vendredi 3 avril 2009

NYONS : La Foire éco-biologique NATURELLEMENT


La 18è foire éco-biologique Naturellement offrira de nombreuses nouveautés lors de sa prochaine édition les 22 au soir, samedi 23 et dimanche 24 mai à Nyons sur la promenade de la digue. De l'aménagement à la programmation, la foire est à l'écoute de son public.

Plus que jamais les questionnements sur notre quotidien, nos usages de consommation, nos déplacements devraient être au centre de ce contexte de crise mondiale. A l'heure où l'économie s'effondre et que l'être humain réapparaît comme une priorité, la foire éco-biologique continuera de s'interroger sur le mieux vivre, le mieux partager, le mieux consommer, le mieux transmettre au travers des ses animations, "causeries", débats, ateliers…

Dans sa démarche de partage d'expérience, de transmission de savoir-faire, la foire, ou l'éco-village temporaire, offre des nouveautés qui permettront nous l'espérons de la rendre toujours plus conviviale et accueillante :.
- Un espace bas aménagé avec le concours de la mairie pour plus de mobilité, un meilleur accès et un espace détente-buvette tenu par l'organisation sous le nom de "comptoir de la soif" dans un esprit toujours "village éco-bio"…
- Cet espace bordé par l'Eygues accueillera également de nombreuses structures institutionnelles qui se sont engagées dans des projets autour du développement durable et en faveur de l'environnement. Les visiteurs pourront ainsi découvrir les initiatives de collectivités, associations sous forme d'expositions, stands…
- Cette année la programmation propose des "causeries" qui remplaceront les "conférences". Elles seront des lieux de témoignages et de débats encore plus citoyens autour de sujets originaux et exemplaires… à découvrir dans le programme qui sortira le 15 avril
- Les soirées ne seront pas de reste avec le vendredi soir un débat-citoyen autour de la marche militante et le samedi une soirée en 2 parties avec théâtre d'improvisation sur l'eau et concert accoustikofestif avec GATTAKA.

Renseignements et inscriptions au CEDER au 04 75 26 22 53 ou sur le site www.ceder-provence.org

18è foire éco-biologique Naturellement le vendredi 22 au soir, les samedi 23 et dimanche 24 mai 2008 de 10 h à minuit et de 10 h à 18 h sur la promenade de la digue à Nyons;
Photo (CEDER) : Panneaux solaires

jeudi 2 avril 2009

EXCLUSIVITE APUAP : le texte remis à BENOIT XVI

Fidèles lecteurs de ce blog depuis deux ans, voici votre amour de notre pays "Une Autre Provence" récompensé par le texte intégral - que vous ne retrouverez nulle part ailleurs - des doléances remises à Benoit XVI par les ambassadeurs de l'enclave. Je vous invite notamment à lire le dernier paragraphe ( en gras). On attend le jugement du pape...

" L’enclave des Papes, une histoire d’exception"

"Repérable sur n’importe quelle carte de France, l’Enclave des Papes forme une anomalie remarquable dans le découpage départemental français. Canton du Vaucluse enclavé dans le département de la Drôme, à la jonction de deux régions administratives, l’Enclave demeure le témoin et le marqueur d’une époque révolue. En 1229, le Traité de Paris[1] stipule que les possessions du comte de Toulouse située en terre d’Empire –et désignées comme terres au-delà du Rhône : « terram autem quae est in Imperio ultra Rhodanum » - seront abandonnées en perpétuité à l’Eglise romaine. Ces possessions comprennent le marquisat de Provence, ou terre de Venaissin, démembré de la Provence en 1125 ainsi que la moitié d’Avignon qui n’est cependant pas mentionnée dans le traité. Ce n’est qu’en 1274 que le pape Grégoire X récupère effectivement la terre de Venaissin[2]. Les limites des nouvelles possessions pontificales, qui comprennent alors une soixantaine de communautés, sont assez précises au sud, à l’est et à l’ouest mais il en va tout différemment au nord. La souveraineté pontificale ne consiste qu’en quelques droits éparts, contestés et enchevêtrés avec ceux des dauphins du Viennois, des Montauban et parfois des Templiers sur Valréas[3] et Grillon[4]. Peu après l’installation du siège pontifical en Avignon (1309), le pape met en place une politique de consolidation du territoire[5].
L’abolition de l’ordre des Templiers (1312) fournit une occasion unique d’accroissement territorial : l’ordre détenait en plus de quelques commanderies, dont la plus célèbre est celle de Richerenches, de nombreux droits seigneuriaux sur plusieurs lieux des environs. Les biens, confisqués, passent dans un premier temps à l’ordre hospitalier de Saint Jean de Jérusalem puis au Saint-Siège[6]. Richerenches intègre alors le patrimoine de Saint Pierre. La donation comprend également les droits des Templiers sur Grillon et Valréas. La souveraineté pontificale n’est pourtant pas encore établie définitivement sur ces deux lieux ; elle l’est deux mois plus tard, quand le 30 août 1317 Jean XXII achète des droits des Dauphins du Viennois sur Valréas pour 16.000 livres petits tournois[7]. L’intégration de Grillon au Comtat est légèrement antérieure : la communauté a dû contribuer à l’achat de Valréas[8]. Dès lors, la papauté semble entrer dans une politique d’extension du territoire comme le dénote l’achat en 1344 de la ville de Visan, ancien atelier monétaire des Dauphins. Il est vrai que cette acquisition rapprochait les enclaves du nord du reste du Comtat. L’échange en 1383 de Grillon contre une moitié de Montélimar marque une réelle volonté d’agrandissement territorial vers le nord. Cet échange n’est annulé qu’en 1451 sous la pression du dauphin Louis, futur Louis XI. A cette date, les souverains pontifes renoncent définitivement aux droits qu’ils prétendaient détenir sur les localités septentrionales et l’enclave de Valréas, devenue frontalière du Royaume, trouve ses limites qui resteront effectives pendant presque 350 ans. Cette enclave[9] résulte donc d’une stratégie de consolidation et de sécurisation de la souveraineté pontificale doublée à partir de 1320 d’un désir d’agrandissement territorial. En 1481, la situation des Etats pontificaux des bords du Rhône change considérablement : l’annexion de la Provence achève de les enclaver totalement au cœur d’un royaume en voie d’unification.
La Révolution française amène le trouble dans les deux Etats pontificaux : si les Avignonnais sont largement favorables à un rattachement à la France, les Comtadins, bien au contraire, manifestent vivement leur attachement à la papauté. La situation se radicalise en 1790 quand les districts d’Avignon délibèrent à l’unanimité leur réunion à la France. Les armes de France sont arborées, le vice-légat quitte la ville le lendemain pour Carpentras. Dans un premier temps, les Comtadins restent toujours fidèles au Pape. En janvier 1791, la municipalité d’Avignon a constitué une armée, l’armée des « braves brigands », qui prend d’assaut Cavaillon, pille la ville et assassine quelques habitants. Quand on apprend que l’armée remonte vers le nord du Comtat, les Comtadins s’affolent et pour éviter de subir le même sort que Cavaillon, s’empressent d’arborer les armes de France. A la fin du mois de janvier, la municipalité avignonnaise envoie une circulaire à toutes les communautés du Comtat les invitant à se rendre à Avignon pour y former une fédération. Par peur des représailles, la plupart des communautés y répondent favorablement. Seuls les habitants de l’enclave de Valréas osent braver l’armée avignonnaise :« Messieurs et chers compatriotes, (…) liés par un serment solennel de fidélité à notre Saint Père le pape, notre souverain, nous n’avons point arboré les armes de France. Nous ne nous sommes point réunis à l’empire français mais comptants sur la générosité de nos bons voisins et de tous les Français, pour lesquels nous sommes prêts à verser la dernière goutte de notre sang, nous nous sommes mis sous la protection et sauvegarde du département de la Drôme qui nous a assuré tous les secours nécessaires en cas de besoin » [10].Effectivement, pour pouvoir attaquer Valréas, l’armée avignonnaise aurait été obligée de passer sur les terres françaises. Parce que la situation d’enclave territoriale protège ses habitants, ceux-ci peuvent afficher clairement leurs opinions. Cette première résistance en entraîne une autre : la création de l’Union de Sainte-Cécile, une armée destinée à lutter contre celle d’Avignon et qui rassemble toutes les communautés du haut Comtat. Cette armée est écrasée par l’armée avignonnaise en avril 1791. Carpentras, la capitale du Comtat Venaissin est alors assiégée. Les Français se décident à envoyer des médiateurs et, à la demande des Avignonnais, organisent en août et septembre 1791 une consultation générale pour savoir si les sujets du pape veulent le rester ou souhaitent être rattachés à la France. C’est ainsi qu’est né le premier référendum de l’histoire et que l’on invente, pour l’occasion, une nouvelle notion : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Malgré la médiation des français, la menace avignonnaise n’a pas disparu et c’est sans doute pour cela que l’on observe un fort clivage entre le sud du Comtat (qui se prononce plutôt favorablement au rattachement) et le nord du pays qui y est opposé. Les habitants des enclaves, protégés par leur position territoriale, votent massivement non à ce référendum. Et combien nous les comprenons ! D’une part, les Comtadins, placés sous la domination du « plus doux des souverains », comme ils aiment à le rappeler, ne paient aucun impôt direct tandis que les habitants des enclaves ont su habilement exploiter leur situation géographique si particulière[11].

Pourtant le rattachement à la France est prononcé le 14 septembre 1791 par l’Assemblée Nationale[12]. C’en était fini du Comtat[13] mais pas encore de l’enclave. Dans un premier temps, l’ancien Comtat est scindée en deux, la partie nord intègre le département de la Drôme, la partie sud les Bouches du Rhône. En 1793, sous la pression des Avignonnais qui refusent l’autorité de Marseille, le département de Vaucluse est créé. Valréas, Visan, Grillon, Richerenches et Bouchet choisissent d’y être rattachés. Les autres communes de l’ancien haut Comtat (Solérieux, Rousset, Saint-Pantaléon, Aubres, Les Pilles, Eyroles et Valouse) restent intégrées au département de la Drôme. Le nouveau département de Vaucluse comprend l’ancienne principauté d’Orange et les anciens villages dauphinois de Suze et Tulette, son territoire est donc contigu. En 1802, les communes de Suze-la-Rousse, Tulette, Rochegude, et Bouchet veulent être rattachées au département de la Drôme. Valréas, Visan, Grillon et Richerenches demeurent dans le Vaucluse dont elles forment, à nouveau, une enclave !

Depuis l’enclave constitue une identité forte pour ses habitants[14] qui préfèrent subir quelques tracasseries administratives plutôt que de renoncer à cette anomalie territoriale. La dénomination actuelle d’enclave des Papes est une occasion pour ses habitants d’affirmer leur identité particulière tout en rattachant ce territoire à son histoire exceptionnelle. Aujourd’hui, les vignerons de Châteauneuf-du-Pape attaquent en justice leurs cousins et amis de l’enclave pour des raisons bassement commerciales et prétendent interdire à quiconque d’apposer le glorieux mot « pape » sur une bouteille de vin ! Puisque nous sommes restés plus longtemps sujets pontificaux que citoyens français, nous venons présenter notre cas auprès de Sa Sainteté. Et il nous semble juste que ce soit au pape lui-même de décider qui peut ou ne peut pas associer sa sainte fonction au produit de la vigne."



[1] Archives nationales, désormais A.N., J/331 3..[2] A.N. J 697/34, bulle signée à Orvieto le 28 avril 1273 réclamant le Comtat Venaissin.[3] U. CHEVALIER, Inventaire des archives des Dauphins du Viennois à Saint-André de Grenoble en 1346, Paris-Lyon, 1871.[4] H. DUBLED, Histoire du Comtat Venaissin, op.cit., pp. 12-13.[5] Comme le dénote l’achat de Monteux en 1313, Les Clefs et les lys, ,France, Avignon, Comtat XIIIème siècle – 1791. Catalogue de l’exposition tenue aux Archives Départementales de Vaucluse, 6 novembre 1991-6 janvier 1992, pp. 24-25.[6] Donation de juin 1317 ratifiée en 1320. “ Trovasi pure in questo archivio camerale, che dopo l’accennata estintione dell’ordine de Templai essendo beni posseduti da medessimi nel Venaissino passati all’ordine Gerosolimitano, e da quest’ordine alla Santa Sede per donatione fatta alli 25 X.mbre 1320 a favore della medessima”,. Mémoire pour lutter contre l’usurpation de terres comtadines par le royaume, s.l.n.d. (1693), Archivio di Stato di Roma, Camerale III, BB 332 f°9.[7] Il s’agit du document dont une copie vous a été remise.[8] Marc CHOQUET, Grillon sous les papes et la révolution, histoire chronologique et anecdotique d’un village du haut Comtat, Cavaillon, Mistral, 1947, p. 11.[9] Le Comtat comprend d’autres enclaves, beaucoup plus petites et situées majoritairement dans les Baronnies.[10] A.C. Valréas, BB 20, f°127, conseil du 1er février 1791.[11] Voir Sophie BENTIN, Les enclaves du haut Comtat à l’époque moderne (1560-1791), thèse de doctorat soutenue en janvier 2007 à l’université de Provence.[12] A.N. AE II 1617, Décret de l’Assemblée Nationale portant réunion d’Avignon et du Comtat à la France, 14 septembre 1791.[13] Le pape renonce définitivement à ses anciens Etats le 19 février 1797 par le traité de Tolentino.[14] Voir Sophie BENTIN, L’identité de l’enclave de Valréas, mémoire de D.E.A. sous la direction du professeur Madeleine Ferrières, Université de Provence, 2000.

Et après on dira que je galèje.....


Certains amis qui lisent ce blog et qui me font l'amitié de croire en principe les informations que je diffuse depuis 35 ans que je suis dans la presse ont cru déceler dans ma rubrique d'hier des relents de pêche telle qu'on la pratiquait à la Coronne dans ma jeunesse ... Ils ont, pour le principal, eut raison..

Certains plus vindicatifs m'ont répondu qu'ils commençaient à ramasser quelques légumes pour lui assurer une sortie de Grenoble lors de sa venue...

Enfin une de nos fidèles lectrices a voulu en avoir le cœur net et a appelé la cure de Valréas. Et que croyez-vous qu'on lui a répondu : " Non le père Olivier Dalmet n'est pas là.. il est à Rome ..où il doit remettre au pape un Mathusalem du vin de l'Enclave des papes !"
Et ce n'était ni un poisson d'avril , ni un pseudo voyage de Pâques... la preuve la voici, parue ce jour dans la Tribune de Montélimar page 8 (cliquer sur la photo pour mieux lire).

Merci à Geo Chabert de confirmer que les valréassiens ont bien invité le pape à venir dans l'enclave ( en confirmant l'invitation de Patrick Adrien notre vice-légat), pour le reste... on a bien le droit de rire un peu une fois par an, surtout quand c'est aux dépens des vignerons récalcitrans de Chateauneuf-calcernier!!

Photo : article paru ce jour

mercredi 1 avril 2009

BENOIT XVI DANS L’ENCLAVE DES PAPES : C’EST OFFICIEL






















A la suite de son voyage en Afrique (17 au 23 mars), le prochain voyage connu de Benoit XVI était jusqu’à ce jour, celui qu’il doit effectuer en Terre Sainte du 8 au 15 mai . Notre Agence de Presse est heureuse vous annoncer en exclusivité, et ce grâce à nos sources - qui nous avaient déjà permis de nombres scoops (voir Interview Jean XXII), que le prochain voyage de Benoit XVI sera un voyage éclair le Dimanche 2 aout 2009, à Valréas dans l’Enclave des papes.
N’ayant pu s’arrêter malgré l’invitation l’an dernier lors de son apparition à Lourdes en septembre, il avait promis que dès que l’occasion se présenterait il viendrait saluer la ténacité et la fidélité des habitants de l’enclave des papes et déguster le fameux nectar qui guérit en 1316 son prédécesseur Jean XXII. « Bonum vinum gaudeat cor hominis ! »( le bon vin réjouit le cœur de l’homme) a-t-il ajouté.
Et cette occasion c’est le 700ème anniversaire de l’installation des papes en Avignon qui la fournit , suite aussi à une invitation faite dès son élection au siège de président de la communauté de communes de l’enclave des papes (une sorte de sous-pape) par Patrick Adrien, le dynamique président qui n’oublie pas l’objectif fixé de 2017, date du 700ème anniversaire de l’achat de Valréas par les papes , à laquelle doit aboutir le processus de qualification de l’Enclave en vue de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco .

Pourquoi l’Enclave et Pourquoi le 2 août ?

L’enclave et ses habitants ont toujours été de fidèles et loyaux sujets du pape. En 1791, lors du référendum du rattachement à la France, les votants (les chefs de famille) avaient voté à l’unanimité ( sauf 13 abstentions) contre ce rattachement , en criant haut et fort leur attachement à la papauté.*
C’est donc normal qu’une telle fidélité soit récompensée !
Ensuite ce dimanche 2 août 2009 ce sera la fête des Vins de l’Enclave des papes, l’occasion donc de faire bénir et de faire déguster au nouveau pape ce vin qui guérit son prédécesseur et que certains vignerons mal léchés de Châteauneuf-calcernier veulent empêcher qu’il soit nommé ainsi ! Preuve sera ainsi faite que le vin « Enclave des papes » a le soutien du Vatican !
Le pape aurait bien pu aller à la fête de la véraison à Chateauneuf huit jours plus tard , mais une fois de plus ce sera un acteur qui défilera dans les rues déguisé en pape , alors qu’à Valréas ce sera le vrai huit jours plus tôt.

Mais une autre annonce qui , en d’autres temps, aurait illuminé l’horizon économique toujours défaillant de l’enclave vient de tomber sur les téléscripteurs, et elle compromet dores et déjà la venue du pape.
En effet , suite à la crise qui frappe le secteur économique, et notamment le secteur automobile, on vient d’apprendre que la société ERVAF, sous traitant de l’industrie française, qui fabrique depuis 30 ans des enjoliveurs et autres pare-chocs en plastique vient d’être rachetée par « SSL International plc » , une multinationale propriétaire de la marque de préservatifs DUREX qu’elle envisage de faire fabriquer à Valréas, profitant de la proximité de la société Packart pour faire les boîtes. Tout emploi sauvé étant bon à prendre on se doute que les valréassiens ont accepté dans l’enthousiasme.
« Durex sed lex », aurait chuchoté Benoit XVI en apprenant cette nouvelle mais en annonçant qu’il ne pouvait cautionner une telle implantation dans l’Enclave !
C’est sûr que s’ils doivent choisir entre la tiare et la capote le choix des valréassiens va être cornélien

· On peut commander le livre sur le rattachement à : M. Olivier BP14 – 84601 Valréas au prix de 10€ franco de port


Photos : Jean XXII- L’usine Ervaf à Valréas– l’objet du délit
Benoit XVI

mercredi 4 mars 2009

SEMAINE DE L'EAU AU PAYS


Une semaine de l'eau est organisée par le CEDER dans le cadre de la journée mondiale du l'eau du 23 au 30 mars en Drôme provençale et haut Vaucluse. Un programme inédit avec des ateliers, ciné-débats, dégustation d'eau et achat groupé de matériel hydroéconome.

L'eau, ou l'or bleu, représente aujourd'hui, au niveau planétaire, un enjeu majeur et fondamental. Elle n'est pas seulement un besoin primaire inégalement réparti et distribué, elle est également au cœur d'une crise qui touchera les populations de manière inégale.
Cette année le thème de la journée mondiale est "Que nous soyons en amont ou en aval, nous sommes tous dans le même bateau". En effet, dans certaines régions la disponibilité en eau douce de bonne qualité a été réduite à cause de la pollution due aux déchets humains, à l’industrie et à l’agriculture. Plusieurs pays doivent déjà faire face à une pénurie en eau croissante. Nous partageons tous la responsabilité de la gestion des eaux pour les générations actuelles et à venir.

Dans ce cadre, le CEDER offre des approches différentes de la thématique. Ainsi un programme original est proposé pour échanger, débattre, agir…concrètement et à son échelle.
Un programme varié et original
- Ciné-débat "Un monde sans eau" de Udo Maurer - Débat avec des invités spécialistes du sujet : Charles GUEYTE et Nathalie MOUDOUX de hydraulique sans frontières
Lundi 23 à 20 h 30 cinéma le Florian Vaison la Romaine - Av. J. Ferry
Lundi 30 à 20 h 30 cinéma l’Arlequin Nyons - Pl. de la Libération (Tarifs habituels des cinémas)
- Ateliers “le cours d’eau”
Mercredi 25 : 9 h 30 au CEDER 14 h 30 médiathèque Montélimar
Jeudi 26 : 9 h 30 salle du conseil municipal Vaison la Romaine 14 h 30 salle municipale Bollène
Mises en application du matériel et apprentissage aux réparations avec un professionnel, sensibilisation aux économies d’eau dans la maison,
-Dégustation d’eaux
Samedi 28 à 18 h à Montélimar sur réservation uniquement en partenariat avec le Musée de l'eau de Pont en Royans : une dégustation originale ! L'eau, vecteur de saveurs insoupçonnées : découverte et surprises sur le goût selon sa provenance...
-Achat groupé de matériel hydroéconome : passer à l'acte
Le CEDER dans ses actions en faveur de l'eau a rencontré un vif succès lors de la première proposition d'achat groupé de matériel hydroéconome. Pour permettre de se procurer du matériel qui se fixe sur les robinetteries existantes à moindre coût, le CEDER réitère son opération à l'occasion de la manifestation.
Réducteurs de débit pour robinets et douches seront proposés à des tarifs préférentiels. Commandes au Ceder du 23 au 30 mars
Cette manifestation est soutenue par l'Agence de l'eau et la SAUR.
Photo : dégustation d'eau un exercice interressant

samedi 28 février 2009

1309-2009 ....IL Y A 700 ANS LES PAPES A AVIGNON




En 2009 la Ville d’Avignon fête le 700° anniversaire de l’arrivée des papes à Avignon. Dès mars et tout au long de l’année, de nombreuses manifestations seront organisées pour commémorer cet événement qui a changé radicalement le destin de la ville. Les premières festivités seront lancées les 7 et 8 mars prochains.
Clément V fut le premier pape à faire son entrée solennelle à Avignon, le 9 mars 1309. Il inaugurait la présence de la papauté à Avignon pour environ un siècle et plaçait cette ville sur la voie d’une destinée exceptionnelle.C’est afin de fuir les troubles qui divisaient l’Italie et de pacifier les relations de l’Eglise avec le roi de France, que les cardinaux réunis en conclave à Pérouse, l’élurent le 5 juin 1305. Il était archevêque de Bordeaux et à ce titre, vassal du roi d’Angleterre et sujet du roi de France. Le nouveau pape se refusa à rejoindre Rome et décida finalement de demeurer en France.
Il s’achemina par étapes successives vers Avignon, ville pacifiée et surtout propriété du comte de Provence, son fidèle vassal. Placée au carrefour de grandes voies de communication qui la mettaient en relation avec l’Europe entière et possédant un pont sur le Rhône, cette petite cité présentait aussi l’avantage d’être voisine d’un état qui appartenait au Saint-Siège depuis 1274 : le Comtat Venaissin.
Le programme
Samedi 7 mars 12h30 : soupe médiévale servie au public au Palais des papes et visite du monument gratuite jusqu’à 18h pour l’occasion. De 15h à 17h : visites guidées de la cathédrale des Doms (départ toutes les demi-heures).De 10h à 18h : animations médiévales par «la Cour Pontificale» sur la place du Palais des Papes. 17h : conférence « pourquoi Avignon ?» par Jean Favier, à la salle des fêtes de la Mairie.
Dimanche 8 mars10h : messe solennelle à la métropole des Doms15h : concert sur l’orgue doré16h : vêpres pontificales.
Pendant les 2 jours, un bureau de poste provisoire sera mis en place au Palais des Papes avec le lancement d’un timbre spécial à l’effigie du monument.


Photos :  
- Clément V, le vigneron du Château pape Clément

- Jean XXII son successeur qui acheta Valréas en 1317 et hérita de Richerenches, bien des Templiers....

vendredi 20 février 2009

OENOTOURISME AU PAYS : DE BOLLENE A VINSOBRES : Route des Vins et des Châteaux

Nous vous proposons cette route qui, outre dans les meilleurs caves et appellations, vous conduira, en suivant la vallée de l’Eygues vers des lieux où la culture le dispute à l’histoire, le plaisir des yeux à celui de la dégustation. En un mot dans un des plus beaux coins de notre « PAYS » avec ses meilleurs vin.
 Marc Olivier

Le Guide Inter Rhône

Avant tout départ dans le vignoble du Sud-Drôme et du Nord-Vaucluse, que l’on appelle aujourd’hui le Pays « Une Autre Provence » , il faut vous procurer l’indispensable guide édité par Inter Rhône, l' Interprofession des vins de la vallée du Rhône, intitulé « Tourisme et Vignobles en Vallée du Rhône ». Indispensable, car répertoriant sur 464 pages les routes touristiques de chaque appellation mais aussi les adresses des caves, des offices de tourisme, des festivités et des hôtels et restaurants. Une bible que l’amateur se doit de posséder dans sa boite à gants, dans sa sacoche de vélo ou dans sa musette de randonneur…Il y trouvera tous les producteurs des communes que nous allons traverser.

Photo : le guide Inter Rhône

La Route des Châteaux et de la Vallée de l’Eygues

Le point de départ de toutes les excursions, que l’on vienne du Nord ou du Sud est incontestablement Bollène. Partons donc à la découverte de ces châteaux qui baignent dans toutes ces appellations. A la sortie de Bolléne sur la D94 prendre à droite la D8 pour rejoindre Rochegude (1 ), notre premier château , hôtel (4*)- restaurant de renom, ancienne forteresse du XIème siècle dominant les vignobles des côtes du Rhône, remaniée à la Renaissance. On peut y poser ses valises. Départ vers Suze la Rousse (2) , haut-lieu de tourisme vitivinicole, avec son jardin des cépages au pied, son université du vin et siège de la Commanderie des Côtes du Rhône . On le visite et l’on bénéficie de la plus belle vue sur le vignoble jusqu’au Mont Ventoux et aux dentelles. Par la D251 on rejoint Bouchet (2) et sa célèbre Abbaye avant de rejoindre Tulette (2) et la vallée de l’Eygues. 

A Tulette pas de château mais le siège de l’Union des vignerons de Côtes du Rhône et sa célèbre marque Cellier des Dauphins (photo).
On traverse l’Eygues pour passer à St-Roman de Mallegarde et l’on rejoint Buisson par la D51. De Buisson on retraverse la rivière pour aller vers Saint-Maurice (3) où l’on s’arrête à la cave des Coteaux (et sa cuvée Château Sainte Anne) ou à la cathédrale dans les vignes du Domaine Viret. Adeptes de la cosmoculture, leur cave ressemble à un temple inca, château original de notre périple s’il en est. On continue la vallée bordée de vignobles en amphithéâtre et l’on arrive à Vinsobres (4), le premier – et seul- Cru des côtes du Rhône en Drôme provençale . On continue vers Nyons (5) et sa tour Randonne (sur un rocher cet édifice d'architecture médiévale servait à la fois de donjon et de prison militaire au château) . Nyons où, dès l’arrivée, on est saisi par ce paysage où les oliviers alternent avec la vigne. A la cave « la Nyonsaise », dégustation des vins mais aussi des olives et huiles AOC qui sont la fierté de cette commune. Nous sommes arrivés au point le plus éloigné de la Vallée du Rhône et nous rentrons plan-plan, par le chemin de Venterol (D538) qui nous amène à Saint-Pantaléon les Vignes et Rousset les vignes(6) , deux villages charmants dont les patronymes disent bien quelle en est l’activité principale. Arrêt à la cave et départ en face du Sentier des terroirs qui vous fera tout découvrir de la viticulture, de la flore et de la géologie. Guide à prendre sur place.

On arrive ensuite en suivant la D941 à Valréas (7) , capitale de l’Enclave des papes dont les vins sont renommés depuis 700 ans et l’achat en 1317 par le pape Jean XXII( guéri par le vin de Valréas!) . Arrêt au château de Simiane (photo) propriété de la petite fille de Madame de Sévigné , Pauline de Simiane et visite, halte au caveau Saint-Jean de la cave la Gaillarde. On peut faire un crochet par Visan (8) et son château delphinal dont il ne reste que peu de vestiges.  Départ de Valréas par la D941 vers Grignan. 


On arrive à Grignan (9) avec une vue extraordinaire sur ce qu’un auteur a appelé « le  Mont-St-Michel de Provence », Grignan (photo), le village blotti au pied de son château, célèbre par la Marquise de Sévigné et théâtre tous les étés des « Fêtes nocturnes », soirées enchanteresses à la lueur des étoiles. Siège du syndicat de l’appellation  Grignan-les Adhémar  il offre un point de dégustation incontournable pour découvrir toute l’appellation , le Caveau des Vignerons, animé par un sommelier-conseil© .

On rentre par la route des Grignan-les Adhémar : (9) Réauville , Roussas, Donzère, La Garde Adhémar et Saint-Paul trois Châteaux ( malheureusement il n’y en pas de châteaux !) et Bollène (10) et son Château de la Croix Chabrière ( cave particulière), terme de notre route au cours de laquelle on aura dégusté 3 appellations, 1 Cru et 7 Côtes du Rhône Villages Communaux et vu une dizaine de châteaux.
Appellations traversées :
(1) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Massif d’Uchaux et Rochegude
(2) Coteaux du Tricastin, Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages,
(3) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Saint-Maurice sur Eygues
(4) Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Villages et Cru VINSOBRES
(5) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages,
(6) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : saint-Pantaléon les Vignes et Rousset les vignes
(7) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Valréas
(8) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Visan
(9)  Grignan-les Adhémar
(10) Grignan-les Adhémar et Côtes du Rhône / Côtes du Rhône Villages