samedi 28 février 2009

1309-2009 ....IL Y A 700 ANS LES PAPES A AVIGNON




En 2009 la Ville d’Avignon fête le 700° anniversaire de l’arrivée des papes à Avignon. Dès mars et tout au long de l’année, de nombreuses manifestations seront organisées pour commémorer cet événement qui a changé radicalement le destin de la ville. Les premières festivités seront lancées les 7 et 8 mars prochains.
Clément V fut le premier pape à faire son entrée solennelle à Avignon, le 9 mars 1309. Il inaugurait la présence de la papauté à Avignon pour environ un siècle et plaçait cette ville sur la voie d’une destinée exceptionnelle.C’est afin de fuir les troubles qui divisaient l’Italie et de pacifier les relations de l’Eglise avec le roi de France, que les cardinaux réunis en conclave à Pérouse, l’élurent le 5 juin 1305. Il était archevêque de Bordeaux et à ce titre, vassal du roi d’Angleterre et sujet du roi de France. Le nouveau pape se refusa à rejoindre Rome et décida finalement de demeurer en France.
Il s’achemina par étapes successives vers Avignon, ville pacifiée et surtout propriété du comte de Provence, son fidèle vassal. Placée au carrefour de grandes voies de communication qui la mettaient en relation avec l’Europe entière et possédant un pont sur le Rhône, cette petite cité présentait aussi l’avantage d’être voisine d’un état qui appartenait au Saint-Siège depuis 1274 : le Comtat Venaissin.
Le programme
Samedi 7 mars 12h30 : soupe médiévale servie au public au Palais des papes et visite du monument gratuite jusqu’à 18h pour l’occasion. De 15h à 17h : visites guidées de la cathédrale des Doms (départ toutes les demi-heures).De 10h à 18h : animations médiévales par «la Cour Pontificale» sur la place du Palais des Papes. 17h : conférence « pourquoi Avignon ?» par Jean Favier, à la salle des fêtes de la Mairie.
Dimanche 8 mars10h : messe solennelle à la métropole des Doms15h : concert sur l’orgue doré16h : vêpres pontificales.
Pendant les 2 jours, un bureau de poste provisoire sera mis en place au Palais des Papes avec le lancement d’un timbre spécial à l’effigie du monument.


Photos :  
- Clément V, le vigneron du Château pape Clément

- Jean XXII son successeur qui acheta Valréas en 1317 et hérita de Richerenches, bien des Templiers....

vendredi 20 février 2009

OENOTOURISME AU PAYS : DE BOLLENE A VINSOBRES : Route des Vins et des Châteaux

Nous vous proposons cette route qui, outre dans les meilleurs caves et appellations, vous conduira, en suivant la vallée de l’Eygues vers des lieux où la culture le dispute à l’histoire, le plaisir des yeux à celui de la dégustation. En un mot dans un des plus beaux coins de notre « PAYS » avec ses meilleurs vin.
 Marc Olivier

Le Guide Inter Rhône

Avant tout départ dans le vignoble du Sud-Drôme et du Nord-Vaucluse, que l’on appelle aujourd’hui le Pays « Une Autre Provence » , il faut vous procurer l’indispensable guide édité par Inter Rhône, l' Interprofession des vins de la vallée du Rhône, intitulé « Tourisme et Vignobles en Vallée du Rhône ». Indispensable, car répertoriant sur 464 pages les routes touristiques de chaque appellation mais aussi les adresses des caves, des offices de tourisme, des festivités et des hôtels et restaurants. Une bible que l’amateur se doit de posséder dans sa boite à gants, dans sa sacoche de vélo ou dans sa musette de randonneur…Il y trouvera tous les producteurs des communes que nous allons traverser.

Photo : le guide Inter Rhône

La Route des Châteaux et de la Vallée de l’Eygues

Le point de départ de toutes les excursions, que l’on vienne du Nord ou du Sud est incontestablement Bollène. Partons donc à la découverte de ces châteaux qui baignent dans toutes ces appellations. A la sortie de Bolléne sur la D94 prendre à droite la D8 pour rejoindre Rochegude (1 ), notre premier château , hôtel (4*)- restaurant de renom, ancienne forteresse du XIème siècle dominant les vignobles des côtes du Rhône, remaniée à la Renaissance. On peut y poser ses valises. Départ vers Suze la Rousse (2) , haut-lieu de tourisme vitivinicole, avec son jardin des cépages au pied, son université du vin et siège de la Commanderie des Côtes du Rhône . On le visite et l’on bénéficie de la plus belle vue sur le vignoble jusqu’au Mont Ventoux et aux dentelles. Par la D251 on rejoint Bouchet (2) et sa célèbre Abbaye avant de rejoindre Tulette (2) et la vallée de l’Eygues. 

A Tulette pas de château mais le siège de l’Union des vignerons de Côtes du Rhône et sa célèbre marque Cellier des Dauphins (photo).
On traverse l’Eygues pour passer à St-Roman de Mallegarde et l’on rejoint Buisson par la D51. De Buisson on retraverse la rivière pour aller vers Saint-Maurice (3) où l’on s’arrête à la cave des Coteaux (et sa cuvée Château Sainte Anne) ou à la cathédrale dans les vignes du Domaine Viret. Adeptes de la cosmoculture, leur cave ressemble à un temple inca, château original de notre périple s’il en est. On continue la vallée bordée de vignobles en amphithéâtre et l’on arrive à Vinsobres (4), le premier – et seul- Cru des côtes du Rhône en Drôme provençale . On continue vers Nyons (5) et sa tour Randonne (sur un rocher cet édifice d'architecture médiévale servait à la fois de donjon et de prison militaire au château) . Nyons où, dès l’arrivée, on est saisi par ce paysage où les oliviers alternent avec la vigne. A la cave « la Nyonsaise », dégustation des vins mais aussi des olives et huiles AOC qui sont la fierté de cette commune. Nous sommes arrivés au point le plus éloigné de la Vallée du Rhône et nous rentrons plan-plan, par le chemin de Venterol (D538) qui nous amène à Saint-Pantaléon les Vignes et Rousset les vignes(6) , deux villages charmants dont les patronymes disent bien quelle en est l’activité principale. Arrêt à la cave et départ en face du Sentier des terroirs qui vous fera tout découvrir de la viticulture, de la flore et de la géologie. Guide à prendre sur place.

On arrive ensuite en suivant la D941 à Valréas (7) , capitale de l’Enclave des papes dont les vins sont renommés depuis 700 ans et l’achat en 1317 par le pape Jean XXII( guéri par le vin de Valréas!) . Arrêt au château de Simiane (photo) propriété de la petite fille de Madame de Sévigné , Pauline de Simiane et visite, halte au caveau Saint-Jean de la cave la Gaillarde. On peut faire un crochet par Visan (8) et son château delphinal dont il ne reste que peu de vestiges.  Départ de Valréas par la D941 vers Grignan. 


On arrive à Grignan (9) avec une vue extraordinaire sur ce qu’un auteur a appelé « le  Mont-St-Michel de Provence », Grignan (photo), le village blotti au pied de son château, célèbre par la Marquise de Sévigné et théâtre tous les étés des « Fêtes nocturnes », soirées enchanteresses à la lueur des étoiles. Siège du syndicat de l’appellation  Grignan-les Adhémar  il offre un point de dégustation incontournable pour découvrir toute l’appellation , le Caveau des Vignerons, animé par un sommelier-conseil© .

On rentre par la route des Grignan-les Adhémar : (9) Réauville , Roussas, Donzère, La Garde Adhémar et Saint-Paul trois Châteaux ( malheureusement il n’y en pas de châteaux !) et Bollène (10) et son Château de la Croix Chabrière ( cave particulière), terme de notre route au cours de laquelle on aura dégusté 3 appellations, 1 Cru et 7 Côtes du Rhône Villages Communaux et vu une dizaine de châteaux.
Appellations traversées :
(1) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Massif d’Uchaux et Rochegude
(2) Coteaux du Tricastin, Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages,
(3) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Saint-Maurice sur Eygues
(4) Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Villages et Cru VINSOBRES
(5) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages,
(6) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : saint-Pantaléon les Vignes et Rousset les vignes
(7) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Valréas
(8) Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Communal : Visan
(9)  Grignan-les Adhémar
(10) Grignan-les Adhémar et Côtes du Rhône / Côtes du Rhône Villages

jeudi 29 janvier 2009

LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L'ENCLAVE DES PAPES ENTRE DANS L'HISTOIRE


La communauté de communes de l'Enclave des papes a , avec l'accord des maires des 4 communes, modifié ses stauts pour renforcer ses compétences ( eau, ordures ,tourisme.... ) et instaurée la TPU ( Taxe professionnelle unique). Mme Agnès Pinault, sous préfète de l'arrondissement est venue solenellement remettre les arrétés préfectoraux qui entérinent ces modifications. A cette occasion, Patrick Adrien, président de la Communauté a demandé à Sophie bentin , historienne d'être le témoin de ces changements historiques. Elle a notamment dit :

"Je suis ici à la demande de Monsieur Patrick Adrien afin de donner mon sentiment d'historienne de l'enclave sur cet événement qui nous rassemble aujourd'hui à savoir le renforcement des compétences de la communauté des communes de l'enclave des Papes.
En tant qu'historienne, je serais bien évidemment tentée de revenir sur l'histoire de l'enclave des Papes, une histoire exceptionnelle à divers titres. Exceptionnelle d'abord par sa longévité : c'est au 13e siècle que les souverains pontifes prennent possession des premières communes de ce qui allait former le Comtat Venaissin et c'est en 1451 que les quatre communes de l'enclave actuelle sont intégrées toutes ensembles au sein de l'enclave de Valréas. Une histoire exceptionnelle aussi par la situation géopolitique de ces communes qui se retrouvent enclave d'une autre enclave -le Comtat- aux limites de deux provinces françaises mais aussi limitrophes de la principauté d'Orange. Or. cette situation territoriale si particulière engendre de nombreuses difficultés douanières. Et la meilleure réponse à ces difficultés réside dans la cohésion qui caractérise les relations entre les communes de l'enclave. Qu'il s'agisse de libérer un contrebandier malchanceux ou de défendre les droits de l'enclave devant le pape ou le roi de France, les communes peuvent compter les une sur les autres : les intérêts particuliers s'effacent toujours devant celui de l'enclave. Car avant de se définir par ce mot d'enclave -qui est finalement plus récent qu'on ne le pense-, les communes s'intitulent elles-mêmes : les communautés intéressées. On n'a pas besoin de préciser par quoi elles sont intéressées, c'est évident puisqu'il s'agit de l'intérêt de l'enclave. Et pour pouvoir faciliter la tâche des communes de l'enclave, les autorités pontificales leur accordent notamment le droit de s'assembler sans permission préalable. Autrement dit, l'enclave est une entité tellement forte, tellement évidente, qu'on lui reconnaît une représentation politique extraordinaire dotée d'une certaine indépendance vis-à-vis des institutions étatiques. Or l'action de ces communes s'articule autour de deux points principaux : l'économie et le territoire. L'économie parce qu'il faut trouver une solution particulière aux difficultés douanières et le territoire parce qu'il faut sans cesse lutter contre les voisins français qui cherchent à empiéter le territoire pontifical, notamment en dérivant les cours d'eau. La cohésion des communes de l'enclave se manifeste encore de manière probante lors de la révolution française. A la question, posée lors du premier référendum de l'histoire: «voulez-vous être rattachés à la France?», l'enclave répond par un "NON"unanime et sans appel. Pourtant, le Comtat Venaissin est bel et bien intégré à la France et l'enclave est absorbée par le département de la Drôme. On aurait pu croire que l'histoire de l'enclave s'arrêterait là. Mais non, deux ans plus tard, on crée un nouveau département : le Vaucluse, qui reprend plus ou moins les limites des anciens Etats pontificaux. Bien évidemment l'ancienne enclave veut en être. Et quand, en 1802, Tulette et ses voisines demandent leur rattachement au département de la Drôme, l'enclave retrouve sa forme première !
La communauté des communes de l'enclave des Papes apparaît aujourd'hui comme l'héritière directe de cette ancienne enclave de Valréas qui avait déjà éprouvé, il y a presque 400 ans, tout l'avantage d'un regroupement de compétences infra communal. Aujourd'hui, le renforcement des compétences de la communauté des communes ouvre une nouvelle page de l'histoire de l'enclave. Et puisque le rôle d'un historien est aussi de retenir les leçons du passé afin de mieux préparer l'avenir, je me permets de rappeler aux acteurs de l'enclave actuelle les deux buts primordiaux des enclavés d'autrefois : défendre l'exceptionnalité de leur territoire tout en recherchant sa meilleure intégration possible au sein de l'espace administratif. Et puisque ces objectifs sont toujours d'actualité, je crois qu'il nous faut garder en mémoire la recette inventée et éprouvée par ces anciens enclavés à savoir la cohésion sans faille de nos quatre communes. "
Photo : S.Bentin et les maires des 4 communes de l'Enclave

TOURISME AU PAYS







FAIBLESSES ET POTENTIALITES



La matinée de restitution de l'étude des 76 sites du Haut Vaucluse et de la Drôme provençale a
rassemblé de nombreux professionnels du tourisme, des gestionnaires de sites comme la Ferme
aux crocodiles (Pierrelatte) ou le parcours sensoriel de Cairanne, les directeurs d'offices du
tourisme de Vaison Mikaël Shellard et de Nyons Virgnie Martinez, Christine Jarnias chef du service tourisme du Conseil Général de la Drôme, Pierre Combes maire de Nyons président du Comité départemental du tourisme. Plus de 80 personnes étaient réunies autour du Pays Une Autre Provence, de l'ADTHV présidée par Maryse Peyronnet et du Comité d'expansion de la Drôme provençale (CETEDP) dont les deux coprésidents Jean-Jacques Montpeyssen et Thierry Cornillet étaient présents. Celui-ci a rappelé que ce diagnostic œuvrait à la nécessaire prise de conscience par les professionnels des faiblesses et des potentialités de leurs sites afin de bâtir un plan d'action susceptible de répondre aux nouvelles demandes touristiques. Les pouvoirs publics seront prêts à soutenir certaines actions quand les gestionnaires de site auront démontré leur volonté de s'engager dans un processus d'amélioration. Au nom du Pays, Jean-François Siaud son Président a précisé qu'il accompagnerait dans la mesure de ses moyens le plan d'action découlant de l'étude.
Etude financée par les régions PACA et Rhône-Alpes, par le biais du Pays Une Autre Provence.
Remarques sur la demande des visiteurs et sur l'offre actuelle territorial e
Isabelle Grégoire, chargée de mission au CETEDP, a cité les quatre grands changements
dans le mode de consommation touristique : l'importance d'internet, outil de décision avant le
départ ; l'allongement du temps libre hors période estivale ; la baisse du pouvoir d'achat et ses
effets : réduction des dépenses et augmentation des demandes d'activités gratuites ; la
multiplication des déplacements à la journée pour découvrir le territoire
Julien Goget, l'auteur de l'étude, est revenu sur les objectifs de sa mission menée d'avril à
août 2008 sur 76 sites touristiques : faire un état des lieux pour connaître l'offre des deux
territoires et anticiper les évolutions futures, favoriser la mise en réseau des sites et les actions
collectives, inciter les sites à qualifier leur offre. Il a livré les conclusions les plus significatives
de son diagnostic, par critère :
● sur l'accessibilté
● sur la muséographie
● sur la demande et les besoins
● sur la promotion et la communication
● sur la présence
● sur la mise en réseau
● pour 2009, améliorer la qualité de l'offre par la mise en place d'un guide des bonnes pratiques par exemple, la possibilité d'approfondir et d'individualiser le diagnostic muséal pour les sites demandeurs (en s'appuyant sur des professionnels), des formations à l'accueil du public, l'optimisation de la présence touristique. ● 2010 verrait la mise en réseau des acteurs des sites touristiques, par un programme de fidélisation étendu aux deux territoires, la mise en place d'outils de promotion communs, des formations sur la médiation culturelle et le marketing.Enfin, Pierre Combes, maire de Nyons et vice-présiednt du Conseil général de la Drôme, pose les deux questions cruciales : comment augmenter la notoriété et améliorer l'image des deux territoires ; comment augmenter le nombre de visiteurs sur les « ailes de saison » , les mois d'avril, mai, juin, septembre, octobre.

Photos : les participants- P.Combes - J.J.Monpeyssen et G.Mochot

jeudi 22 janvier 2009

A ST-RESTITUT : "JUSTE A TEMPS" - expo cartier bresson



















EXPOSITIONS du 22 janvier – 1er février -JUSTE a temps ! mon cahier de mots, mon cahier de photos - Henri Cartier Bresson ( editions autrement) *
Edition a partir des travaux d’ecriture realises d’apres des photos du celebre photographe Henri Cartier Bresson. Présentation du livre et des photos autour desquelles les enfants ont travaillé.Les éditions Autrement présentent une collection de livres d'art ludiques, pour initier les enfants à la lecture de l'image et leur faire découvrir les plus grands photographes de l'agence Magnum. A chaque double page, une photographie forte, intrigante, touchante. En face, des paroles d'enfants, issues des ateliers d'écritures réalisés à St Paul Trois Châteaux et à St Restitut sous la direction de Marie Houblon, responsable de cette collection et Nikos Stathis. Descriptives ou fantaisistes, amusantes ou étranges, ces phrases proposent une autre façon de lire l'image. Pour finir, le jeune lecteur est invité à s'exprimer : à lui maintenant d'interpréter, d'imaginer et de décrire ce qu'il voit.

LES MOTS TOQUES - Valerie Dumas, - ILLUSTRATRICE
Dans le cadre de la vingt cinquième fête du livre de jeunesse de Saint Paul Trois Châteaux La maison de la cure de Saint Restitut présente, en plus du travail autour de Cartier Bresson, les illustrations originales que Valérie Dumas a réalisé pour les éditions du Ricochet à propos du livre de Françoise Laurent « Les mots toqués »
Peintre avant tout, Valérie Dumas constate depuis plusieurs années déjà que ses pinceaux s'embarquent gaiement sur les voies de l'illustration. Elle aime cet équilibre entre l'univers intimiste de ses peintures et le monde fantasque qui s'invente dans les pages des livres. Depuis plus de 10 ans elle vit de sa peinture. Au fil du temps, l'illustration s'est immiscée dans son travail de peintre (créations pour des affiches, des livres d'artistes puis les albums jeunesse). Son univers, plutôt intimiste et exclusivement féminin, se découvre au fil des projets, de nouveaux territoires à inventer. Photo : Illustration de V.Dumas
Textes de Françoise laurent - EDITIONS DU RICOCHET, NICE
Au menu une belle pagaille chez les volailles ! presentation des dessins originaux de Valerie Dumas. Maison de la Cure - Centre d’art contemporain
3 passage de la cure- 26 SAINT–RESTITUT -
ouvert tous les jours sauf le lundi de 15h à 18h et sur rdv.
samedi, dimanche : 10h /12H - 15H/18h
tel : 04 75 01 02 91 - mail : lithos@wanadoo.fr

* Henri Cartier-Bresson est un des photographes les plus réputés au niveau international. Né en 1908, il se passionne tout d’abord pour la peinture. Il fréquente l’atelier du peintre André Lhote à Paris, ainsi que certaines des réunions d’écrivains, peintres et poètes dits surréalistes. Il commence à photographier à la fin des années 1920 et entreprend de nombreux voyages en Afrique, en Europe et au Mexique. Il refuse toute mise en scène et prône le noir et blanc car ses reportages sont la simple représentation de la réalité prise sur le vif. Il est considéré comme un photographe humaniste. Pour lui « photographier, c’est une attitude, une façon d’être, une manière de vivre ». Il expose deux fois à New York avant de se consacrer au cinéma à partir de 1936. Il réalise quelques films et devient l’assistant du célèbre réalisateur Jean Renoir. Prisonnier pendant la guerre, il s’évade après trois tentatives et réalise en 1945 son film Le retour, documentaire sur la réintégration à la vie civile des prisonniers de guerre. Une grande exposition au Musée d’art moderne de New York en 1947 consacre son travail. Avec la création de l’agence Magnum en 1946 avec Capa, Seymour et Rodger, il reprend la photographie, passe trois ans en Asie avec son Leica et publie à son retour Images à la sauvette, ouvrage déterminant pour la suite de sa carrière. A partir des années 1970 il se consacre essentiellement au dessin. En 2003 il crée avec son épouse et sa fille la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris, « une porte ouverte » comme il le souhaitait, dans le même esprit d’indépendance qui l’accompagna toute sa vie. Il meurt en 2004 dans la maison familiale du Sud de la France.

mardi 13 janvier 2009

LA MESSE DES TRUFFES A RICHERENCHES












La Messe des Truffes a toujours lieu le troisième dimanche de janvier. La prochaine se déroulera donc le dimanche 18 janvier 2009. Cette messe traditionnelle en provençal a pour objectif de rendre hommage à Saint-Antoine, patron des trufficulteurs et de vénérer le Diamant Noir. L'évé­nement attire de plus en plus de visiteurs venus par­fois de fort loin, même de l'étranger ainsi que les mé­dias dans ce charmant vil­lage provençal de l'Enclave des papes en nord-Vaucluse, au passé prestigieux puisqu'il fut, au Moyen-Âge le siège de la première commanderie du renommé et parfois redouté Ordre du temple.
Déroulement
- La messe commence vers 10h00 mais mieux vaut y être un peu plus tôt pour avoir une place à l'intérieur ! Cette dernière sera célébrée par le père Olivier Dalmet. Un écran géant est, de toutesfaçons, installé à l'intérieur à proximité de l’église. La particularité de cette messe est le moment de la quête : ceux qui le peuvent donnent une truffe au lieu de la traditionnelle pièce de monnaie.
- Après les chants religieux d'une chorale venue pour l'occasion, les membres de la Confrérie du Diamant Noir et de la Gastronomie (dont le siège se trouve à Richerenches), tous en costume d'apparat, sortent de l'église, suivis de l'assistance et se dirigent vers la place de l'Hôtel de Ville où a lieu la vente aux enchères des truffes récoltées lors de la quête. Les sommes récoltées reviennent alors à la Paroisse (qui a ainsi pu rénover entièrement l'église en 1994). Après cette vente aux enchères, un apéritif est offert à tous puis a lieu le grand repas entièrement aux truffes proposé par la Confrérie. Ce repas est trèsapprécié mais chaque année, les places sont limitées; aussi, il faut se renseigner très tôt.
La manifestation a su conserver son caractère traditionnel, ajou­tant à la connotation religieuse, au cérémonial, une bonhomie de bon aloi accompagnée d'une note gastronomique affirmée.
A NOTER ! Il n'y a pas de marché aux truffes le jour de la Messe des Truffes; aussi, pour les personnes désireuses de participer à la Messe des Truffes et voulant acheter des truffes, il est nécessaire de venir tout le week-end (samedi pour le marché et dimanche pour la messe). Il reste, malgré tout, la possibilité de les acheter lors de la vente aux enchères, mais attention aux prix !
Renseignements : Point-Tourisme 84 600 Richerenches Tél : 04 90 28 05 34 / Fax : 04 90 28 02 41 et mail : point-tourisme@wanadoo.fr








Photos : pour la quête de dimanche..... Le confrérie de la Tuffe noire

mardi 6 janvier 2009

AVEC DES VOEUX D'ESPOIR POUR 2009



Que l'année 2009 soit, pour les habitants de notre PAYS, celle où il deviendra incontournable dans leur vie quotidienne, pour leur santé, pour leur travail, pour leur culture!

Sur la carte de voeux il est écrit :

" Sur la terre, deux choses sont simples : raconter le passé et prédire l'avenir.
Y voir clair au jour le jour est une autre entreprise" - (Armand SALACROU)

Nous comptons sur vous tous en 2009 pour nous éclairer chaque jour.Les lumières de chacun ne seront sertainement pas de trop !

Marc Olivier