Cette revue "Lou Félibrige" a cette histoire :
Premier
numéro septembre 1916, format 16,3 x 24,7 – LOU FELIBRIGE Bulletin mensuel –
propagande mistralienne, régionaliste – Dirigé par Mme Marie Mistral avec
l’aide des Félibres, siège à Maillane. On trouve des rubriques diverses :
« Gents et choses du Félibrige, Échos de Tout et de Partout, Bibliographie,
Journaux, Revues, ainsi que les échos de la guerre, des maintenances, des
commémorations mistraliennes, des Santo-Estello…
Cet
article propose puis un inventaire fouillé : parutions, nombres de pages,
imprimeurs, censure, influence et changements intervenus sous la direction des
Capouliés qui se sont succédés (parution, format, couverture, couleur…).
Avec le
Capoulierat de Jacques Mouttet, en 2006 la publication prend un nouvel essor,
le baile Jean-Marc Courbet ( de Bollène) en est le gérant, la revue est bimestrielle, avec
une couverture créée par Éric Sulpice qui combine le bleu et le jaune, le
portrait de Mistral, des éléments de la Coupe et l’étoile félibréenne.( sur la revue)
On y découvre aussi des personnages...
Dom Pernety: Un personnage qui sentait le souffre…
....celui des philosophes! Antoine Joseph Pernety né il y a 300 ans à Roanne en 1716, bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, d’où l’appelation de Dom Pernety. En sa qualité de savant il accompagna Bougainville, jusqu’aux îles Malouines. A son retour il quitta la robe puis fut initié à la franc-maçonnerie, en Avignon, où il étudia l’alchimie. Puis il partit pour la Prusse, Frédéric II l’accueillit et le nomma conservateur de sa bibliothèque. Pernety reprit ses recherches sur le Grand Œuvre, se passionna pour les études mystiques du suédois Swedenborg et fonda la société des « Illuminés de Berlin ». Il revint ensuite à Avignon, installé dans un lieu discret près d’Avignon appelé « Temple du Mont-Tabor », il rassembla une centaine de disciples dans la société des « Illuminés d’Avignon ». Avec ses frères ils communiquaient avec les anges qui lui donnaient les réponses de Dieu, nommé la Sainte-Parole. Peu à peu la société des Illuminés disparut sans héritiers. Aujourd’hui le domaine du Mont-Tabor est détruit, mais il y avait il y a peu de temps encore, les restes d’un atelier d’alchimiste … ! (article de C. de Z.).
Par Bauche, libraire à Paris 1758 (Scan book) [Public domain], via Wikimedia Commons
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