moyen Age. Les Commandeurs étrennaient leur costume : robe rouge et cape blanche d'inspiration templière, chapeau "à la Valois" recréé par Jean Barthet. Au cours de cette cérémonie 15 personnes furent intronisées. De grands noms recevaient le titre de Chevalier, parmi lesquels : Son Exellence Yoshihiro Nakayama, Ambasseur Extraordinaire et Plénipotentiaire de sa Majesté l'Empereur du Japon ; Jean-Pierre Cassel, comédien ; Maurice Pic, ancien Ministre, Sénateur de la Drôme ; Jean Barthet, couturier parisien... Le ton était donné sur l'ouverture de la Commanderie à des milieux aussi variés que prestigieux. Cinq mois d'effort furent nécessaires pour organiser ce premier chapitre dont le rite deviendrait immuable pour tous les suivants.

 Des Lieux prestigieux, de l' innovation dans la tradition
Si le château de Rochegude vit la naissance de la Commanderie et l'accueille encore pour   des chapitres solennels, son siège fut transféré ensuite au château de Suze- la-Rousse après sa restauration. Un lieu médiéval, remanié au XVIe siècle, qui accueille aussi en ses murs depuis 1978 l'Université du Vin dont la création doit beaucoup aux Commandeurs.Un site chargé  d'histoire propre à symboliser la civilisation du vin et à recevoir les hôtes de qualité qui deviendront ambassadeurs des Côtes-du-Rhône. En 1987, à l'occasion du cinquantenaire de l'appellation Côtes-du-Rhône, la Commanderie créa le "Goutillonnage" : "un label" de qualité décerné à des Côtes-du- Rhône sélectionnés pour leur typicité. Une innovation qui épouse la tradition vigneronne de qualité et de sérieux dans l'élaboration des vins.  

Un Rayonnement international. 
  Au total plus de 2 000 intronisés en France et dans le monde*. Au fil des ans elle est devenue une véritable institution au rôle bénéfique pour la connaissance des vins de l'ensemble de l'appellation. Son rayonnement international a été accentué par l'implantation de nombreuses Baronnies dans des pays étrangers, véritables filiales de la Commanderie qui participent de façon très active à la promotion des Côtes-du-Rhône et à la sensibilisation à la tradition vigneronne sur son territoire national. En Allemagne, Belgique(2) , Canada (3), Suisse,  et USA (2) , et bientôt en Corée du Sud, les Côtes du Rhône sont présents par l’activité incessante des Commandeurs étrangers en leur faveur.

* Ces Chevaliers viennent de toutes les régions de France et de nombreux pays étrangers, parmi lesquels : l'Allemagne, la Belgique, le Canada, l'Espagne, les Etats-Unis, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Principauté de Monaco, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Ils sont chez eux les ambassadeurs des Côtes-du-rhône. Un large éventail de catégories socioprofessionnelles est aussi représenté par les Chevaliers comme le montre la liste qui recense leurs professions et fonctions  . La Commanderie compte parmi ses Chevaliers de nombreuses célébrités nationales et internationales des milieux du spectacle, des médias, du sport, de la politique, des
sciences... Pour n'en citer que quelques-unes : Dustin Hoffman, Ivan Levai, Luc Besson, Guy Ligier, Michel Aumont, Michel Hidalgo, Roger Hanin, Michel Beaune, Charly Mottet, Jean-Claude Bourret, Georges Fillioud, Henri Pescarolo, Francis Lopez, Christian Morin,
Anne Sinclair, Rika Zaraï, Jean Fournet-Fayard, Michel Platini, Pierre Arditi...


LA COMMANDERIE : Un Outil  indispensable surtout à l’Export 

Le cercle des pionniers est devenu le noyau dur d'une organisation renouvelée, formalisée, remotivée, en constant développement. La Commanderie est aujourd'hui un outil de promotion institutionnelle agissant en synergie amicale avec les structures professionnelles  et dans une même vision de ses intérêts à long terme, en France et dans le Monde.

Un des buts premiers de la Commanderie est de servir la cause de l'ensemble de l'appellation en créant du lien social, de la convivialité et du prestige….. commercialement exploitables dans un second temps pour tous ceux dont c'est le rôle. Elle se positionne d'abord comme un outil de communication et de promotion haut de gamme. Son rôle est d'être présente partout où la qualité des Côtes-du-rhône doit être soulignée. Au vigneron de faire du bon vin, à la Commanderie de le faire savoir, par les voies qui sont les siennes, en harmonie avec l'effort de l'interprofession. Elle se définit ensuite comme un outil en offrant aux opérateurs du vin une structure pour remercier leurs relations commerciales, à travers une organisation qui permet, au-delà du simple contact mercantile, de tisser des liens plus personnalisés avec les acteurs du marché. En effet, lors d'un chapitre de la Commanderie, c'est l'individu, sa personnalité, ses goûts... qui sont mis en avant et non sa fonction professionnelle.
En organisant des manifestations de qualité (les chapitres), dans un décor prestigieux propre à créer de l'authenticité et de l'émotion pour les personnes participantes, la Commanderie leur offre des souvenirs inoubliables et leur donne un sentiment d'appartenance à la famille des Côtes-du-Rhône.



 Le quarantième anniversaire sera fêté dignement pendant quatre jours du 27 au 30 juin 2013 avec en point d’orgue le Mondial et le grand chapitre d’été au Château de Suze le 28 juin au soir – places à réserver dès maintenant…..


Photos : De Shanghai à Philadelphie, de Liège à Séoul en passant par Rio , la Commanderie défend l'appellation à travers le monde 

jeudi 17 janvier 2013

REVUE DE PRESSE

 


La fibre optique arrive dans l'enclave mais pas que...... VOIR ICI

jeudi 3 janvier 2013

BONNE ANNEE 2013



Avec plus de 370 messages postés en 6 ans sur ce blog vous avez pu vous rendre compte que mes voeux sont la conséquence directe de ce que la réalité nous donne à voir ....
Pour vous distraire un peu plus tout en vous donnant à réfléchir , on va essayer de changer ... des nouveautés sont à attendre pour 2013 !!

à suivre.......

dimanche 23 décembre 2012

NOEL AU PAYS : GARDAREM LO MORAL !

Bien sûr c'est Noël et toutes les traditions qui vont avec !

VOIR ICI

mais il ne faudrait pas oublier que tout ne va pas bien dans notre monde de dingues...
I l y en a :
- des qui vont vivre en Belgique !
- des qui ont des comptes en Suisse !
- des qui veulent nous planter des aréoports dans des Chapelles ! ( à Notre Dame des Landes!)
- des qui ne veulent pas donner le doit de vote aux étrangers !
- des qui veulent chercher du gaz de schiste et nous polluer !
j'en passe et des meilleures...
Alors pour garder le moral arrêtez-tout ! même de lire ce Blog.! Allez Ouste !


Il est temps en effet de mettre le petit Jésus dans la crêche !

à l'An que ven !!!