mardi 12 janvier 2016

ET PENDANT CE TEMPS LA ...ILS Y VOIENT RIEN !!!!

Pendant que la terre entière est bientôt à feu et à sang, là-bas en Côte d'Ivoire certains bricolos d'Internet essayent d'extorquer 1500 euros par ci , 1500 euros par là des fois que ça marcherait pourquoi se gêner !!! C'est ainsi que mes amis ont été d'abord inquiets pour moi suite au message reçu , soi-disant de ma part libellé, ainsi : Bonsoir,
j'espère que tu vas bien. Je t'écris car j'ai besoin de te faire part d'un problème gênant pour savoir en quelle mesure tu peux bien m'apporter ton soutien et tes conseils.
Contacte-moi par mail car, je suis injoignable sur mon téléphone. S’il te plait gardes cela confidentiel.
J'attends ton message afin de t'expliquer."

Puis ils se sont manifestés en masse par téléphone.... puisque je leur avais dit que j'étais injoignable ! ( beaucoup de mes amis n'aiment pas qu'on leur interdise quoi que ce soit et ce depuis les années 60...), je les ai rassurés en leur souhaitant la Bonne Année, en leur disant de bien s'occuper d'eux et de leur descendance et de ne pas s’inquiéter pour moi...le pire c'est que ma nouvelle identité est maintenant celle de Beaugars Mpembi du Barreau de Matadi, Université Kongo (voir photo).

Beau gars je savais mais le reste non !



jeudi 7 janvier 2016

NOS VOEUX 2016 : SOYEZ CHARLIE !

Per la democracia e los dreches umans que comprenon la libertat de consciéncia e la libertat de la premsa. 
Contra totes los escurantismes, mas subretot contra l'islam qu'assassina, 

soi Charlie !


mercredi 23 décembre 2015

2015 ANNUS HORRIBILIS : LA SEULE CRÊCHE VALABLE .....


Parce que fabriquée entièrement en bouchons de bouteilles de Champagne* et qu'il nous en faudra beaucoup pour oublier cette année 2015, avec ses attentats et ses élections  (départementales et régionales) aux résultats si déprimants pour notre "Pays"
Vite : 

                           A L'AN QUE VEN ! 

* visible avec d'autres à l'Office de Tourisme de Valréas





mardi 15 décembre 2015

L'ENCLAVE : DES FACHOS ? ou L'ENCLAVE ? : DES FACHOS !

Nous l'avions affirmé au soir du deuxième tour des élections départementales l'Enclave avait changé de couleur et à l'issue du deuxième tour des régionales même un des quotidiens de notre région s'en est aperçu, c'est dire si cela est évident (voir article ci-dessous). A Valréas c'est  vrai comme dans les autres communes (le pompon à Richerenches !). Cela veut dire aussi que quand 2000 personnes défilent à Valréas après les attentats il y a 1000 fachos !



Mais depuis mars les choses se sont encore aggravées... 
1 - avec une municipalité en place depuis deux ans qui n'avait aucun programme sur l'éducation (donc qui n'a rien fait), mais qui n'en avait pas non plus a priori contre le ridicule - tel celui montré lors des épisodes tragi-comiques avec le président de la Communauté de Communes, dans les conseils municipaux , dans l'agitation permanente pour faire croire que l'on agit ( ex :  on a acheté une patinoire, on a acheté une maison pour loger un commerce, on va avoir le jeu des mille euros !...), alors que Tiro-Clas va fermer ( qui va payer les loyers promis par P.Adrien à la Communauté de Communes ?), que les travaux les plus urgents ne sont pas  programmés etc....Une municipalité qui ne tient pas ses électeurs ( ce n'est pas étonnant puisqu'elle ne se rappelle même plus qui l'a élue !), pas comme les ville voisines qui sont la fierté de notre territoire ( Nyons ou Dieulefit par exemple).
2 - avec une opposition non représentée (hormis celle des extrêmes) et surtout muette depuis deux ans. Mariani, qui sait si bien l'ouvrir quand on ne lui demande rien, a-t-il bâillonné ses amis locaux de l'UMP ? Les soi-disant citoyens quant à eux sont en mode absents  (il y aurait beaucoup à dire de ces laïcs!). Et la gauche ? elle est où la gauche ? Le plus expert des chiens truffiers n'arrive même pas à la sentir ? Elle  a rien à dire la gauche quand le Maire dit que Valréas n'a pas les moyens d'accueillir le moindre réfugié ( alors que c'est possible dans la grande capitale régionale Vinsobres ou même à Vaison !). Elle a rien à dire quand il y a des élections ? Elle n'a rien à dire sur la Communauté de Communes ? sur l'emploi ?....



Que faut-il donc faire ? Attendre que le Front National gagne les municipales au premier tour la prochaine fois ? Je ne peux pas m'y résoudre. Comme je l'ai déjà dit elles se feront sans moi , mais d'ici là il y quand même des points à améliorer par des citoyens qui ne voudraient plus confier leur sort à des élus locaux qui nous mènent à vitesse grand V dans le mur. C'est par une prise en mains de  leur avenir dés le niveau local que les citoyens peuvent  initier le début d'un changement et pas autrement.
Alors on reste chez soi, au chaud en attendant que l'orage arrive ?

Car comme le dit un de mes amis sur facebook   : " Rester sourd à l’avertissement du premier tour des régionales, continuer ses petites tambouilles de petits politiciens en quête de places, serait laisser la jeunesse, l’espoir, et la possibilité d’un changement, au Front National. Nous méritons mieux que cela. Nous méritons un leadership renouvelé qui hisse en 2017 la France au-dessus d’elle-même. Et au-dessus de Marine Le Pen."
et à Valréas nous méritons mieux que la Francine ou son Jacquot !

VAURIASSIENS , VAURIASSIENNES : BOULEGAN !

Sur le même thème -
Voir aussi : "L'ENCLAVE DES FACHOS" ICI

Voici un petit poème à méditer
Voilà, voilà, que ça recommence
Partout, partout et sur la douce France
Voilà, voilà, que ça recommence

Partout, partout, ils avancent
La leçon n’a pas suffit
Faut dire qu’à la mémoire on a choisi l’oubli
Rachid Taha, Voilà voilà

mercredi 2 décembre 2015

POUR CEUX QUI SE DEMANDENT SI.....

ILS IRONT VOTER....

                                

CAR LE FN ....

    

ET  ....



lundi 30 novembre 2015

BIENTOT 700 ANS ! UN PEU D'HISTOIRE

Ci-dessous quelques éléments remis au   pape Benoit XVI en 2009 par les ambassadeurs de l'enclave au moment du procès des vignerons de Chateauneuf .Une petit piqure d'Histoire ça ne fait pas de mal de temps en temps ( source S.Bentin)

L’enclave des Papes, une histoire d’exception


Repérable sur n’importe quelle carte de France, l’Enclave des Papes forme une anomalie remarquable dans le découpage départemental français. Canton du Vaucluse enclavé dans le département de la Drôme, à la jonction de deux régions administratives, l’Enclave demeure le témoin et le marqueur d’une époque révolue. En 1229, le Traité de Paris[1] stipule que les possessions du comte de Toulouse située en terre d’Empire –et désignées comme terres au-delà du Rhône : « terram autem quae est in Imperio ultra Rhodanum » - seront abandonnées en perpétuité à l’Eglise romaine. Ces possessions comprennent le marquisat de Provence, ou terre de Venaissin, démembré de la Provence en 1125 ainsi que la moitié d’Avignon qui n’est cependant pas mentionnée dans le traité. Ce n’est qu’en 1274 que le pape Grégoire X récupère effectivement la terre de Venaissin[2]. Les limites des nouvelles possessions pontificales, qui comprennent alors une soixantaine de communautés, sont assez précises au sud, à l’est et à l’ouest mais il en va tout différemment au nord. La souveraineté pontificale ne consiste qu’en quelques droits éparts, contestés et enchevêtrés avec ceux des dauphins du Viennois, des Montauban et parfois des Templiers sur Valréas[3] et Grillon[4]. Peu après l’installation du siège pontifical en Avignon (1309), le pape met en place une politique de consolidation du territoire[5].
L’abolition de l’ordre des Templiers (1312) fournit une occasion unique d’accroissement territorial : l’ordre détenait en plus de quelques commanderies, dont la plus célèbre est celle de Richerenches, de nombreux droits seigneuriaux sur plusieurs lieux des environs. Les biens, confisqués, passent dans un premier temps à l’ordre hospitalier de Saint Jean de Jérusalem puis au Saint-Siège[6]. Richerenches intègre alors le patrimoine de Saint Pierre. La donation comprend également les droits des Templiers sur Grillon et Valréas. La souveraineté pontificale n’est pourtant pas encore établie définitivement sur ces deux lieux ; elle l’est deux mois plus tard, quand le 30 août 1317 Jean XXII achète des droits des Dauphins du Viennois sur Valréas pour 16.000 livres petits tournois[7]. L’intégration de Grillon au Comtat est légèrement antérieure : la communauté a dû contribuer à l’achat de Valréas[8]. Dès lors, la papauté semble entrer dans une politique d’extension du territoire comme le dénote l’achat en 1344 de la ville de Visan, ancien atelier monétaire des Dauphins. Il est vrai que cette acquisition rapprochait les enclaves du nord du reste du Comtat. L’échange en 1383 de Grillon contre une moitié de Montélimar marque une réelle volonté d’agrandissement territorial vers le nord. Cet échange n’est annulé qu’en 1451 sous la pression du dauphin Louis, futur Louis XI. A cette date, les souverains pontifes renoncent définitivement aux droits qu’ils prétendaient détenir sur les localités septentrionales et l’enclave de Valréas, devenue frontalière du Royaume, trouve ses limites qui resteront effectives pendant presque 350 ans. Cette enclave[9] résulte donc d’une stratégie de consolidation et de sécurisation de la souveraineté pontificale doublée à partir de 1320 d’un désir d’agrandissement territorial. En 1481, la situation des Etats pontificaux des bords du Rhône change considérablement : l’annexion de la Provence achève de les enclaver totalement au cœur d’un royaume en voie d’unification.
La Révolution française amène le trouble dans les deux Etats pontificaux : si les Avignonnais sont largement favorables à un rattachement à la France, les Comtadins, bien au contraire, manifestent vivement leur attachement à la papauté. La situation se radicalise en 1790 quand les districts d’Avignon délibèrent à l’unanimité leur réunion à la France. Les armes de France sont arborées, le vice-légat quitte la ville le lendemain pour Carpentras. Dans un premier temps, les Comtadins restent toujours fidèles au Pape. En janvier 1791, la municipalité d’Avignon a constitué une armée, l’armée des « braves brigands », qui prend d’assaut Cavaillon, pille la ville et assassine quelques habitants. Quand on apprend que l’armée remonte vers le nord du Comtat, les Comtadins s’affolent et pour éviter de subir le même sort que Cavaillon, s’empressent d’arborer les armes de France. A la fin du mois de janvier, la municipalité avignonnaise envoie une circulaire à toutes les communautés du Comtat les invitant à se rendre à Avignon pour y former une fédération. Par peur des représailles, la plupart des communautés y répondent favorablement. Seuls les habitants de l’enclave de Valréas osent braver l’armée avignonnaise :« Messieurs et chers compatriotes, (…) liés par un serment solennel de fidélité à notre Saint Père le pape, notre souverain, nous n’avons point arboré les armes de France. Nous ne nous sommes point réunis à l’empire français mais comptants sur la générosité de nos bons voisins et de tous les Français, pour lesquels nous sommes prêts à verser la dernière goutte de notre sang, nous nous sommes mis sous la protection et sauvegarde du département de la Drôme qui nous a assuré tous les secours nécessaires en cas de besoin » [10].Effectivement, pour pouvoir attaquer Valréas, l’armée avignonnaise aurait été obligée de passer sur les terres françaises. Parce que la situation d’enclave territoriale protège ses habitants, ceux-ci peuvent afficher clairement leurs opinions. Cette première résistance en entraîne une autre : la création de l’Union de Sainte-Cécile, une armée destinée à lutter contre celle d’Avignon et qui rassemble toutes les communautés du haut Comtat. Cette armée est écrasée par l’armée avignonnaise en avril 1791. Carpentras, la capitale du Comtat Venaissin est alors assiégée. Les Français se décident à envoyer des médiateurs et, à la demande des Avignonnais, organisent en août et septembre 1791 une consultation générale pour savoir si les sujets du pape veulent le rester ou souhaitent être rattachés à la France. C’est ainsi qu’est né le premier référendum de l’histoire et que l’on invente, pour l’occasion, une nouvelle notion : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Malgré la médiation des français, la menace avignonnaise n’a pas disparu et c’est sans doute pour cela que l’on observe un fort clivage entre le sud du Comtat (qui se prononce plutôt favorablement au rattachement) et le nord du pays qui y est opposé. Les habitants des enclaves, protégés par leur position territoriale, votent massivement non à ce référendum. Et combien nous les comprenons ! D’une part, les Comtadins, placés sous la domination du « plus doux des souverains », comme ils aiment à le rappeler, ne paient aucun impôt direct tandis que les habitants des enclaves ont su habilement exploiter leur situation géographique si particulière[11].

Pourtant le rattachement à la France est prononcé le 14 septembre 1791 par l’Assemblée Nationale[12]. C’en était fini du Comtat[13] mais pas encore de l’enclave. Dans un premier temps, l’ancien Comtat est scindée en deux, la partie nord intègre le département de la Drôme, la partie sud les Bouches du Rhône. En 1793, sous la pression des Avignonnais qui refusent l’autorité de Marseille, le département de Vaucluse est créé. Valréas, Visan, Grillon, Richerenches et Bouchet choisissent d’y être rattachés. Les autres communes de l’ancien haut Comtat (Solérieux, Rousset, Saint-Pantaléon, Aubres, Les Pilles, Eyroles et Valouse) restent intégrées au département de la Drôme. Le nouveau département de Vaucluse comprend l’ancienne principauté d’Orange et les anciens villages dauphinois de Suze et Tulette, son territoire est donc contigu. En 1802, les communes de Suze-la-Rousse, Tulette, Rochegude, et Bouchet veulent être rattachées au département de la Drôme. Valréas, Visan, Grillon et Richerenches demeurent dans le Vaucluse dont elles forment, à nouveau, une enclave !


Depuis l’enclave constitue une identité forte pour ses habitants[14] qui préfèrent subir quelques tracasseries administratives plutôt que de renoncer à cette anomalie territoriale. La dénomination actuelle d’enclave des Papes est une occasion pour ses habitants d’affirmer leur identité particulière tout en rattachant ce territoire à son histoire exceptionnelle ......





[1] Archives nationales, désormais A.N., J/331 3..[2] A.N. J 697/34, bulle signée à Orvieto le 28 avril 1273 réclamant le Comtat Venaissin.[3] U. CHEVALIER, Inventaire des archives des Dauphins du Viennois à Saint-André de Grenoble en 1346, Paris-Lyon, 1871.[4] H. DUBLED, Histoire du Comtat Venaissin, op.cit., pp. 12-13.[5] Comme le dénote l’achat de Monteux en 1313, Les Clefs et les lys, ,France, Avignon, Comtat XIIIème siècle – 1791. Catalogue de l’exposition tenue aux Archives Départementales de Vaucluse, 6 novembre 1991-6 janvier 1992, pp. 24-25.[6] Donation de juin 1317 ratifiée en 1320. “ Trovasi pure in questo archivio camerale, che dopo l’accennata estintione dell’ordine de Templai essendo beni posseduti da medessimi nel Venaissino passati all’ordine Gerosolimitano, e da quest’ordine alla Santa Sede per donatione fatta alli 25 X.mbre 1320 a favore della medessima”,. Mémoire pour lutter contre l’usurpation de terres comtadines par le royaume, s.l.n.d. (1693), Archivio di Stato di Roma, Camerale III, BB 332 f°9.[7] Il s’agit du document dont une copie vous a été remise.[8] Marc CHOQUET, Grillon sous les papes et la révolution, histoire chronologique et anecdotique d’un village du haut Comtat, Cavaillon, Mistral, 1947, p. 11.[9] Le Comtat comprend d’autres enclaves, beaucoup plus petites et situées majoritairement dans les Baronnies.[10] A.C. Valréas, BB 20, f°127, conseil du 1er février 1791.[11] Voir Sophie BENTIN, Les enclaves du haut Comtat à l’époque moderne (1560-1791), thèse de doctorat soutenue en janvier 2007 à l’université de Provence.[12] A.N. AE II 1617, Décret de l’Assemblée Nationale portant réunion d’Avignon et du Comtat à la France, 14 septembre 1791.[13] Le pape renonce définitivement à ses anciens Etats le 19 février 1797 par le traité de Tolentino.[14] Voir Sophie BENTIN, L’identité de l’enclave de Valréas, mémoire de D.E.A. sous la direction du professeur Madeleine Ferrières, Université de Provence, 2000.