lundi 30 novembre 2015

BIENTOT 700 ANS ! UN PEU D'HISTOIRE

Ci-dessous quelques éléments remis au   pape Benoit XVI en 2009 par les ambassadeurs de l'enclave au moment du procès des vignerons de Chateauneuf .Une petit piqure d'Histoire ça ne fait pas de mal de temps en temps ( source S.Bentin)

L’enclave des Papes, une histoire d’exception


Repérable sur n’importe quelle carte de France, l’Enclave des Papes forme une anomalie remarquable dans le découpage départemental français. Canton du Vaucluse enclavé dans le département de la Drôme, à la jonction de deux régions administratives, l’Enclave demeure le témoin et le marqueur d’une époque révolue. En 1229, le Traité de Paris[1] stipule que les possessions du comte de Toulouse située en terre d’Empire –et désignées comme terres au-delà du Rhône : « terram autem quae est in Imperio ultra Rhodanum » - seront abandonnées en perpétuité à l’Eglise romaine. Ces possessions comprennent le marquisat de Provence, ou terre de Venaissin, démembré de la Provence en 1125 ainsi que la moitié d’Avignon qui n’est cependant pas mentionnée dans le traité. Ce n’est qu’en 1274 que le pape Grégoire X récupère effectivement la terre de Venaissin[2]. Les limites des nouvelles possessions pontificales, qui comprennent alors une soixantaine de communautés, sont assez précises au sud, à l’est et à l’ouest mais il en va tout différemment au nord. La souveraineté pontificale ne consiste qu’en quelques droits éparts, contestés et enchevêtrés avec ceux des dauphins du Viennois, des Montauban et parfois des Templiers sur Valréas[3] et Grillon[4]. Peu après l’installation du siège pontifical en Avignon (1309), le pape met en place une politique de consolidation du territoire[5].
L’abolition de l’ordre des Templiers (1312) fournit une occasion unique d’accroissement territorial : l’ordre détenait en plus de quelques commanderies, dont la plus célèbre est celle de Richerenches, de nombreux droits seigneuriaux sur plusieurs lieux des environs. Les biens, confisqués, passent dans un premier temps à l’ordre hospitalier de Saint Jean de Jérusalem puis au Saint-Siège[6]. Richerenches intègre alors le patrimoine de Saint Pierre. La donation comprend également les droits des Templiers sur Grillon et Valréas. La souveraineté pontificale n’est pourtant pas encore établie définitivement sur ces deux lieux ; elle l’est deux mois plus tard, quand le 30 août 1317 Jean XXII achète des droits des Dauphins du Viennois sur Valréas pour 16.000 livres petits tournois[7]. L’intégration de Grillon au Comtat est légèrement antérieure : la communauté a dû contribuer à l’achat de Valréas[8]. Dès lors, la papauté semble entrer dans une politique d’extension du territoire comme le dénote l’achat en 1344 de la ville de Visan, ancien atelier monétaire des Dauphins. Il est vrai que cette acquisition rapprochait les enclaves du nord du reste du Comtat. L’échange en 1383 de Grillon contre une moitié de Montélimar marque une réelle volonté d’agrandissement territorial vers le nord. Cet échange n’est annulé qu’en 1451 sous la pression du dauphin Louis, futur Louis XI. A cette date, les souverains pontifes renoncent définitivement aux droits qu’ils prétendaient détenir sur les localités septentrionales et l’enclave de Valréas, devenue frontalière du Royaume, trouve ses limites qui resteront effectives pendant presque 350 ans. Cette enclave[9] résulte donc d’une stratégie de consolidation et de sécurisation de la souveraineté pontificale doublée à partir de 1320 d’un désir d’agrandissement territorial. En 1481, la situation des Etats pontificaux des bords du Rhône change considérablement : l’annexion de la Provence achève de les enclaver totalement au cœur d’un royaume en voie d’unification.
La Révolution française amène le trouble dans les deux Etats pontificaux : si les Avignonnais sont largement favorables à un rattachement à la France, les Comtadins, bien au contraire, manifestent vivement leur attachement à la papauté. La situation se radicalise en 1790 quand les districts d’Avignon délibèrent à l’unanimité leur réunion à la France. Les armes de France sont arborées, le vice-légat quitte la ville le lendemain pour Carpentras. Dans un premier temps, les Comtadins restent toujours fidèles au Pape. En janvier 1791, la municipalité d’Avignon a constitué une armée, l’armée des « braves brigands », qui prend d’assaut Cavaillon, pille la ville et assassine quelques habitants. Quand on apprend que l’armée remonte vers le nord du Comtat, les Comtadins s’affolent et pour éviter de subir le même sort que Cavaillon, s’empressent d’arborer les armes de France. A la fin du mois de janvier, la municipalité avignonnaise envoie une circulaire à toutes les communautés du Comtat les invitant à se rendre à Avignon pour y former une fédération. Par peur des représailles, la plupart des communautés y répondent favorablement. Seuls les habitants de l’enclave de Valréas osent braver l’armée avignonnaise :« Messieurs et chers compatriotes, (…) liés par un serment solennel de fidélité à notre Saint Père le pape, notre souverain, nous n’avons point arboré les armes de France. Nous ne nous sommes point réunis à l’empire français mais comptants sur la générosité de nos bons voisins et de tous les Français, pour lesquels nous sommes prêts à verser la dernière goutte de notre sang, nous nous sommes mis sous la protection et sauvegarde du département de la Drôme qui nous a assuré tous les secours nécessaires en cas de besoin » [10].Effectivement, pour pouvoir attaquer Valréas, l’armée avignonnaise aurait été obligée de passer sur les terres françaises. Parce que la situation d’enclave territoriale protège ses habitants, ceux-ci peuvent afficher clairement leurs opinions. Cette première résistance en entraîne une autre : la création de l’Union de Sainte-Cécile, une armée destinée à lutter contre celle d’Avignon et qui rassemble toutes les communautés du haut Comtat. Cette armée est écrasée par l’armée avignonnaise en avril 1791. Carpentras, la capitale du Comtat Venaissin est alors assiégée. Les Français se décident à envoyer des médiateurs et, à la demande des Avignonnais, organisent en août et septembre 1791 une consultation générale pour savoir si les sujets du pape veulent le rester ou souhaitent être rattachés à la France. C’est ainsi qu’est né le premier référendum de l’histoire et que l’on invente, pour l’occasion, une nouvelle notion : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Malgré la médiation des français, la menace avignonnaise n’a pas disparu et c’est sans doute pour cela que l’on observe un fort clivage entre le sud du Comtat (qui se prononce plutôt favorablement au rattachement) et le nord du pays qui y est opposé. Les habitants des enclaves, protégés par leur position territoriale, votent massivement non à ce référendum. Et combien nous les comprenons ! D’une part, les Comtadins, placés sous la domination du « plus doux des souverains », comme ils aiment à le rappeler, ne paient aucun impôt direct tandis que les habitants des enclaves ont su habilement exploiter leur situation géographique si particulière[11].

Pourtant le rattachement à la France est prononcé le 14 septembre 1791 par l’Assemblée Nationale[12]. C’en était fini du Comtat[13] mais pas encore de l’enclave. Dans un premier temps, l’ancien Comtat est scindée en deux, la partie nord intègre le département de la Drôme, la partie sud les Bouches du Rhône. En 1793, sous la pression des Avignonnais qui refusent l’autorité de Marseille, le département de Vaucluse est créé. Valréas, Visan, Grillon, Richerenches et Bouchet choisissent d’y être rattachés. Les autres communes de l’ancien haut Comtat (Solérieux, Rousset, Saint-Pantaléon, Aubres, Les Pilles, Eyroles et Valouse) restent intégrées au département de la Drôme. Le nouveau département de Vaucluse comprend l’ancienne principauté d’Orange et les anciens villages dauphinois de Suze et Tulette, son territoire est donc contigu. En 1802, les communes de Suze-la-Rousse, Tulette, Rochegude, et Bouchet veulent être rattachées au département de la Drôme. Valréas, Visan, Grillon et Richerenches demeurent dans le Vaucluse dont elles forment, à nouveau, une enclave !


Depuis l’enclave constitue une identité forte pour ses habitants[14] qui préfèrent subir quelques tracasseries administratives plutôt que de renoncer à cette anomalie territoriale. La dénomination actuelle d’enclave des Papes est une occasion pour ses habitants d’affirmer leur identité particulière tout en rattachant ce territoire à son histoire exceptionnelle ......





[1] Archives nationales, désormais A.N., J/331 3..[2] A.N. J 697/34, bulle signée à Orvieto le 28 avril 1273 réclamant le Comtat Venaissin.[3] U. CHEVALIER, Inventaire des archives des Dauphins du Viennois à Saint-André de Grenoble en 1346, Paris-Lyon, 1871.[4] H. DUBLED, Histoire du Comtat Venaissin, op.cit., pp. 12-13.[5] Comme le dénote l’achat de Monteux en 1313, Les Clefs et les lys, ,France, Avignon, Comtat XIIIème siècle – 1791. Catalogue de l’exposition tenue aux Archives Départementales de Vaucluse, 6 novembre 1991-6 janvier 1992, pp. 24-25.[6] Donation de juin 1317 ratifiée en 1320. “ Trovasi pure in questo archivio camerale, che dopo l’accennata estintione dell’ordine de Templai essendo beni posseduti da medessimi nel Venaissino passati all’ordine Gerosolimitano, e da quest’ordine alla Santa Sede per donatione fatta alli 25 X.mbre 1320 a favore della medessima”,. Mémoire pour lutter contre l’usurpation de terres comtadines par le royaume, s.l.n.d. (1693), Archivio di Stato di Roma, Camerale III, BB 332 f°9.[7] Il s’agit du document dont une copie vous a été remise.[8] Marc CHOQUET, Grillon sous les papes et la révolution, histoire chronologique et anecdotique d’un village du haut Comtat, Cavaillon, Mistral, 1947, p. 11.[9] Le Comtat comprend d’autres enclaves, beaucoup plus petites et situées majoritairement dans les Baronnies.[10] A.C. Valréas, BB 20, f°127, conseil du 1er février 1791.[11] Voir Sophie BENTIN, Les enclaves du haut Comtat à l’époque moderne (1560-1791), thèse de doctorat soutenue en janvier 2007 à l’université de Provence.[12] A.N. AE II 1617, Décret de l’Assemblée Nationale portant réunion d’Avignon et du Comtat à la France, 14 septembre 1791.[13] Le pape renonce définitivement à ses anciens Etats le 19 février 1797 par le traité de Tolentino.[14] Voir Sophie BENTIN, L’identité de l’enclave de Valréas, mémoire de D.E.A. sous la direction du professeur Madeleine Ferrières, Université de Provence, 2000.

jeudi 26 novembre 2015

UNE CUVÉE POUR REMERCIER LES ELUS

Les élus n'ont pas souvent l'occasion d'être remerciés , ils sont plus souvent critiqués. C'est ce que se sont dit  Jean Pierre ARNAUD  et Jean Christophe GIAMMATTEO  qui ont, depuis quelques années et  avec passion, repris les vignes du Grand père César à Tulette et qu’ils ont agrandi un peu depuis. A nouveaux sénateurs, nouvelle cuvée.  Cette cuvée sort à point nommé pour mettre en avant le travail  des élus qui œuvrent et défendent le vin depuis longtemps dans tous leurs mandats (au sénat, dans leur ville, dans leur département). Elle rend donc hommage aux  trois sénateurs de la Drôme que sont, depuis septembre 2014,  Marie-Pierre MONIER, Didier GUILLAUME et  Gilbert BOUCHET. Trois sénateurs qui ont œuvré à la modification de la Loi Evin qui vient d’être adoptée ce mardi 24 novembre.


La cuvée des 3 sénateurs, est une cuvée spéciale de 3.000 bouteilles de  Côtes du Rhône rouge AOP. Cette cuvée, millésime 2014 (date de leur élection) est déjà présente au restaurant du Sénat. L’étiquette reprend le portrait des trois sénateurs dessinés (création S.Pique – By-Step communication). C’est  le fruit d’un assemblage Grenache 60%, Syrah 30% et Carignan 10%.
« Robe profonde, jolis reflets tirant sur le grenat,  et une pointe de rubis. Nez élégant, frais, complexe, des notes de fruits très aromatiques (mures, groseilles, framboise), légèrement épicé. »   Ce vin très caractéristique de l’Appellation  se mariera avec bonheur avec les viandes rôties ou en sauce, volailles et fromages  de la région.  

Domaine des Césars - 152 Rue Paul RUAT - 26790 TULETTE - Tél. : +33 (0)6 10 53 61 83 - lecabanondecesar@gmail.com -  www.domainedescesars.com

Photos : J.P.Arnaud a présenté sa cuvée au Consul de la Baronnie de Liège , Pierre LUTHERS
- Présentation à Liège et étiquette

mardi 24 novembre 2015

AU THEATRE (T.R.P) CES SOIRS.....

Prochains spectacles programmés par le TRP à  la salle des  Cordeliers  de VALREAS

le Vendredi 27 Novembre à 20h45

"CORNES DE BRUME"  de Simon Gauthier ( Festival "De moulins en paroles" )  en partenariat avec le Comité de Jumelage . Conteur québécois. Épopée de personnages plus grands que nature, dont l’histoire est reliée au fleuve Saint Laurent....








Dimanche 29 Novembre à 16h


"LE JARDIN DES MUETS" d' Albert Camus et Jean Pélégri par le THEATRE DES MARGANDIERS dans une mise en scène Jean-Pierre Yvars. "Les Muets" d’Albert Camus, raconte une grève avortée dans une tonnellerie d'Alger dans les années 50. Année 50, le Jardinier de Jean Pélégri, raconte, la lutte intestine entre les plantes sauvages et domestiquées d'un jardin. Ce pourrait être aussi deux nouvelles sur la quête de la Liberté. 




RESERVATIONS : 04 90 35 21 45 

mardi 10 novembre 2015

SEMAINE DES DECHETS : DU 21 AU 29 NOVEMBRE

Nos poubelles débordent, agissons maintenant !


Le CEDER organise pour la 5° année une semaine de sensibilisation autour de la réduction des déchets entre le 21 et le 29 novembre. 
Ateliers, expositions, visites de centres de tri, débat, habitat… beaucoup de sujets proposés…

Le CEDER dans le cadre de ses actions de sensibilisation à l'éco consommation met l'accent sur nos gestes autour des déchets. Face au gaspillage alimentaire et à nos poubelles qui débordent sous les  suremballages, nous vous proposons d'échanger, de fabriquer des objets, de vous informer pour la semaine européenne de réduction des déchets. Un événement ludique et interactif qui vous permettra d'agir au quotidien… 

Semaine de réduction des déchets : les acteurs se rassemblent ! 
Entre le 21 et le 29 novembre, nous vous proposons cette année encore des rencontres sur différents sujets :  visite déchetterie - Nyons (26) samedi 21 novembre de 10 h à 12 h. CCVE - ZA des Laurons
> Visite guidée de la déchèterie intercommunale... En partenariat avec la CCVE
atelier meubles en palettes - nyons (26) samedi 21 novembre de 10 h à 17 h. CCVE - ZA des Laurons
> Fabrication de fauteuils, jardinières, bancs, étagères, composteur... Prévoir outils, gants et en tenue de bricolage. Repas tiré du sac Inscriptions recommandées auprès du CEDER
atelier rempaillage - nyons (26) samedi 21 novembre de 10 h à 17 h. CCVE - ZA des Laurons
> Pour apprendre à rempailler ses chaises avec des matériaux de récupération. En partenariat avec la Fabrique
visite maison ecologique - la touche (26) dimanche 22 novembre à 10 h. 
> Visite d'une maison écologique auto construite avec des matériaux de récupération
expositions sur les déchets - nyons (26) du 21 au 29 novembre
>  Exposition "Où vont mes déchets ?" pour comprendre le circuit des déchets des habitants de la communauté de communes du Val d'Eygues CEDER horaires 9 h / 12 h - 14 h  / 17 h (fermé mardi et mercredi matins)
> Exposition "meubles en carton et objets recyclés" au CEDER horaires habituels 
> Exposition "objets recyclés" à l'Office de tourisme du Pays de Nyons horaires habituels
stage meubles en carton - nyons (26) 23 / 24 et 26 / 27 novembre. La Fabrique - ZA des Laurons
> Fabriquez votre meuble et repartez avec. Stage : 140 €. Places limitées - Inscriptions 04 75 26 49 28 ou lafabriquerecycle@gmail.com
Atelier réparacteurs - nyons (26) mercredi 25 novembre de 10 h à 18 h. Maison de Pays
> Stands et démonstration de réparations en couture, ameublement et électroménager... En partenariat avec la Chambre de métiers et de l'Artisanat de la Drôme 
atelier brico récup' - NYONS (26) mercredi 25 novembre de 14 h à 17 h. Maison de Pays
> Fabrication de boites en bouteilles de coca, porte-monnaie et paniers en briques alimentaires et bijoux en capsules nespresso, insectes originaux. En partenariat avec la Fabrique
soirée débat les jeudis du ceder - NYONS (26) jeudi 26 novembre à 18 h. 15 avenue Paul Laurens
> Atelier furoshiki suivi d'un débat entre citoyens sur la COP 21.
visite centres de tri - ardèche (07) vendredi 27 novembre départ à l'office du tourisme 8 h 30
> Visites centre de tri emballages, plateforme compostage et verrerie en Ardèche. Les prestataires de la CCVE nous ouvrent leurs portes pour mieux comprendre le trajet et tri de nos déchets. Inscriptions obligatoires : mairie, CEDER, l'office de Tourisme du Pays de Nyons avant le 25 novembre
gratiféria - nyons (26) samedi 28 novembre de 10 h à 14 h. Maison de Pays
> Gratiféria : troc d'objets En partenariat avec Solidarnyons


ATELIER jardins partagés et compostage - Nyons  (26) samedi 28 novembre à 14 h. Maison de Pays
> Tout savoir sur les jardins partagés et le compostage - En partenariat avec Compost et territoires




Programme du CEDER sur www.ceder-provence.org ou sur Facebook ceder actualités
Inscriptions et informations au 04 75 26 22 53 ou ceder@ceder-provence.org









CONTES ET RENCONTRES REPARTENT CETTE SEMAINE

Cette semaine , c'est l'ouverture  du Festival "Contes & Rencontres". Contrairement aux autres années elle aura lieu  à Mirabel en Baronnies , avec une semaine d'avance  le13 novembre à la salle des Fêtes  avec le conteur vénézuelien Cova Correa de 20h00 à 22h30.



Victor revisite et improvise à partir des grands classiques :  Vargas Llosa, Garcia Marquez, Borges, Cortazar, et autour d'un coin d'histoire la réalité et la fiction se prennent dans les bras. Victor parle d'un géant, d'un étranger, d'un homme qui flottait sur la mer, d'un charlatan qui vendait des miracles...



Un verre et un bol de soupe à l'oignon sont offerts à la fin du spectacle.



Plus d'infos sur facebook à :  https://www.facebook.com/festivalcontesetrencontresnyons/?fref=ts

SARAH BERNHARDT A VALREAS....


Samedi 14 Novembre à 20h45  à la Salle des Cordeliers ( Valréas)  "SARAH ET LE CRI DE LA  LANGOUSTE "  de John Murrell par le "THEATRE DE CHAMBRE" - Mise en scène Mathieu Weil - Avec Hubert De Pourquery et Bénédicte Boileau

"Eté 1922... Depuis son manoir, à Belle-Île en Mer, Sarah Bernhardt, au crépuscule de sa vie, dicte ses mémoires à son fidèle secrétaire Pitou.Pour l’aider à se souvenir de cette vie de monstre sacré du théâtre, il accepte non sans résistance d’incarner les personnages qu’elle veut retrouver."​

Durée : 1h30 - Réservations : 04 90 35 21 45  ou theatredurondpoint@gmail.com 
http://www.theatredurondpointpaca.com/
TARIF : 15€ /10€ (réduit) 

lundi 9 novembre 2015

SE NOURRIR AUTREMENT : 1 - LA RUCHE QUI DIT OUI

Face à une certaine inquiétude due aux crises alimentaires, à un développement de l’agriculture productiviste et à une uniformisation du goût, aussi bien les consommateurs que les producteurs ont voulu imaginer des solutions alternatives.  Certaines existent dans notre région  en proposant des formes économiques différentes (associations, vente directe, société capitalistique) et en donnant  des réponses différentes, sinon meilleures  à des attentes renouvelées. Ce sont les AMAP, venant de la demande des consommateurs, les épiceries paysannes venant des producteurs et depuis peu des sociétés capitalistes de service et distribution aux  consommateurs qui utilisent Internet pour leur distribution et le paiement : exemple aujourd’hui dans notre Région « La Ruche qui dit oui ». Pour faire son choix il faut connaître les atouts et les défauts de chaque système, car ils en ont chacun bien entendu.
A suivre : les drive, les amap, les épiceries paysannes.

LA  RUCHE QUI DIT OUI

Depuis trois ans maintenant s'est développé, partout en France ( 700 ruches à ce jour - 40 en Provence - 52 en rhône Alpes) , un  nouveau concept pour les consommateurs qui sont souvent sur Internet, qui n'ont pas le  temps  de courir  chez les producteurs de leur région un après l'autre, basé sur le choix, la proximité, la qualité et la facilité de commande et de paiement en ligne.Ce concept qui s'appelle " La Ruche qui dit oui" du nom du site éponyme : Voir ICI

Dans les faits une "Reine" s'entoure de producteurs locaux ou régionaux, leur demande ce qu'ils ont à proposer à "ses" abeilles (ses clients) qui commandent par Internet, payent et viennent chercher leur commande toutes les semaines ( ou tous les 15 jours) dans un lieu facilement accessible - à jour et heures fixes, proche de leur domicile....


Avantages : on commande ce que l'on veut (contrairement à l'AMAP où l'on ne choisit pas ce qu'on va acheter) , on paye après la livraison, on n'a aucune obligation et le choix des produits que la Reine a pu négocier. Cela va des légumes aux fruits en passant par la viande, le pain, la bière, le vin, les produits laitiers ou même savons, poterie, etc...en fonction des rencontres et des négociations de la Reine. Les livraisons sont aussi l'occasion de rencontres entre producteurs et consommateurs, d'échange ( de recettes, de calendrier de manifestations, de lien social). Ce style de distribution convient bien pour les gens qui travaillent et qui désirent avoir de bons produits sans avoir à aller de partout.



Inconvénients : la reine - qui est autoentrepeneur - , les inventeurs du concept, du site et de l'organisme de paiement se rémunèrent sur le chiffre d'affaires d'où la possibilité de prix pas plus attractifs qu'ailleurs dans la distribution ou plus chers que la vente directe ( et encore que...). Mais tout service a un coût donc un prix. A chacun de savoir ce qu'il veut comme qualité et comme service.

Dans la région du "Pays" :
- A Montségur sur Lauzon (26)  - Gwenola Beaucourt - 06.79.26.89.30 depuis plus d'un an - plus de 360 abeilles pour 15 producteurs qui fournissent.
VENTE : tous les 15 jours , le vendredi de 19 h 00 à 20 h 00 - salle du tennis club
- à Sérignan du Comtat (84) - Marie Laure Lagarde - plus de 1000 abeilles - 36 producteurs


Photos ( M.O) : des produits frais à la vente
Une ambiance décontractée d'achat à Montségur/lauzon