Face à la crise écologique, nos pratiques alimentaires offrent un levier décisif pour réduire notre impact. Le recours aux circuits courts, la réduction de consommation de viande ou encore la lutte contre le gaspillage ne sont que quelques unes des bonnes pratiques qui permettent aux citoyens d’agir sur la marche du monde. Mais ces savoir-faire essentiels ont disparu du fait de l’accélération de nos modes de vie. Cela dit depuis peu une nouvelle relation à notre alimentation apparaît. Elle favorise notamment une cuisine maison plus économe, à partir d’ingrédients bruts, de protéines végétales et de produits locaux. Les parents réclament des cantines bio pour leurs enfants et des restaurants écologiques pour leurs sorties.
10h00 – 12h00 - CONFÉRENCE : LE RETOUR DES CIRCUITS COURTS - Magasins de producteurs, AMAP, achats groupés, réseaux de paniers… les formules d’approvisionnement en circuit court se multiplient. Quels sont leurs atouts et leurs limites ? Réduisent-ils vraiment les émissions de GES ? Les consommateurs sont-ils au rendez-vous ? Quelles mesures pourraient accélérer leur développement et les rendre plus accessibles ? La relocalisation serait-elle aussi bénéfique dans les pays du sud ?
15H45 – 17H15 - CONFÉRENCE : MÉTRO BOULOT ECO-CUISINE - Quelle est l’ampleur exacte de l’engouement pour la cuisine ? Est-ce seulement par procuration (lire des magazines, voir des émissions…) ou les citoyens se mettent-ils vraiment aux fourneaux ? Est-ce compatible avec un mode de vie pressé ? Comment la cuisine s’inscrira-t-elle dans nos quotidiens dans les décennies à venir ? Comment peut-on mettre en place les conditions pour que la préparation des repas reprenne sa place dans notre quotidien ? Cuisiner écologique coûte-t-il plus cher ? Les réseaux sociaux aident-ils concrètement les consommateurs ?
François Rouillay particepera à la conférence sur les circuits courts.
François Rouillay
En apprenant que les habitants de la ville britannique de Todmorden (15.000 habitants, taux de chômage élevé) se nourrissaient de nourriture à 83% produite localement François Rouillay s’est rendu sur place. Un voyage qui a transformé sa vie. Depuis, il propage l’idée découverte à Todmorden : planter des potagers partout où cela est possible, faire de la ville un immense jardin partagé, couvert de parcelles où chacun peut venir se servir gratuitement et jardiner avec ses voisins. Depuis, des centaines de groupes se sont lancés dans le monde entier dont 250 en France. François Rouillay a été invité à témoigner à l’UNESCO à l’occasion de l’Université de la Terre et la presse relaie largement son initiative. Sa démarche semble tomber sous le sens, notamment pour les municipalités : comment peut-on dépenser des millions chaque année pour l’entretient des espaces verts alors que l’on manque de terres cultivables et qu’une partie de la population souffre de la récession ?
Les événements qui ont lieu en journée se tiendront à l’Espace Jean Monnet de Davézieux : Château de la Lombardière – BP 8 – 07430 Davézieux
Les événements qui ont lieu en journée se tiendront à l’Espace Jean Monnet de Davézieux : Château de la Lombardière – BP 8 – 07430 Davézieux
Photo : François Rouillay.
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