jeudi 4 avril 2013

L'AVENIR DU VIN DANS L'ENCLAVE DES PAPES


L'avenir de l'eau dans l'enclave des papes peut donner lieu à quelques interrogations ( voir ICI) , celui du vin peut sembler quant à lui plus radieux que ce qu'il a connu ces 20 dernières années......
Si le vin «  Enclave des papes » qui n’a jamais été qu’une marque – n’existe plus – ce que l’on peut toujours regretter  car c’était un formidable ambassadeur du territoire ( le canton de Valréas), il ne faut pas croire que l’on a arrêté de faire du vin dans l’enclave des papes .Que ce soit à Valréas, à Visan ou à Richerenches ( et Grillon) les viticulteurs n’ont pas encore tout arraché et ils entendent bien continuer à produire leur vin et à lui donner encore plus de notoriété car ils savent que sa qualité est connue depuis bien longtemps, bien avant le plus célèbre vin du Vaucluse puisque le Valréas avait guéri le pape Jean XXII en  1316. Si le passé est connu l’avenir du Vin de l’Enclave des papes est comme l’un  d’entre eux : rose ! 
A Valréas
Emmanuel Bouchard avait prévenu l’an dernier lorsqu’il avait été élu président du syndicat des vignerons de Valréas : il n’avait pas accepté le poste pour faire de la figuration. Il fallait avancer, proposer , donner de l’espoir aux vignerons.
Et bien  le cheval est lancé au galop et pour sa première assemblée générale comme président  il a prouvé, qu’avec les vignerons motivés du bureau , ils avaient  su donner  un nouvel élan à un syndicat qui depuis de nombreuses années avait eu  l’obligation de régler les problèmes qui se présentaient mais n’avait pas pu se projeter dans l’avenir. Il faut dire que ceux-ci ont durement influencé l’enthousiasme des responsables : défense du terroir (Barriol) , situation économique dégradée, procès à rallonge avec les vignerons de Châteauneuf, les soucis n’ont pas manqués et il y a encore des séquelles (notamment avec le nom « pape »). Beaucoup d’énergie avait été dépensée dans toutes ces luttes et l’avenir du produit Vin de Valréas était passé en deuxième ligne. Or c’est ce qui fait vivre le vigneron : la vente du vin. Pour le vendre il faut qu’il soit bien identifié( donc vendu en CdR Villages « Valréas »), qu’il est un goût bien défini, qu’il raconte une histoire, que son terroir  ,  sa géographie miss en avant, bref il faut  de l’identification, de la production de haut niveau qualitatif, de la commercialisation et de la communication et surtout l’ambition de le faire. Bref tout ce qui manquait aux vignerons de  Valréas !
Et bien alors l’année 2012 restera donc comme un tournant important dans les orientations prises par les vignerons. Pour Emmanuel  Bouchard lors de l’assemblée générale il était temps de dévoiler ce qui était le but de la soirée et pour lequel avaient été invités Philippe Pellaton président du syndicat et Jean-Michel Guiraud d’Inter Rhône :   le projet « VALREAS 2021 » . 
Le bureau toute l’année et  une douzaine de vignerons pendant 4 journées de stage ont réfléchi et identifié les problèmes du Côtes du Rhône Villages Valréas. Parmi ceux-ci la part trop importante des replis, le nombre insuffisant de vente en bouteilles, le manque de notoriété, la communication, l’identification des caractéristiques d’un Valréas. Pour construire ensemble un projet valorisant les vins et réglant les problèmes identifiés, le bureau a donc demandé à l’assemblée de valider un projet qu’il a détaillé point par point. Parmi les actions retenues la mise en place d’une communication identitaire (dépliant, logo, dossier de presse, site internet etc….), l’adoption d’une charte paysagère, la mise en place d’actions collectives permettant de fédérer les vignerons et ceci pour monter un dossier de demande d’accession en appellation locale VALREAS (Cru) . Pour ce faire les vignerons vont se donner les moyens de leurs ambitions en embauchant un animateur, en augmentant progressivement les cotisations, en impliquant toute la population, les associations ( tourisme, patrimoine, animation culturelle), les élus locaux et régionaux, les services de l’état.   Un nouveau  vent souffle sur Valréas, celui de l’espoir dans le vin de Valréas
Celui pour lequel le Cardinal Maury, seul valréassien académicien français de l’histoire disait :
« Pour voir la vie en rose , il faut la mirer dans un verre de Valréas.. ! ».
A suivre……..
Photo : le bureau et les invités  J.M.Guiraud et P. Pellaton


A Visan

A Visan l’avenir ne s’écrit plus de la même manière qu’il y a un an. En effet alors que l’on avait vu un certain enthousiasme mis par les vignerons à se regrouper, à communiquer, à faire des manifestations qui semblaient aller dans une démarche de demande de Cru , il semble qu’à l’heure actuelle on ait mis un peu la pédale douce. Des nouvelles sont attendues sur le sujet.

Photo : les femmes et le vin ont une grande place à Visan

A Richerenches

Si l’on ne peut pas prétendre produire un Côtes du Rhône identifié par le nom de la commune les vignerons réunis dans la cave coopérative du Cellier des Templiers ont décidé de jouer depuis 3 ans l’identification par le nom de la Cave. Avec la prise de conscience collective des vignerons et  l’arrivée d’un nouveau directeur en 2010 Frank Lacombe les vins du Cellier des Templiers ont trouvé une nouvelle notoriété, basée sur la qualité obtenue de manière continue depuis cette date. D’autre part nul doute que le nouveau et jeune  président Christophe Charransol montrera autant d’enthousiasme que celui qu’il a montré avec les J.A du Vaucluse dont il est président.
Photo : Le Cellier des Templiers







mardi 2 avril 2013

L'AVENIR DE L'EAU DANS L'ENCLAVE DES PAPES


De mars à juin 2013, le CEDER lance un diagnostic participatif autour de l'eau dans l'Enclave des Papes. En plus de la réalisation d’un état des lieux, de nombreuses animations sont proposées pour en savoir plus et imaginer ensemble des solutions concrètes sur ce sujet délicat.

"Les messages sur les économies d’eau et les pollutions foisonnent et je connais, tous ces éco-gestes individuels que l’on m’invite à adopter pour préserver la planète. Mais mon rôle s’arrête-t-il là ?
Ais-je bien conscience de tous les enjeux de la ressource en eau sur mon territoire ? En quoi me concernent-ils ? Comment et dans quel cadre partager mes questions avec d’autres ? Quelles actions mettre en place pour moi, dans mon quartier, ma structure, ma ville ? Comment agir collectivement ?"
Autant de questions auxquelles cette démarche citoyenne, initiée par le CEDER, souhaite répondre.

Des animations innovantes…
Depuis quelques années, le CEDER se penche sur les techniques d'éducation populaire et en applique progressivement les méthodes dans ses activités et sa mission de sensibilisation. Pour donner un sens humain et participatif à ce diagnostic, le CEDER a choisi quelques outils pour faire remonter les attentes des citoyens sur l'eau : porteurs de parole, théâtre forum, diagnostic partagé, ateliers débat…

Un stage de théâtre forum ouvert à tous…
Le théâtre forum a été créé dans les années 60 par le brésilien Augusto BOAL pour débattre et chercher collectivement des réponses aux questions difficiles de nos sociétés. Il consiste à mettre en scène des situations problématiques de la vie quotidienne. Ensuite les spectateurs sont invités à réfléchir ensemble et tenter d’améliorer les choses en montant sur scène pour tester des changements possibles. Aucune compétence en théâtre n’est nécessaire pour s’inscrire.
Le stage de théâtre forum proposé dans le cadre du diagnostic eau du CEDER sera animé par Raphaël FAURE de l’Atelier du Déclic, compagnie de théâtre professionnelle, basée en Ardèche. Il se déroulera à la Maison Familiale et Rurale de
Richerenches les 21 avril, 19 et 20 mai et 22 et 23 juin. Une représentation grand public sera programmée fin juin, à l’occasion d’une journée de restitution festive.
Une simple participation aux frais logistique est demandée (30 €). Places limitées, inscrivez-vous vite auprès du CEDER.
Diagnostic participatif sur l'eau de mars à juin avec le CEDER dans l'Enclave des Papes
Renseignements auprès du CEDER au 04 90 36 39 16

photo : l'Herein entre Visan et Valréas - y a du boulot !




POISSON D’AVRIL MAIS PAS QUE…


Evidemment que l’article paru hier sur notre blog était un poisson d’avril ! Mais il arrive souvent que les poissons se changent en réalité à terme… voir celui sur la suppression du tabac dans les lieux publics d’il y a 30 ans !


Car de nombreuses choses sont vraies dans l’article et l’on peut notamment s’étonner
   -  Que le Maire de Vaison, président  de la COPAVO et Conseiller Régional PACA démissionne du Pays alors qu’il en est un des deux financeurs (via la Conseil Régional). Que doivent en penser les deux autres communautés de PACA faisant aussi partie du Pays ( Enclave et Bollène) ?
-    Que cette décision- pour le moins étonnante -n’ait fait, à notre connaissance, l’objet d’aucun commentaire ni de prise de position des autres présidents de Communauté de Communes ni de membres de la société civile du Pays ! Tout le monde donc s’en fiche !
-  Que les élus de la majorité présidentielle de Nyons, Rémuzat, Buis les Baronnies  se désolidarisent du Pays à ce point en faisant le choix du Parc ? Sont-ils déjà au courant, avant nous, de la future loi et anticipent-ils sur des décisions que nous ne connaissons pas ?
- Il est d’ailleurs étonnant que le préfet de la Drôme ( avec celui du Vaucluse)  ait fait preuve de zèle en accélérant et soit  passé outre pour obliger l’Enclave – Grignan – et la C .C de Grignan à fusionner et ne dise rien  à Nyons, Buis et Rémuzat qui font les morts et jouent la montre (faire une étude étant le meilleur moyen de repousser aux calendes grecques une décision!) . Deux poids, deux mesures ? Faut-il être du bon coté du manche ?
-   Que le maire de Taulignan, président du Pays, se retrouvant ainsi désavoué se pose à un an des municipales la question de savoir s’il se représente ou pas ( D.L du 2.04)alors qu’il a un boulevard devant lui.

On le voit il y a le poisson mais derrière il y a de vraies questions qui se posent et auxquelles pour l’instant personne dans le Pays ne peut fournir de réponse.  Comme dit un proverbe africain «  nous étions au bord du gouffre et nous avons fait un grand pas en avant ! « 
A suivre …..

lundi 1 avril 2013

FIN PROGRAMMEE DU PAYS … RETOUR DU COMTAT ET DE TRICASTIN.. EMERGENCE DU PARC DES BARONNIES ...


Pour une fois , cette chronique fera la part belle à la Géopolitique locale. 
2013 va être pour notre Pays Une Autre Provence une année cruciale... l'année de tous les dangers! Celle du stop ou encore. Dores et déjà la commune de Mollans a quitté la communauté de communes de Buis les Baronnies -on verra plus loin pourquoi - et dans la foulée les communes de la Copavo ont décidé de quitter le Pays (voir DL du 21.03). 
On le voit le Pays Une Autre Provence est déjà mis à mal au Sud par cette annonce.Mais d'après ce que nous savons c'est loin d'être fini. En effet mécontents des promesses faites par les socialistes qui nous avaient dit : " votez pour Hollande , vous n'aurez pas la réforme territoriale de Sarkozy.." de nombreux élus ont décidé de changer de casaque au point que l'équilibre et même l'existence du Pays est en cause. Les préfets de Hollande agissent comme ceux de Sarkozy et passent outre aux désirs des populations et - pour une fois - les élus  ont réagi.
C'est ainsi que le sous-pape Patrick de l'Enclave des papes, revigoré par l'arrivée du nouveau pape François a décidé de rejoindre Vaison et la Copavo. Ce que voyant les anciennes enclaves des papes Les Pilles ( et son maire Michel Tache qui veut exister au milieu de la CC des bords de l'Eygues), Eyrolles et Vallouse mais aussi Bollène puis Bouchet , Saint Pantaléon et Rousset les Vignes, ont,  comme en 1790 et comme un seul homme rejoint leur ancienne judicature majeure - Valréas - pour recréer 220 ans plus tard le Comtat Venaissin que Mollans voulait intégrer lui aussi…Il n'y a donc plus de vauclusiens - et donc plus de provençaux au Pays !!
Ce que voyant Saint-Paul et Pierrelatte ont décidé de quitter eux aussi le Pays pour rejoindre un entité qui s’appelle maintenant le Tricastin à laquelle Grignan a tout de suite adhéré car sentant que les vins portant son nom allaient reprendre leur ancien nom Coteaux du Tricastin ( à la grande joie du Maire de St-Paul) comme il y a 10 ans à peine ! C’est Rodolphe Bringer qui aurait été content.
Les cantons de Buis, Nyons, Rémuzat en ont fait de même en proclamant haut et fort ( D.L du 30 mars que l’avenir c’était le futur parc de baronnies qui existe déjà ( tout au moins dans leurs têtes) ." seul dispositif capable de doter les communes de moyens..."


Au Pays il ne reste plus donc que Taulignan avec son maire-président du Pays et quelques communes du canton , les autres s’étant éparpillées "façon puzzle" un peu partout. Nous laissons à chacun le soin de tirer les conséquences de ces cascades de décisions, mais à notre avis l’an prochain pour les municipales il y en a surement quelques uns qui vont en payer les conséquences.
Un fois de plus vous me direz que j’ai encore fauté par péché de présomption ! c’est vrai je suis un grand pêcheur, mais comme dit A.Artaud :

« J’ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi ! ».

BON LUNDI DE PÂQUES ( les cloches sont revenues hier !)

Photos articles du D.L t carte du Pays ( en noir ce qu'il en reste !!!)



mercredi 27 mars 2013

UN PRIX René RENOU 2012 BIEN MERITE

J'ai participé ce week-end à la remise du Prix René Renou que j'ai fondé il y a quelques années avec des amis journalistes de la FIJEV et avec les élus du Vin. L'occasion de vérifier qu'avec de la volonté et de l'imagination on pouvait faire venir des milliers de personnes dans un des coins les plus reculés du Gers pour écouter une musique qui n'est pas spécialement issue de la tradition (le Jazz) et faire de l'oenotourisme en dégustant des vins qui ne sont pas parmi les plus connus de France (Pacherenc du Vic-Bilh, Saint-Mont, Côtes de Gascogne..). La preuve que quand on veut : on peut!
Que tous nos responsables du Pays s'inspirent de ce qui se fait ailleurs est un de nos voeux les plus sincères pour le Tourisme ( et l'Oenotourisme ) au Pays !
L’Association Nationale des Elus de la Vigne et du Vin* (ANEV) et la Fédération Internationale des Journalistes et Ecrivains du Vin & des Spiritueux (FIJEV) ont créé il y a 5 ans le Prix René RENOU. Ce prix est appelé René Renou en hommage au vigneron et ancien président du Comité Vins de l’INAO (1952-2006). Il récompense la collectivité « ayant le mieux œuvré  au cours de l’année écoulée pour la défense et la promotion du patrimoine culturel lié à la viticulture ». 
Le Lauréat 2012 a été la Commune de MARCIAC dans le Gers.
Le trophée qui récompense le gagnant (sculpture en verre de Frédéric Morin  de Saillans dans la Drôme) a été remis ce samedi 23 mars 2013 au maire de Marciac Jean-Louis Guilhaumon, vice-président du Conseil Régional Midi Pyrénées par Roland Courteau coprésident de l’ANEV et sénateur de l’Aude en présence de nombreux élus et vignerons parmi lesquels le conseil général de Marciac , Francis Daguzan, Marie-Hélène Fabre, députée de l’Aude et vice-présidente de l’ANEV, le président des Vignerons de Plaimont , Joël Bouielh. Dans son discours le coprésident de l’ANEV a félicité les élus de Marciac – et leur maire – pour avoir su défendre et promouvoir le patrimoine important de leur région (cépages, appellation, paysages) en associant le festival Jazz in Marciac aux vignerons de Plaimont et vice-versa.

La Fijev était représentée par Marc Olivier, directeur honoraire de l’ANEV et les partenaires ( dont l'Agence de Presse Une Autre Provence) par André Deyrieux (winetourisminfrance.com). Depuis 35 ans, le village de Marciac accueille chaque été les plus grands noms du jazz. Devenu capitale du Jazz en France, ce Grand Site de Midi-Pyrénées est également la porte d'entrée géographique de l’appellation SAINT MONT.
L'aventure « Jazz in Marciac » est née sous l'impulsion de Jean-Louis Guilhaumon qui, entouré de quelques bénévoles, a organisé en 1978, une série de concerts pendant deux ou trois jours... Aujourd'hui, le Festival s'étend sur 15 jours, accueille les plus grands artistes et reçoit près de 200.000 visiteurs venus des quatre coins du monde. Les vignerons de Plaimont Producteurs, acteur  majeur du Sud-Ouest, sont associés depuis l’origine à cet évènement incontournable de leur région, d’une envergure devenue internationale.
Photo1  : (de g à d)  Francis Daguzan, Marie-Hélène Fabre, Jean-Louis Guilhaumon, Roland Courteau,   Marc Olivier ,   André Deyrieux et  Joël Bouielh.  

Photo 2 : dégustation de vins et de produits du terroir dans les 11 communes du canton en même temps





mardi 19 mars 2013

RECORD BATTU !


Ce mois-ci le record de fréquentation du Blog de l'Agence de Presse vient d'être battu !
Avec plus de 3200 visiteurs depuis le 18 février soit une moyenne de plus de 100 visiteurs par jour cela fait plaisir de voir que les habitants du Pays n'ont pas complètement perdu le besoin d'information.Surtout qu'avec ce blog ils ont la chance de trouver une information variée, touristique, politique et gustative.Ce sont d'ailleurs les derniers articles sur le chocolat qui font le plus recette.....
Mais la politique n'est pas loin derrière, on sent que les élections municipales approchent et qu'il ne va pas  se dire que des conneries....il va s'en écrire aussi !
Moi le premier !

BILAN DE 5 ANS DE TOURISME A VALREAS : UN CHAMP DE RUINES....



A quelques jours de l’assemblée générale de l’office de Tourisme de VALREAS et de l’Enclave des papes et à quelques mois d’une élection municipale il est temps de faire un bilan des actions touristiques  initiées par ceux qui sont aux rênes de notre ville depuis 5 ans.
Et bien la chèvre est maigre et souffreteuse… que l’on en juge.

- En cinq ans on n’a vu, en matière de Tourisme, aucune ligne directrice, aucun cap n’a été fourni, on a fait du coup par coup. Monsieur  G. Morin, qui  claironne  à cor et à cri  que Valréas est une ville d’Art et d’Histoire, a trouvé une ville sans âme il la rend telle quelle. Ce n’est pas tout de le dire encore faut-il le faire savoir et cela passe par une qualification. Ça tombe  à pic il existe bel et bien un label «  Ville d’Art et d’Histoire » : il irait comme un gant à Valréas. Encore que je ne sais pas si le mieux ne serait pas "Valréas, ville d’histoires..."  
-Tout d’abord on a eu le fameux livre sur Valréas. Pourquoi un livre ? Pour dire quoi ? Un début de communication positive sur la ville ? Sûrement une promesse de campagne … à la journaliste ? À l’éditeur ? On cherche toujours les réponses. Un retentissant flop avec dès le départ la grosse erreur d’avoir confié la rédaction à quelqu’un du monde du vin de Châteauneuf   ! Dans le genre provocation alors que le vignerons étaient en procès avec leurs homologues de Châteauneuf Calcernier on fait guère mieux! Et puis le livre est sorti, et puis plus rien !!!
-Il y a eu ensuite le scandale de La Maison des Terroirs que personne n’a voulu exploiter mais qui en est bien un. Pensez-que le Pays « Une Autre Provence » a alloué plus de 20.000 euros pour financer  une étude qui là encore n’a pas tenu compte de la population locale. On s’en est servi d’abord pour traiter de nul et non avenu des projets œnotouristiques présentés à toutes les communes (dont Valréas). On a dépensé des milliers d’euro  pour venir expliquer qui nous sommes. Et encore à ceux qui auront eu la chance de la lire…car ni les vignerons, ni les responsables culturels, touristiques, ni la population n’ont eu droit à la restitution du travail ni à la justification de l’argent dépensé. J’ai entendu le maire (lors des voeux à la population) dire que le Pays allait payer à Valréas une maison des Terroirs à Simiane ! Et puis quoi encore : un musée des illusions ? Le Pays a fait une bonne action car il n’y avait pas eu de dossier de subvention alloué à Valréas depuis longtemps et il a acheté le silence des élus pour mener d’autres actions ailleurs. Du temps où je siégeais au Pays il était souvent question d’évaluation des sommes distribuées !! Et bien là je dis : Chiche !  Evaluez-nous ça objectivement.je me propose même de vous aider !
-Il y a eu aussi l’achat d’Incarvau qui était un corollaire puisque la maison des Terroirs devait se faire à Simiane et donc la mairie devait déménager ! Là c’est le naufrage complet et on en reparlera car en plus cette grande opération immobilière va plomber les finances locales pendant des décennies !!
- Il y a eu enfin les grands travaux ! En effet chaque élu, qu’il soit maire, président de Communauté, de Département, de Région ou de la République tient à laisser des traces tangibles de son passage. De la Bibliothèque de F. Mitterrand, au Musée des arts premiers de J. Chirac en passant par le palais de Région de G. Frêche ou l’auditorium du Thor de J. Garcin, on a connu ça. Guy Morin lui a lancé plusieurs travaux.
- les entrées de ville : c’était un grand projet visionnaire. Il faut reconnaître que celle venant de Grillon a été travaillée et réussie : siège du rugby, centre médical et fresque sur le mur de l’école sont de bonnes réalisations. Mais le parking -qui devait être un des axes de pénétration piétonnier de la ville - est inaccessible quant on vient de Grillon et ne sert que de sortie aux parents d’élèves (excessivement accidentogène par ailleurs) ! Les autres entrées n’ont pas changé d’un pouce : quand on vient de Nyons on a le fameux M qui pourrait faire croire qu’on arrive à Montcuq ( Monteton ou Monfroc !)  et le rond-point du Cartonnage (Valréas capitale) ! quand on vient d’Orange on a d’abord le fameux radar tronçon  ( le seul du Vaucluse !) puis l’arrivée majestueuse – façon Champs Elysées-  avec l’enfilade de toutes les marques automobiles ! Quand on vIent de Vinsobres on a les poubelles.
-Et puis il y a -bien sûr- la place de la Mairie dont on se demande toujours à quoi servent ses travaux –pharaoniques ( il n’y a pas d’autre mot) – qui vont bloquer la ville pendant 6 mois (minimum) et qui , une fois finis ne feront pas venir une personne de plus à Valréas, qui auront permis de couper des arbres centenaires, de vider le centre ville , de fermer des commerces ( le premier fermé n’a-t-il pas été celui du maire lui-même ?) et de laisser les commerçants, le centre ville exsangue ! A part dépenser de l’argent que l’on n’a pas et faire plaisir au Pharaon je ne vois guère d’autre réponse.
Comme je le disais le bilan est maigre. En parlera-t-on à l’assemblée générale de l’OTSI ? Je ne sais, je n’y serais pas.
Mais me direz-vous on ne vous pas demandé votre avis, vous!
Bientôt ici même nous tenterons aussi un bilan économique, un bilan sanitaire, un bilan éducatif, un bilan culturel, un bilan sportif …il y a donc du pain sur la planche.
Tous ceux qui ont quelque chose à dire sur ces sujets n’ont qu’à me le faire savoir à : apuap@aliceadsl.fr