mardi 4 mars 2008

Expo à Saint-Restitut : Travaux d'élèves de Nîmes







"On n’est pas loin" est une exposition de travaux d’étudiants de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes, qui se déroule du samedi 8 Mars au dimanche 30 Mars 2008 à Saint-Restitut. Accompagnés par Jean-Marc Cerino, 11 étudiants de quatrième et cinquième années présentent des dessins, peintures, volumes, photographies, ainsi que de la vidéo dans l’espace d’art contemporain de la Maison de la Cure de l’association « Lithos ».

Suite à son exposition qui eut lieu au printemps 2006, Annie Delay responsable de la programmation, proposa à Jean-Marc Cerino, également enseignant à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes, d’organiser une exposition de travaux d’étudiants en collaboration avec Hubert Duprat et Gérard Depralon (artistes et professeurs à l’Esban). « Outre le fait de favoriser la recherche contemporaine, cette exposition permet à ces jeunes d’expérimenter la présentation de leurs travaux et de confronter leurs pratiques à un cadre professionnel, tout en conservant le caractère « laboratoire » indispensable à ce type de projet. C’est aussi pour eux l’occasion de se confronter au public d’un lieu reconnu aujourd’hui » affirme Jean-Marc Cerino.

C’est une réelle opportunité qu’offre Annie Delay, pour cette 25eme exposition, aux étudiants de Nîmes, en accueillant pour la première fois des artistes en devenir dans un espace réservé à des artistes de renom (dernière exposition en date Philippe Cognée). Une démarche qui s’inscrit dans une nouvelle perspective d’un projet global qui donnera lieu en novembre 2008 à un colloque sur le thème « Être artiste aujourd’hui, un choix ».

La Maison de la Cure réaménagée en lieu d’exposition, se prête particulièrement bien à ces travaux d’étudiants qui se donnent à découvrir aux détours “d’une ballade touristique”. On pourra donc apprécier la dérision de Sylvain Gaillard et son stylo bic, entre dessins et écritures : « Portrait en peinture, humour noir à la ligne » ; les peintures de visage en quête de singularité de Sonia Foulc ; la sensibilité des installations blanches de Jeong-Soon Park ; les photographies des petits “presque riens” d’Hélène Agniel ; les images mentales en suspend des toiles de Julia Scalbert ; les vidéos de Laetitia Thevenot-Juillard qui nous révèlent par leur cadrage et leur temporalité des gestes simples et presque invisibles du quotidien ; les sculptures/objets anthropométriques d’Elodie Wysocki, prolongeant les corps pour des espaces à venir ; les volumes protéiformes, inquiétants et envoûtants d’Eve Maillot, les “objets” de Jean-Marc Plaçon, véritables « constats d’un instant violent » ; les photographies attirantes et décalées de Thibauld Brunet ; et les peintures palimpsestes, chargées d’images photographiques ou cinématographiques, et pourtant aériennes de Maxime Boissard.

Photos : Visuel de l'expo et Sans titre d'Eve Maillot

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